Présentation des personnages

KatanaChi est un personnage complètement inventé et elle est le personnage principale de l’histoire. Elle vient d’une société tout à fait différente de la culture japonaise. Sa cité est une ville sous- marine, d’où la technologie sert pour la survie en premier et non pour faire la guerre ou le commerce. La ville est alimentée grâce au magma de la terre et lorsqu’ils vont à la surface, ce n’est qu’en été. Habitués à une chaleur constante à plus de 40°C, ils ne supportent pas le froid. Son peuple regorge le savoir d’anciens peuples,et parlent leurs langues également. Cette société est divisée en clans et porte une grande croyance à des esprits protecteurs d’animaux, un peu comme les amérindiens et les africains. Il connaissent un peu la société de la surface, les styles de combats et la langue japonaise, qu’ils appellent la langue commune. Cependant, ils ne savent ni le lire ni l’écrire et ils ignorent totalement les coutumes de leurs voisins. Tout comme les nombreux phénomènes naturelles qui se déroulent sur la surface. Les parents de KatanaChi viennent de la surface, sa mère est morte après sa naissance. Plusieurs membres des clans étant sur la surface l’ont trouvé sur la route seule et sur le point d’accoucher et celle- ci leur révéla son histoire. Ils amenèrent l’enfant de la surface et elle fut éduquée au sein du Clan du Loup, mais KatanaChi ne pouvait pas devenir une alpha à cause de ses origines. Le but de KatanaChi est de retrouver son véritable père et tout ce qu’elle a de lui c’est le katana qui avait donné à sa mère. Appartenant à deux sociétés différentes, KatanaChi est constamment déchirée sur le choix de retrouver les siens ou rester sur la surface.


Sozumo est aussi un personnage inventé, il remplace le 2e garde du corps du magistrat dans la série manga. Toutefois, il n’a pas la même fonction et il est marié à Saya.


Saya était au début un personnage secondaire. Finalement j’ai décidé de la mettre dans les principaux car c’était plus facile de composer avec elle dans certains passages. Elle devient l’amie de KatanaChi car c’est la seule présence féminine dans le centre.


Keisuke est également un personnage inventé,il est le médecin du magistrat et il tente de connaître les secrets médicinales de KatanaChi, mais elle ne le lui laisse pas faire.


Kyuzo a le même comportement que dans les séries, parle peu et solitaire. Mais il y a des passages qu’on lit ses pensées. Il est obsédé à combattre un jour cette mystérieuse femme et la trouve étrange parfois, mais la respecte, car elle a le sens de l’honneur. Cependant, il finit par avoir de fort sentiment pour elle à force de la connaître et à combattre à ses côtés.


L’intendant et le Magistrat sont les mêmes personnages de la série. Dans l’histoire, ils sont des personnages secondaires et ils tentent de localiser le peuple de KatanaChi. Ils ont une grand confiance en elle, mais ils n’arrivent pas contrôler ses excès de fureur. Pour eux, c’est une petite sauvage indomptable. Tout ce qu’ils savent de sa cité c’est ce que KatanaChi a bien voulu leur raconter. Mais KatanaChi ne parle quasiment rien de sa cité pour la protéger du monde extérieur.

Fluffy est le vaisseau à intelligence artificielle de KatanaChi. Sa maturité n’était pas complète, lorsque KatanaChi devînt une alpha. Fluffy se comporte parfois comme une enfant.


Aiko est un des mentors de KatanaChi. Il vient d’un autre clan. KatanaChi lui sauva dans le passé d’une mort certaine à cause des anti- corps particuliers qu’elle a dans son sang, à cette époque elle était seulement guérisseuse.Il est secrètement amoureux d’elle.


Ayla est l’alpha solitaire du Clan du Loup qui lui a tout appris des plantes et sur la guérison. Ayla a formé peu de disciple et elle apprit à KatanaChi tout ce qu’elle savait sur les plantes et comment tester les nouvelles espèces pour connaître ses propriétés médicinales et poisons. Pour KatanaChi est fut plus qu’un maître, elle la considérait comme sa mère.


Prologue

Quel est ce bruit? Le soleil est haut dans le ciel, il n’y a pas de

nuages. Ce n’est pas le sifflement du vent, car il n’y a pas de

montagne. Tout autour n’est que la vaste plaine du désert. Ma gourde

ne fuit pas, ce n’est dont pas l’eau qui coule. Encore ce bruit! Il

me tire les oreilles, il est agaçant. Mon vaisseau n’a pas fait de

bruit lorsqu’il est tombé en panne d’essence; il s’est simplement

crashé au milieu de nul part, dans ce désert rocailleux.


Une semaine. Une semaine de marche vers la cité de marchand Kougakyo. Oui, c’est bien ce que les paysans de ce village ont affirmé où chercher cette personne. Il se peut qu’il y soit encore, c’est la seule piste que j’ai. «Cette quête ne sera pas facile, ou jamais accomplie», m’a- t- il révélé. Tout ce ressemble ici. Qu’importe, il ne faut que suivre le coucher du Soleil pour atteindre la cité.


Bon là, je l’ai bien entendu cette fois ce bruit

- Ahhh j’ai tellement FAIM! bah j’vais me contenter d’une cigarette.



3 heures plus tard

Un bruit! Un bruit qui vient de la plaine. De la bouffe!!! en écailles... Non, tu n’as pas été assez rapide contre mon kunai petit lézard. Mais comment le cuir, ces broussailles ne tiendront pas une minute.


Biiiiiiuuuuurrrrrr (encore l’estomac qui gronde.)


20 minutes plus tard

C’était dégoûtant! Il fait nuit. Pas un nuage, la lune est si éclatante ce soir qu’on voit à peine les étoiles. Une chance que j’ai cette cape, elle me protège durant la chaleur du jour et du froid de la nuit. Encore une nuit, à la belle étoile, sans âmes qui vivent sur un plateau désertique que le vent balaie sans cesse.


Et un silence!

étouffant.



Chapitre 1

Le lendemain, au milieu de la mâtinée, je rentre dans la ville. Comme il y a des gens! Peu importe où, toutes les villes se ressemblent. Marchands, paysans, mercenaires, samurais et ronins, sont par milliers. Et des pickpockets à tous les coins de rue. Il y a tant d’odeur, carburants, épices, Biiiiiiuuuuurrrrrr... viande grillée.


De la bouffe!! Est- ce bien cette odeur Biiiiiiuuuuurrrrrr ( l’odeur le confirme).


- 2 yens SVP.

Deux brochettes au lézard grillé avec 3 baguettes de dango. Le lézard cuit a vraiment meilleur goût. Maintenant, je peux commencer mon enquête.



* * *



Le véhicule du magistrat traversa la ville, après avoir participé à un forum à de l’Empire, le magistrat devait rentré le plus rapidement possible pour la capture d’une bande de hors- la- loi, des marchands d’esclaves, qui ont fait de nombreux enlèvements dans les alentours: autant chez les paysans que dans les villes avoisinantes. Maintenant, il pense que la bande est à dans Kougakyo. Cependant, le bouchon de circulation les empêchait de passer. Le magistrat demanda:


- Qu’est- ce qui se passe?


Un garde du corps, un homme blond d’une vingtaine d’années portant sur lui un manteau rouge et une paire de katana sur son dos, s’avança vers les lieux. Il entendit, les gens parler qu’une bande de hors- la- loi avait poursuivi un jeune homme aux habits étranges et maintenant qu’il allait se battre seul contre tous.


- Appelez la brigade, dit une femme, ce n’est qu’un enfant. Ils vont le tuer!


* * *


10 minutes plus tôt


- ... Un samurai tu dis! Qu’est- ce que tu lui veux à ce Samurai?


- Cela ne regarde que moi. Alors connais- tu un as- tu déjà rencontré un Samurai qui correspond à cette description?


- Un Samurai qui a donné son katana à une

paysanne durant la Grande Guerre? Maintenant, il serait dans la

cinquantaine, tu dis?


- Oui


- Quel est son nom?


- Je ne sais pas. La seule piste que j’ai c’est qu’il a résidé ici. On m’a référé que vous trouvez de l’emploi aux ronins. J’ai vérifié ses dires auprès de plusieurs personnes que c’était le cas. Et vous m’avez affirmé de vivre dans cette cité depuis des années, que vous connaissez un bon nombre d’entre eux. Votre aide me sera utile à le retrouver.


- Oui, je peux t’offrir mon aide petit. Même, je peux aussi te trouver un très bon travail. Je suis un marchand, et je vends de la très bonne marchandise. Et je pense savoir qui sait. Je pourrais même t’y amener. J’ai une livraison à faire justement dans ce coin là.


- Je ne comprends pas...


- Ce qu’on t’as oublié de te dire c’est que tu es ma nouvelle marchandise et que tu vas sans doute me rapporter gros.


Clack (claquement de doigts)


Plusieurs hommes armés s’approchaient de lui en ricanant.


- Restes où tu es! Il ne faut pas abîmer la marchandise, héhé.


Le chef s’approchait du jeune garçon naïf

.

- Maintenant, voyons voir cette marchandise... Je veux voir ce visage.


Gardant sa capuche bien basse et une cape qui lui cachait le corps, ne

révélant à peine les pommeaux de ses katanas et ses bras. Le jeune homme, repoussa son adversaire sur ces hommes, créant une brèche et pris la fuite vers le centre- ville. Arrivé sur la route principale, il tomba dans un guet- apens.



Je suis mal tombé, on m’a piégé sans que je m’en rendre compte. Ils sont rusés, mais ils vont avoir une surprise qu’ils ne s’attendront pas. Voilà, je suis encerclé. 2 à droite, 4 à gauche, 3 derrière et leur chef en avant. Ah 10, ils ne sont pas très nombreux.



* * *

La foule regardait la tournure des événements. Les gens s’éloignèrent du conflit, peur d’être mis dans la bataille. Tous plaignaient le pauvre garçon, mais personne n’osa l’aider. Des bagarres de rues, dans la cité, cela arrivait fréquemment, mais cette fois-ci une atmosphère lourde planait et celui du centre était différent des autres.


Un samurai portant un habit rouge regarda la scène. Il compte 11 personnes: 10 en cercle et un au centre. Sûrement un règlement de compte. Son maître devait passer, il devait les disperser...


- Hahahahaha! Juste ça!


- Qu’est- ce que ce rire gamin?

- 10! Seulement 10! Vous croyez me battre avec une formation si basique.


Un des bandits se roua sur lui qu’il évita sans problème et en le propulsant vers ses camarades.


- Ça tombe bien, j’avais besoin d’un peu d’exercices. Essayez de ne pas perdre trop vite, je ne voudrais pas que ça finisse pendant le réchauffement.


- Ahhh tu te moques de nous, dit le chef de la bande, je vais te faire

ravaler ta langue et ce katana, je vais te l’enfoncer dans le coeur.


- Vraiment! Je croyais qu’il ne fallait pas abîmer la marchandise!, lança-t-il haut et fort afin que toutes les personnes présentent puisse entendre.


- Merde! dit l’un d’entre eux, on est démasqué!


- La ferme! Ils ne savent rien. Ce ne sont que des couards. Tuez- le!


À peine quelques minutes plus tard.

Le chef tomba sur le derrière ressentant une douleur au bas du ventre et tout

sur son côté droit.


Qu’est- ce qui se passe? Je suis paralysé et mon corps refuse de bouger.

Pourtant, je n’ai rien vu de ses attaques, il n’a même pas dégainé

une seule fois son arme.


- Qu’est- ce que tu as!? T’es fatigué ? se moqua l’étranger. Je croyais que tu voulais me mettre une raclée. Pas la peine de demander de l’aide. Tes amis dorment.


Le chef, massif, tenta de se relever. Le jeune homme, lui, gardait ses distances, il se sentait épié par quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui était dans la foule. Il l’a trouvé, du coin de l’oeil; il observa un homme grand portant un manteau rouge. Il sait que je sens sa présence, ça c’est un vrai guerrier. Voyant la distraction de l’adolescent et croyant à une opportunité, le chef se levait brusquement pour avoir l’effet de la surprise.

CRACK!!


L’homme tomba face contre terre, évanoui. La pression sur son côté droit était intense; voulant se relever trop vite, la masse de son corps à fait pression sur sa jambe droite et elle a fracturé son genou en mille morceaux. Si intense était la douleur qu’il en perdit connaissance.


De loin, Kyuzo a vu que cet étranger le remarquer. Il a observé la scène. Toute personne ordinaire n’aurait pas vu ces mouvements futiles et distraits. Il ne pouvait pas voir son âge, car il portait une étrange cape qui masquait sa silhouette ne faisant que montrer à peine les fourreaux de ses armes et ses bras. Il porte un capuchon qui masque aussi son visage qui lui descendait jusqu’au nez.


Il n’a daigné aucune arme. Intéressant! =)

Puis, il remarqua...


- Naaahhh, c’était trop facile, soupira le jeune homme. Je n’ai même pas eu le temps de m’amuser.! s’exprima-t-il en se croisant les bras avec ennui. C’est...


Il avait arrêté de parler.

Il y avait quelque chose d’anormal.


Chapitre 2

Un des dix hors- la- loi ouvra les yeux, il ne se souvenait pas d’être tombé et il ressentait une immense douleur aux côtes. Tous les autres étaient allongés à terre; même leur chef et il s’aperçu qu’une de ses jambes était positionnée d’une drôle de façon.


On l’a observé toute la mâtinée, depuis qu’il est rentré dans la ville. Un gamin seul, personne n’aurait su sa disparition. C’était la proie idéale. Et ce p’tit merdeux, nous a balancé à toute cette foule.


Le bandit était derrière, il sortit un fusil. En se relevant brusquement, visa la

silhouette blanche et tira. Le coup partit, mais il ne voyait plus que du noir.


* * *

Quelques secondes plus tôt

- C’était trop facile, c’est fou comme c’est décevant. Je m’attendais...


Ce samurai rouge, il a réagi! Je... Je sens quelque chose, quelque

chose dans mon dos. Danger! Impossible de contrôler mon corps! Il agi de lui- même.


Pivotant à 180 °, soulevant la jambe droite en même temps, son pied droit toucha une tête et un corps inerte s’effondra brusquement sur le sol; un son perçant et un objet rond perça l’air.


Les minutes passaient… Le silence était d’une lourdeur

Combien de temps suis- je là? Qu’est- ce que c’est que me dit cet homme?


* * *

La brigade arriva au même moment de la scène du coup de fusil. Le chef de la police n’en revenait pas de ces yeux. On leur avait signalé que des bandits menaçaient la vie d’un enfant. L’enfant avait lui- même dit que c’était des marchands d’esclaves. La brigade ne s’est pas fait priée d’attendre, on leur avait signaler des enlèvements d’enfants de toutes classes sociales dans la région était commis par des marchands d’esclaves. Un enfant a pu s’en fuir et il avait fourni une description détaillée de cette bande.


Le coup de fusil s’est déclenché et tout se déroula tellement vite. Plus vite qu’un éclair tombant du ciel pour fraccasser le sol.


Comment a-t-il pu réagir aussi vite? Ce n’était pas humain. On aurait dit une machine.


Le chef de la brigade le regarda. Il est incroyablement calme ou peut- être sous le choc. Même voir blessé. Cependant, il ne pouvait se prononcer, car cet enfant portait d’étranges habits. C’était la première fois qu’il voyait ce genre de vêtement: une cape blanche masquait son corps et avec un capuchon cachait son visage jusqu’à son nez.


Il a la taille d’une femme, sûrement un adolescent. Sa voix n’est pas grave et il ne semble pas avoir de signe de barbe. Il doit être bien jeune.


Lorsqu’il se rapprocha de lui, il remarqua le nombre exact de la bande reportée. La description leur correspondait, c’était bien ce groupe.


- Jeune homme, comment vous appelez- vous? D’où venez- vous? Jeune homme? demanda le chef de polcier.


* * *

Qu’est- ce qu’il me veut celui- là? Me cherche- t- il?


Il recula, et ce mis en position batto.


* * *

Kyuzo suivit la scène. Les réflexes de cet étranger étaient incroyable. À peine avait-il senti une présence que son corps s’est mis à bouger très rapidement. Le choc tua sur le coup son assaillant. À bout portant, il a eu de la chance d’avoir reçu que le frôlement de la balle. Cependant, Kyuzo remarqua quelque chose d’anormal. Il était trop calmeun instant et tout d’un coup aux aguets. Et le voilà près à dégainer son arme contre le chef de la brigade du magistrat en se position en batto. Puis, il vit des gouttelettes de sang sur son col.


* * *

Le chef de la brigade stoppa. Ensuite, il remarqua un liquide coulé de son bras de ce jeune fougueux. Du sang! Aux aguets, le jeune homme ne broncha pas, prêt à dégainer à tout moment. Puis, l’enfant vit un élément de surprise dans les yeux de cet homme. Il regarda vers son bras et vers son côté. C’est à ce moment qu’il remarqua du sang, son sang. Et se redressa et dit:


- Je vois, c’est à cause ça,.dit- il abandonnant la position d’attaque en ayant les idées plus claires.


Il porta sa main vers son oreille droit. Examina et palpa. Après une minute, il ajouta:


- Elle n’est pas percée, j’entends maintenant.


Le chef de la brigade était déconcerté. Il a l’air si jeune, mais il semblerait qu’il est beaucoup d’expériences.


Il lui a fallu quelques secondes pour comprendre et déterminer que je n’étais pas une menace. C’est en m’observant qu’il a deviné que je fixais

quelque chose de louche. Mais que fait- il?


Portant son bras droit blessé à sa bouche, il suçait le sang d’où le flot coulait le plus. En regardant le policer, il pivota sa tête de côté et cracha le liquide rouge sous un jet toujours avec la capuche baissée jusqu’au nez. Il procéda plusieurs fois l’opération.


- Arrêtez! Vous allez vous rendre malade. Nous allons vous amener à un médecin pour vous examiner.


Portant à sa bouche quelques feuilles séchées qu’il tira d’une sacoche accrochée à sa ceinture, sous la cape, il déclara en mastiquant les herbes:


- J’en ai nul besoin.


Sur ce, il retira de sa main gauche, les herbes broyées pleines de

salive et les appliqua sur son bas blessé et ajouta:


- Je viens de finir de la traiter.


Ébahi, le policier demanda:


- D’où viens- tu enfant? Quel est ton nom? Je n’ai jamais vu quelqu’un comme

toi et tes habits me sont étrangers? Que viens- tu faire par ici?


- Cela fait beaucoup trop de questions? Mais je répondrais ceci: je m’appelle KatanaChi.


Et KatanaChi se retourna et disparu en quelques sauts dans les quartiers de la ville.


Les yeux hors de leurs orbites:


- «Lame Ensanglantée», se répéta le chef de la brigade.


Chapitre 3

Sur le plus haut sommet de Kougakyo, le magistrat écouta le rapport du chef de sa brigade. La capture des marchands d’esclaves est le résultat d’une victoire d’un jeune adolescent. Tout le long, le magistrat était dans son véhicule lors de l’incident. Un incident qui dura moins d’une heure. Des civils avaient reportés à la brigade que des hors- la- loi s’en prenait à un enfant, que cet enfant a proclamé: «Je croyais qu’il ne fallait pas abîmer la marchandise» en réponse faite par une menace du chef de la bande. Le chef de la brigade ne pouvait pas être certain de l’âge, car il portait d’étranges habits qui cachaient son physique. Sa maturité et son expertise étaient à couper le souffle pour quelqu’un de si jeune.


Il dit:

- Ce garçon a déjà les mains couvertes de sang!, rappelant à tous le nom du jeune homme.

- Maintenant, où est- il? demanda le magistrat intéressé à ce nouveau personnage.


- Nous l’ignorons. Nous avons perdu sa trace.


Le magistrat réfléhi un moment et parla avec réflexion:

- Il y avait une prime sur cette bande. Ce garçon était un sûrement un chasseur de prime? Mais normalement les chasseurs de prime réclament leur dû. S’il n’est pas là pour la prime comment a- t- il pu débusquer ces criminelles que personne avant lui n’a réussi à avoir.


L’intendant, un ancien samurai, répondit selon un sondage de la population avant la bagarre:


- Selon nos informations, cet étranger cherche quelqu’un, un samurai.

On pense, à la confusion de sa taille, les kidnappeurs croyaient que c’était une proie facile, car il était seul. Ils l’auraient piégé, mais ils se sont pris au mauvais gamin.


Le magistrat continua:


- À peine est- il arrivé que toute la cité ne parle que de lui. Un talent de s’être trempe est rare. Kyuzo, tu as vu ce combat de rue, comment est- il?


- Très fort. Tous furent mis hors service sans qu’il utilise son katana.


L’intendant déclara:


- Un jeune samurai qui n’utilise pas un sabre. Pourtant, il a menacé le chef de la brigade.


- Il était en état de choc. Son corps a réagi à sa place lorsqu’il a dévié le coup de fusil. Il a utilisé du Kenpo.


- Oui. confirma le chef de la brigade. Il était anormalement calme. Son regard fixait le vide, à en faire glacer le sang. Et il ne m’entendait pas. Il est resté sourd quelques minutes.

- Sûrement un ninja. ajouta l’intendant. Ce sont des experts dans plusieurs arts martiaux et les plantes n’ont aucun secret pour eux.


- Il y a un poste vacant, et je cherche justement un deuxième garde du

corps. Aussi puissant que toi Kyuzo. Avec sa réputation déjà établie, quelqu’un comme lui se fait vite remarquer. Trouvez- le- moi! Je ne veux pas que quelqu’un d’autre l’embauche.


* * *


C’était le milieu de l’après- midi, KatanaChi changea d’apparence et cacha ses vêtements.


Un ruisseau, enfin si on peut appeler ça un ruisseau. L’eau est potable. Me revoilà habillée comme tout le monde. Bon, ils sont un peu différents des gens ici, mais au moins ils ne m’ont reconnaîtrons pas sous cette apparence. C’est juste cette blessure qui peut me trahir, je peux affirmer que je suis tombée.


Oui, je suis tombée de haut, il me faut d’autres blessures, des blessures d’une chute.


Après sa chute de l’étage et de l’escalier, toute personne verra bien que la blessure au bras, qui est à noueavu ouverte, serat le résultat d’une chute. Les bleus et cette entorse en sont la preuve. KatanaChi buvait de l’eau qu’elle infecta en mettant une sorte de drogue qui augmente rapidement la température du corps. Cette sorte d’algue violette n’existe seulement à un seul endroit, là où elle a grandit. Souvent, on confond les effets secondaire avec de la fièvre, une personne qui ne connaît pas les signes d’apparence de cette drogue croit que la victime ou le consommateur délire, alors qu’en réalité il part en transe. Cependant, ces effets secondaires peuvent être autant négatifs que positifs, nous pouvons revivre d’anciens souvenirs oubliés et ne plus nous en rappeler après la transe.


Malade et sous cette apparence, ils ne feront jamais le lien. Je dois quitter ces lieux maintenant et me fondre dans la foule.


La drogue faisait déjà son effet, elle eut un vertige et tomba en transe. Il fait froid dans cette ville. Cette ville en acier, de vieux vaisseaux de guerre. Sans s’en rendre compte, elle s’endormit dans le froi, sous des frissons en une posture résultant d’une chute.


Au même moment, le magistrat ordonna à sa brigade de reporter et ramener toute personne ayant une blessure au bras droit correspondante à celui du jeune homme à la cape blanche. Le magistrat et ses hommes pensaient bien qu’il voudrait se fondre dans la foule et pour se masquer des apparences, vaux mieux porter d’autres habits.


* * *

Le soir s’installa, les rayons du soleil se faisaient rares. Personne n’avait vu le jeune étranger. Les brigades ont fouillé toute la ville, ils ne trouvèrent rien. On aurait dit qu’il s’était volatilisé. Apparemment, il avait quitté la ville.


Kyuzo se dirigeant vers la résidence du magistrat et il vit une allée. En réfléchissant, on n’avait pas inspecté ces lieux. Marchant près du bord, il vit une silhouette à l’étage plus bas, couchée en positon de chute. Il était en garde, souvent des petits voyous utilisaient ces quartiers pour faire des leurres. Cependant, il n’avait personne d’autres. S’approchant de la silhouette, la personne avait bel et bien perdue connaissance. Il l’observa et il vit une blessure au bras droit, très semblablement à celui qu’il recherchait.


Mais quelque chose clochait, c’était une femme adulte. Inspectant les lieux et les traces, il concluait que c’était bien une chute qui avait provoqué cette blessure. En plus, la blessée est recouverte de bleus et une entorse à une cheville confirmait le résulta d’une chute grave. Il remarque une tuile coupante sur le bord de l’escalier. C’est surement cette tuile qui a causé cette entaille. Le bras est infecté; contrairement au garçon qui a traité la sienne, alors que cette femme su de fièvre.


- Si elle est reste à cet endroit dans cet état, elle va mourir de froid. se disait- il.


Même si ce n’était pas le garçon qu’il recherchait, c’était la seule personne qui avait une blessure similaire. Mais il y avait quelque chose de louche. Il avait déjà vu cette femme quelque part, mais où? Pourtant, c’était la première fois qu’il la voyait.

* * *

- Un adolescent avec une cape blanche, des katanas, une sacoche médicinale. Ça se remarque! pestait le magistrat. Tout ce qu’on a c’est une femme qui a eu un malheureux accident.


Le médecin sortit de la chambre.


- Elle est stable, ce qui est étonnant, je m’attendais à ce qu’elle ait une commotion cérébrale. Elle n’a rien grave, sa vie n’est pas en danger. Cependant, sa fièvre est anormale, sa plaie au bras n’était pas si infectée pour causer une si haute température, et je n’ai décelé aucun virus ou de poison dans son sang. Je n’ai jamais vu ça, elle doit avoir une faible constitution.


Il donna des instructions à la servante qui allait s’occuper d’elle.


- Mélange ceci avec du thé vert et fais- là lui boire lorsqu’elle se réveillera. Fais- lui régulièrement des compresses d’eau froide pour baisser sa température, si elle grimpe encore, il va falloir de mettre de la glace sur son corps. Si elle a des vomissements réguliers, convoque- moi sur le champ.


Saya eut des instructions aussi de la part de l’intendant de leur faire

porter un message lorsqu’elle se réveillera, il fallait l’interroger.



* * *

Au milieu de la nuit, KatanaChi se réveilla dans un endroit qu’elle ne connaissait pas... Elle était dans une sorte de pièce rectangulaire sans porte. Il y a avait un petit cadre au bas d’un mur, en papier, entouré de bambou. Regardant autour, elle se demanda comment elle a pu se trouver là alors qu’elle n’en avait pas le moindre souvenir de cette pièce.


Sa gorge lui chauffait, elle avait sans doute un peu trop exagéré la dose dans l’eau. Elle se souvenait de vertiges, et elle s’était étendue.


Ce n’est pas vrai, je me suis endormie, j’aurais pu mourir de froid. Ce n’était pas le plan et j’avais commencé à traiter mes blessures pour pouvoir facilement me fondre dans la foule.


- Ou suis- je? Comment suis- je arrivée ici?


- Tu es chez le magistrat. Un de ces hommes t’a trouvé et t’a ramené

ici.


Pivotant la tête, elle remarqua un homme en uniforme et une femme avec un plateau, trempant un tissu dans de l’eau. Ils n’étaient pas dans la pièce plus tôt.


Comment sont- ils entrés? commença- t- elle paniquée. La femme, une servante, tordait le tissu pour enlever l’excès d’eau, plia le tissu humide et le déposa

sur le front de la femme.


- Ne crains rien, je suis Sozumo, le chef de la brigade de la ville. Et voici, Saya, elle a veillé sur toi, depuis que tu es là. Comment tu t’appelles? Qu’est- ce qu’il t’est arrivé.


Voulant parler, toujours étendue sur le sol, KatanaChi eut une crise de toux. Saya lui souleva la tête portant à ses lèvres lui donna le médicament avec du thé vert.


C’était un leurre, KatanaChi devait trouver un nom et vite.


Je sais celui- là est parfait, je vais prendre ce nom.


- ...je m’ap... je... m’appelle... suis... je, disait- elle essoufflée. Je m’appelle Aiii... Ayla.


- Quel étrange nom! dit- il. Ayla...


Jesens les effets de la drogue, je vais encore replonger en transe. Puis, KatanaChi retourna dans les vapes. Sozumo sortit de la pièce laissant les deux femmes dans la chambre afin que Saya puisse changer les bandages. Il n’avait pas eu le temps d’apprendre grand- chose sur elle.


L’intendant lui interpella,


- Qu’a- t- elle révélé?


- Rien! Elle est retournée dans les vapes, je n’ai appris que son nom:

Ayla. C’est la première fois que je la vois, mais il me semble que

je l’ai déjà vu quelque part. Je verrais ça demain, quand elle

sera moins faible.


KatanaChi sombra dans un sommeil agité. Saya s’occupa d’elle du mieux qu’elle pu. Ce n’est qu’au petit matin que la fièvre tomba, libérant la jeune femme de ses délires. Saya, épuisée, demeura toute fois près d’elle au cas où un autre cauchemar vient troubler la malade. Accompagné avec Sozumo, le magistrat voulut prendre des nouvelles de son invité. En entrant dans la pièce, Sozumo découvre deux femmes du même âge, l’une étendue, l’autre assise accotée sur un mur, toutes les deux endormies.


Souriant vers la femme qui a épousé, Sozumo secoua légèrement Saya pour l’éveiller, en lui disant à l’oreille.


- Mon amour, va dans l’autre pièce en face. Il y a un matelas pour toi, vas te reposer.


Saya lui sourit:


- Ayla a déliré toute la nuit, ces cauchemars l’ont rendu plus faible. Sa fièvre vient de tomber, après quelques heures, elle ira beaucoup mieux. Tu pourras lui poser toutes les questions que tu veux.


En début d’après- midi, KatanaChi se réveilla de nouveau. Saya de nouveau présente à côté d’elle, l’aida à s’asseoir et lui donna une soupe miso. Sa gorge ne lui faisait plus souffrir, la drogue lui a causé des visions de son passé et des transes. Elle n’avait pas beaucoup dormi durant la nuit


.- Reprenez des forces. Le chef de la brigade va venir vous questionner dans quelques instants. Les affaires civiles, c’est lui qui s’en occupe.


KatanaChi silencieuse lui obéit. Elle était assise dans un étrange lit, une

couverture épaisse à même le sol. Sur le côté, elle vit ses vêtements lavés et pliés. Elle se leva et les remis. Pendant ce temps, Saya roula le matelas et les couvertures et les serra dans une boîte au fond de la pièce.


KatanaChi se rassis en face de Saya.


- Merci. Votre présence m’a rassurée la nuit dernière. J’ai cru que quelque chose de grave m’était arrivée quand je me suis réveillée la première fois ici.


KatanaChi eut un sursaut! Les yeux écarquillés, elle vit le cadre bougé, non

glisser de côté. À l’intérieur trois hommes en sortirent: le

magistrat Ayamaro, l’intendant et le chef de la brigade. Tous furent

surpris de son étonnement, n’avait- elle jamais vu de porte

glissante? KatanaChi était encore en transe, mais un sentiment de

mise en garde, une peur soudaine lui envahissait.


- Ayla qu’as- tu?, demanda Saya.


KatanaChi ne répondit pas, reculant en fixant ce drôle de cadre, ne prêtant aucune attention aux nouveaux venus. Cette chose, elle en avait vu une quelque part. Elle était ancrée au plus profond de son être, elle l’avait oublié. Il lui resta quelques résidus de la drogue dans son système. Cette même drogue était utilisée pour monter la température corporelle du corps pour simuler de fausses fièvres. Normalement, on la prenait lors de certaines cérémonies pour parler avec les esprits protecteurs. La personne était somnambule à la fin et réagissait comme si elle était éveillée, quelquefois les personnes faisaient d’horribles crises qui peuvent baiser ou monter la pulsation cardiaque. Dans tous les cas, cette drogue ne tuait pas, elle ne fait que simuler des réactions chez les personnes, sans qu’elle s’en rendre compte. Elle permettait de se rappeler d’anciens souvenirs, autant de bonnes que de mauvaise. Son avantage, elle était indétectable aux prises de sang.


Dans son enfance, ce cadre en papier recouvert de bambou, lui rappela le souvenir le plus terrifiant qu’elle a connu. Une vision lui est apparue, un souvenir du passé. Il faisait sombre et froid, elle a 8 ans, elle était perdue. L’eau était tout autour d’elle, elle était dans une pièce vitrée, l’éclairage ne fonctionnait pas très bien dans cette zone de la cité, l’air était aussi plus rare. Il y avait une porte glissante, elle s’y dirigea et dépassait la porte. À cette époque, elle était naïve et elle ne savait pas ressentir les éventuels dangers. Soudain, un tentacule gluant lui agrippa la main et l’entraîna dans les ténèbres, et dans les eaux froides.


Ils virent le comportement de la jeune jeune. La peur l’avait paralysée, elle était dans un état second. Toujours une fixation sur la porte. Elle regardait droit devant elle.


- Qu’est- ce qu’il y a? demanda l’intendant en s’approchant en face d’elle. Elle ne me voit pas, elle est ailleurs.


Il lui prit au même moment de la vision sa main, KatanaChi la pris pour une tentacuke. Les effets de la drogue amplifiaient sa réaction et sa peur. Lorsqu’elle senti une main agrippée la sienne, elle poussa un cri terrifié. Retombant à la renverse, la tête sur le côté gauche, fixant de ses yeux ouverts, les autres personnes. Après quelques secondes, le garde remarqua que ses yeux étaient dilatés. Il s’approcha et il écouta.

- Elle ne respire plus!


Il palpa l’artère principale de son cou et il ne sentait pas de pulsations cardiaques.


- C’est son coeur, il a arrêté.


Il s’empressa de faire un massage cardiaque. Il n’en a pas fallu longtemps, pour qu’elle reprenne une bouffée d’air. Elle se releva brusquement.


Elle regarda autour d’elle, elle ne savait pas où elle était.

-

Qu’est- ce que...? fit- elle.


- Tu as eu une crise, après avoir fixé cette porte. Tu étais terrifiée.


-

Je ne m’en souviens pas. Qui êtes- vous? C’est quoi cet endroit? Les deux hommes la fixaient et ils voyaient qu’elle ne mentait pas.


Une fois la drogue diluée, ces effets secondaires partent et toutes les expériences pendant et durant sont oubliés comme si elles ne se sont jamais produites.


Saya lui questionna


:- Quelle est la dernière chose que tu te souviens?- J’ai perdu pied sur un escalier.


* * *


Ils parlèrent à la femme qu’ils recherchaient un jeune adolescent revêtit d’une cape blanche portant le nom de KatanaChi. Depuis l’incident d’hier, on ne l’avait aperçu nulle part. La seule chose qu’il avait une blessure au bras droit, semblable à la jeune femme. Les hommes la questionna comment avait- elle reçu ces blessures. Elle leur répond qu’elle s’était blessée en tomba d’une mauvaise chute en début d’après- midi. Cette femme ne savait absolument rien de ce jeune garçon, apparemment, elle avait perdu connaissance durant

l’incident. KatanaChi leur remercia de l’avoir sauvé et elle pouvait partir.


Saya lui montra la sortie. Elle lui raconta ce qu’il s’était passé, carKatanaChi n’en avait pas le moindre souvenir, mais elle savait que la cause de tout ça était la drogue.


- Qu’ai- je vu?


Saya lui amena au docteur pour l’examiner. Le médecin releva à Saya qu’il n’y avait aucune séquelle, qu’elle était en bonne santé. Lui- même était étonné

de la rapidité de son rétablissement.


- Je vais t’accompagner jusqu’à chez toi. Tu sais tu es couverte de bleu. Si ton mari te bat, tu peux informé mon mari. C’est lui le chef de la police.


- Ce n’est pas nécessaire. lui sourrit KatanaChi


- Tu sais tu es couverte de bleu. Si ton mari te bat, tu peux informé mon mari. C’est lui le chef de la police.


- Je ne suis pas mariée. Je n’ai personne dans ma vie. Je suis simplement maladroite.


- Raison de plus pour t’éviter un soucis pendant ton retour.


- Merci Saya.


Il lui fit une accolade et partie.


Kyuzo, rentrant dans la résidence et vit les femmes. L’une était Saya, l’autre s’éloigna en boitillant. Elle portait un bandage blanc.


Bon finalement, je n’ai pas compris ce qu’ils me veulent. =) Tiens, on essaie de me pister. Bonne chance!


En quelques minutes, Saya perdit la trace de la femme.


Retournant plus tard, où on l’avait trouvé, prenant garde qu’elle fût seule, KatanaChi reprenait ses affaires qu’elle avait cachées. Dans une ruelle à l’autre bout de la ville, elle se changea, remettant ces habits de la veille et en faufilant sa cape blanche, laissant peu paraître ces katanas et ces bras; la capuche près du nez. Elle détruisit les autres vêtements.



Chapitre 4

Kiiiiiiuuuuurrrrrr (bruit d’un ventre affamée)


Sous un pont, l’odeur de la truite rôtie au feu attira un visiteur. À peine fut-elle tournée pour prendre de l’eau, une boule de poils noirs agrippa le poisson qui rôtissait.


- Hé toi! C’est mon dîner ça! Redonne-le-moi!


- Grrrii.. Miiiiaaoww. hisshh.


- Allez!!


-Miaiiww


-Owwww. Saleté. T’as des griffes.


-

Miaowwwwwwwww. Shiiiii.


En ce battant, avec ce redoutable adversaire, KatanaChi glissa sur une

flaque d’eau et tomba. Son voleur disparu avec ce qui était censé être son repas.


Biiiiiiuuuuurrrrrr...

Bliourrrrrrrr


Ça fait une semaine que je suis ici, à Kougakyo.


Biiiiiiuuuuurrrrrr... iourrrrrrrr.


Toujours vêtue de sa cape, elle rentra dans un bar. Il lui resta assez d’argent pour un oeuf. Au fond, du bar, trois voyous appartenant à un syndicat harcelaient une servante; le patron des lieux les pria de sortir. Et une bagarre éclata. Une équipe de la brigade étant sur le quartier, fit son entrée et tenta d’arrêter le conflit entre les hommes, un des voyous fut repoussé par un garde qui percuta quelqu’un habillé en blanc.


KatanaChi n’écoutait pas aux alentours, elle se fichait complètement des détails qui l’entouraient. Biiioooourrrrrrrr. Toute son attention était sur cet oeuf, elle le brisait en deux, et renversa le jaune d’oeuf de coquille en coquille pour enlever le liquide autour. Il lui fallait de la concentration pour accomplir cette tâche.


Quelqu’un la percuta. Le jaune d’oeuf n’était plus dans les coquilles. Il était tombé sur elle, et glissa par terre. Biiouurrrr


Le voyou se releva pour attaquer le garde, sans le voir il reçut un coup de poing au visage sur le côté qui le fait tomber par terre. Relevant la tête, il vit quelqu’un portant une cape blanche, qui cachait son corps.


- T’es qui toi? C’est quoi ton problème?


- T’as fait tomber mon oeuf!


- Hein??


- T’as fait tomber mon oeuf, j’avais besoin de cet oeuf. Kiiiiiuuuuurrrrrr... Ta petite bande misérable et toi, vous allez me le payer.


Tout de suite après, elle sortit les trois sacs de vidanges amochés hors du bar.


- Tu vas voir, tu vas nous le payer.



Ils virent sont regards noir qu’elle dégageait.


- Non, rien! On a compris!, et ils prirent la fuite en courant.



Biiiiiiuuuuurrrrrr...

iuuuuurrrrrbrrbrrbrrbrbrrr.


La patrouill, le reconnu. On informa Sozumo que le garçon fut retrouvé. Il porta à son bras droit un bandage noir. Le chef de la garde alla sur les lieux, il vit le jeune adolescent assis au bar se faisant une boisson. On lui raconta l’incident qui s’est déroulé dans le bar un peu plus tôt. Il s’était mis en colère contre eux pour un jaune d’oeuf.


Le patron content que la vermine soit partie offrit un verre à cet étranger.


Sozumo l’interpella en allant près de lui:


- Les enfants ne peuvent pas boire.


- Parce que ça ressemble à de l’alcool ça! répliqua KatanaChi.


- Tu es bien bougon!


- Aiie! On m’a volé ma bouffe, deux fois aujourd’hui! Fichez- moi la paix. J’ai pas envie de perde le troisième, sinon vous connaîtrez ce que signifie le mot: colère!


En disant ces mots, elle se fit une recette qui levait le coeur à base de jaune d’oeuf, de jus d’orange et de lait en ajoutant quelques épices. Le chef de la garde, ayant déjà vu les exploits de cet étranger, le laissa faire.


Comment quelqu’un ayant des sens si développés a pu se faire voler deux fois dans la journée?


Il entendit un son aigu Biiiiiiuuuuurrrrrr... :)


Il comprit alors que ça venait du ventre affamé de l’étranger.


C’est dont ça! Il est affamé, il doit vivre dans la rue. Je suis sûre qu’il acceptera sans hésiter la proposition du magistrat.


Après avoir terminée la préparation de son breuvage, elle l’avala d’une traite. Les personnes autour en eurent un haut le coeur.


Comment peut- on avaler une mixte pareil??


- J’ai appris qu’on me cherchait. Qu’est- ce que vous me voulez?


KatanaChi sortit de la poche une cigarette, et prenait son temps à la fumer tout en écoutant le chef de la garde.


Le magistrat, qu’est- ce qu’il me veut? Je ne suis pas d’humeur, mes recherches n’aboutissent à rien.


Elle décida de se lever et suivre le garde.


* * *

Agenouillée dans la salle de réception, KatanaChi portant toujours sa cape dissimulant parfaitement son corps et sa capuche baissée jusqu’à son nez, on voyait seulement le mouvement de ses lèvres et le haut de son cou. En face d’elle, une distance d’un demi- mètre, le magistrat était au centre de l’estrade, accompagné sur ses deux côtés, Sozumo, le capitaine de la brigade de Kougakyo et l’intendant à sa droite et le garde du corps Kyuzo à sa gauche.


Le magistrat était intrigué, il observa ce personnage toujours recouvert de sa cape. Une cape d’un blanc éclatant.


Comment a- t- il fait pour se cacher habillé ainsi?


Il finit par prendre la parole.


- Étranger! Chaque fois que tu participes à une bagarre, on ne parle

que de toi dans tout Kougakyo. Descends ta capuche pour que je puisse voir ton visage.


KatanaChi lui répondu dans une langue que les personnes présentent n’ont

jamais entendu.


- Dans tes rêves bonhomme!! en pivotant la tête un peu sur le côté droit. Elle se sentait indignée laissant échapper un Tsss, ce n’était pas sa journée. Non, mais pour qui se prend celui- là?o0 Et c’est quoi ces manières, ces usages sont vraiment grossiers.


Qu’est- ce qu’ils ont? Je n’ai rien dit de spécial. Ohhh c’est vrai seul mon peuple connaît les anciennes langues et les parle toujours. Eux, ils ne connaissent que le japonais.


Le magistrat interloqué ajouta:

-

Qu’as- tu dit?


- Dans tes rêves bonhomme!!, en le disant fortement et en japonais! Vos coutumes sont bizarres! Qui est vous?


- Comment? se surpris le magistrat.


- Je n’ai pas à me montrer à quelqu’un que je ne connais pas, surtout à quelqu’un d’aussi grossier! Alors qui êtes- vous et que voulez- vous?


Le magistrat ne s’attendait pas à un tel affront.


- Tu es bien audacieux! Sais- tu à qui tu t’adresses?


- Non et je n’en ai rien à foutre!


L’intendant prit la parole d’un ton menaçant:


- Ravale tes paroles! On ne parle pas comme ça à Ayamaro, le

magistrat de Kougakyo de cette façon!


L’ignorant,elle s’adressa au magistrat:


- Je ne comprends pas ces manières? Vous avez bien d’étranges coutumes! D’abord, vous me faites suivre et me traquer. Vous envoyez des armoires à glace pour faire votre besogne, plutôt que venir parvous- mêmes. Vous m’accusez de troubler l’ordre, alors que dans toutes villes, il y aurait tout le temps bagarres de gang. En plus l’autre jour, je vous ai rendu service en mettant hors d’état de nuire des hors- la- loi. Bien que c’est auprès des dealers qu’on obtient des réponses potables, ceux- là m’ont agressée et je me suis défendue. Ensuite, je suis pistée comme un criminel, vous envoyez vos chiens pour une raison que j’ignore. Non, je ne vous comprends pas?! Vous dirigez cette ville, mais je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi grossier!


Les yeux écarquillés, le chef de la garde était de plus en plus étonné. La maturité de ce jeune homme était étonnante. Tout à l’heure, il a dit quelque chose que personne n’a compris, ce n’était pas du japonais. Il doit venir de loin, de très loin. Il doit avoir une bonne raison ne pas vouloir se découvrir.


Serait- ce une coutume de chez lui?


Derrière, un garde choqué en avait assez. On ne parlait pas de cette façon au magistrat. Cet étranger devait apprendre une leçon, peut importe son âge ou d’où il vient. Ici, on obéit au magistrat que l’on le veuille ou non. À peine fut- il un pas pour arracher la cape, KatanaChi changea de ton:


- Est- ce que tu cherches à me déshonorer? Restes en arrière ou perds la vie!


Kyuzo sentit que la menace n’était pas en l’air.


Comme au premier jour, il a un grand sens développé à sentir ce qu’il a autour de lui et un sens poussé de l’écoute. Cette fois, il a deviné ce que ce garde avait l’intention de faire.


Tous observèrent le jeune homme, voyant comment il allait réagir. Ces vêtements cachaient bien son physique et on ne pouvait déterminer son âge. Sa voix indiquait qu’il était encore très jeune, mais il avait déjà acquis une grande expérience sur le terrain. C’était un vrai combattant, ninja ou samurai, il était très fort. Ne prenant pas au sérieux l’étranger, pensant que ce n’était que du bluff, le garde choisit de continuer. À cet instant précis, un kodachi se planta dans la gorge du garde en le clouant au mur au même moment. Ne sachant pas ce qu’il était arrivé, voyant une main qui pointait en sa direction, l’homme était déjà mort.


Le geste fut rapide, maintenant, ils savent qu’ils sont à ma merci à tout instant.


- Cette machine n’avait qu’à tenir sa place. Ces cyborgs sont vraiment de piètres qualités.


L’intendant maintenant, en était sur, il avait s’en doute connu la guerre. Dans ce cas, il est plus vieux que l’on pense. Toutefois, il ne connaissait aucune cité ayant un accoutrement de ce genre. Ayamaro ne savait plus s’il avait bien fait de faire venir ce jeune homme ici. Pourtant Sozumo, dans son dernier rapport, disait qu’il avait participé dans une bagarre pour de la nourriture. On supposa qu’il vivait dans la rue.


Quel est ce bruit?


Tchiiiiourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr



Oh non! Mon booste n’était pas assez fort. Chiiii... Biiiiiiuuuuurrrrrr. Hun, pourquoi me regardent- ils de cet air? Biiiiiiuuuuurrrrrr. Non, ne me dis pas que cette salle a fait écho. Ils ont tous entendu ça. Comme je suis gênée! 0___0’


Kyuzo prit la parole,


- Il a faim. Ça s’entend jusqu’ici. :)


L’intendant poursuivit:


- Avec tout ce bruit, je suis du même avis! :) Alors, comme ça tu as

faim?


- (Oo’) tsss Je ne vois pas de quoi tu parles

Tchiiiiourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr Ah!! :’(


- Ce n’est pas l’avis de ton estomac!


- Ouais et alors? C’est comme ça quand on est cassé! -___-


- Pour quelqu’un qui ressens l’intention de ses ennemis, je me demande

comment on n’a pour te voler ta nourriture.


- Ihhhsss, C’était... hmmm ... un redoutable adversaire... malgré sa

taille.


Le magistrat Ayamaro était intrigué et l’interrogea qui était le

voleur


- Alors il a eut de la chance! Ça m’étonne que ce voleur ne s’est pas vanté après cet exploit et ruiner ta réputation.


- Ben... il était plus rusé... une petite boule noire avec des griffes... avec une puissante mâchoire...


Unchat!!!! pensèrent-ils. comme c’est amusant!


Le chef de la brigade prenait la parole:


- Pourquoi nous ne montres- tu pas ton visage?


- Comment osez- vous m’offenser aussi directement! C’est déjà scandaleux que cette chose ait voulu me déshonorer!


- Comment ça te déshonorer? Expliques- nous.


- Il la voulu me vaincre en voulant ôter ma protection. Seul ceux de mon clan et ceux que j’ai une confiance absolue ont le privilège de voir ma véritable identité. C’est aussi le cas, pour tous les autres clans. Cette cape indique mon rang et le clan dans lequel j’appartiens. Elle est ma seule véritable protection contre d’éventuelles ennemis. Comme ça je peux me fondre dans la population sous ma vraie forme sans que l’ennemis puisse me reconnaître.


Le magistrat, connaissait toutes les villes et tous les villages de l’Empire. Une cité ayant une tradition semblable, il en avait jamais entendu parlé. Il comprenait maintenant, pourquoi l’attitude de l’étranger.


Il reprenait la parole:


- Tu es ici que peu de temps et toute la ville ne parle que de toi. Les gens disent que tu es un fantôme et te nomme Lame Ensanglantée. Je connais toutes les villes et tous les villages de l’Empire, je ne connais pas de cité ayant des coutumes comme les tiennes. D’où viens- tu Lame Ensanglantée?


- C’est KatanaChi et je viens de l’est.


- Il n’y a pas de cité à l’est, seulement des villages.


- Alors c’est que vous n’êtes pas allé assez loin.


- C’est l’océan.


- C’est ce que j’ai dit! Vous n’êtes pas allé assez loin.


Impossible ,il n’y a pas d’autres terres au-delà de l’eau. Toutes les autres cités sont dans le ciel.


L’intendant trouva qu’il était plus qualifié que la plupart des gardes ici. Il est sans doute aussi fort que lui.


N’est- ce pas Kyuzo? Tu parles peu, mais je sais ce que tu as dans la tête, tu aimerais bien le défié. Tu as vu ce qu’il était capable et, maintenant, il nous a montré qu’il a d’excellents réflexes. Il manque un peu de tact, mais il sera une bonne recrue.


Le magistrat était convaincu. Peut importe d’où ce qu’il vient, le résultat est le même. Il le veut comme dans sa garde personnelle. ll est un peu naïf, mais il apprendra.


- Si je t’ai fais venir c’est pour te proposer un poste comme garde du corps. Nous sommes d’accord! Tu as les compétences pour devenir un excellent garde. Tu auras un salaire, un toit sur la tête et nourris. Qu’en dis- tu?


- Je vois.


Illaissa KatanaChi prendre son temps. Lorsqu’il fit référence, tête baissée, il allait se prononcer. Allait- il accepté? Un poste comme ça n’était pas donné à tout le monde.


- Je vous remercie de me proposer un tel emploi.


-Parfait! se dit Ayamaro


En relevant, la tête KatanaChi continua:


- Mais je me dois de le refuser.


L’expression du visage de Ayamo changea.


- N’importe lequel ronin accepterai une telle proposition! Pourquoi

refuses- tu?

- Je suis dans une quête et c’est sur mon honneur que je dois l’accomplir.


- Peux- tu nous la faire partager?


- Je cherche quelqu’un...


KatanaChi sorti de son vêtement un katana au fourreau argent avec le pommeau en jade. Le tenant en équilibre horizontalement devant elle avec un bras portant un bandage noir, elle continua,


- ... à cause de ceci.


Ce katana était très esthétique. On remarqua que le jeune homme avait du mal à le tenir, il devait être très lourd. Un filet de sang, s’écoula sur l’arme. KatanaChi reprenait:


- Pendant la grande guerre, un samurai a séjourné dans un village et il a offert ce katana à une paysanne.


En ramenant, le katana vers elle, le pommeau accrocha la plaie qui fut réouverte du précédent combat de rue, faisant tomber une partie du bandage noir et remettant en place le katana argent à sa ceinture, toujours en regardant devant elle. KatanaChi ne remarqua rien. En se relevant pour partir, elle senti un étourdissement la faisant perdre l’équilibre, et tomba de côté.


Un malaise, sans doute provoqué par une hyperglycémie. Il doit être bien faible. se dit Sozumo


* * *

- Qu’est- ce que j’ai?, en se relevant et en sentant une douleur au bras.


C’est alors quelle remarqua son bras droit. Tout d’un coup, elle sentit une présence derrière elle. Un danger! Dans un mouvement rapide, elle sortit un deuxième katana, celui- là avait une lame noire et son second kodachi, en attaquant la première. La double attaque fut bloquée à temps. Mais atanaChi attaqua de nouveau ne laissa aucune chance à son adversaire. Kyuzo fut en mode défensive, cela faisait des années qui n’avaient pas affronté un tel adversaire.


Il remarqua que le corps de KatanaChi agissait de lui- même.


Il ne se contrôle plus. Quel entraînement a-t-il subi pour en arriver là?


Ramenant les pommeaux des deux armes, KatanaChi les fixa rapidement pour en faire un seul. Les lames tournaient rapidement en cercle, bloquant les attaques de Kyuzo et en l’attaquant en même temps. Le kodachi servait à bloqué facilement les attaques et à riposter rapidement, car il est plus petit que le katana. En revanche, Kyuzo avait du mal à voir lorsque la deuxième arme attaquait, car la lame était aussi noire que son pommeau. Et le sang giclait du bras de ce redoutable adversaire, pourtant il ne l’avait pas touché. Il a sans doute été blessé durant la bagarre dans ce bar. Ne voyant pas d’ouverture potentiel pour l’arrêter, Kyuzo vise au centre de l’arme. Le kodachi se détacha du pommeau du katana, faisait perde l’équilibre son adversaire.


Kyuzo s’était interposé à temps, car le chef de la garde aurait perdu la vie. En la désarmant, KatanaChi sortit de son état second. Elle n’était plus une menace, car elle empoigna son bras blessé. Elle vit le garde du corps en rouge devant elle. Il avait compris qu’elle était dans un réflexe instinctif et qu’elle ne se contrôlait plus.


- Ce n’est pas vrai! Mon corps a encore agis tout seul! (En alerte) Je sens quelque chose.


Kyuzo aussi sentait quelque chose, mais il ne pouvait pas savoir d’où exactement.


Restant droite, fermant les yeux, les bras le long du corps, elle se concentra.


- Là!!, cria- t- elle en lançant une pluie de kunais en direction de la menace.


Des hommes en noirs entrèrent, au même moment. Certains tombèrent sous les kunais. L’intendant s’empressa de mettre son maître à l’abri. Reprenant ses armes, les fixant ensemble et elle prit combat. Ils étaient 3 contre une vingtaine. Tournoyant son arme et le détacha à sa guise, ils n’avaient aucune chance de riposter contre elle. Cette fois, elle n’était pas dans un état second.


Sozumo avait un peu plus de difficulté à les combattre comparer aux deux autres qui avaient déjà tué plus de la moitié.


Ces deux là font une sacrée équipe.


Soudain, sans s’y attendre, KatanaChi reçut un coup dans le ventre, la propulsant à l’autre bout de la pièce. Elle se cognant contre une poutre. Assise, elle sentei un mal dans son ventre et cracha du sang.


Comment est-ce arrivé? se disait- elle en regardant droit devant elle.


C’était un nobuseri rose, il s’approchait vite d’elle elle était en mauvaise posture, elle avait perdu ses lames dans cette propulsion. Elle sortit des shurikens et les lancèrent d’une main.


Ça ne lui a rien fait! Les shurikens ont seulement rebondis dessus. Il était près d’elle, elle n’avait plus de défense que ses poings, elle n’aurait pas le temps de sortir le katana de jade.


Alors c’est comme ça que ça se termine? Je vais mourir sans avoir vu son visage. se dit-elle.


Tout à coup, elle vit que le cyborg était par terre, coupé en deux. Un vêtement en rouge flottait devant elle. La bataille était terminée. Un des assaillants était resté en vie. Sous la torture, ils apprirent qu’ils étaient envoyés par le Syndicat pour tuer KatanaChi, car plus tôt dans la journée, elle avait menacé les fils du chef des Yakuza. Ils ont appris qu’elle était chez le magistrat. Les Yakuza étaient très puissants dans les rues, mais pas assez pour contrôler le dignitaire de la ville.


Le magistrat vit KatanaChi qui était toujours restée au même endroit après la propulsion:


- Si jamais tu changes d’avis, reviens. Mais avant, laisse moi te montrer ma gratitude. Si tu avais voulu, tu aurais pu profiter de la situation pour partir. À la place, tu as choisi de les combattre.


L’intendant arriva:


- La sécurité est renforcée, plus personne ne peut entrer ou sortir.


- Tu as entendu! Cette nuit, tu vas rester ici.


- Pourquoi resterais- je?


- Les Yakuza sont à tes trousses, et puis, avec cette hypoglycémie, je doute que tu ailles bien loin. Tu n’as pas bougé depuis que ce nobuseri t’a attaqué. Tu dois être blessé?


- Oui


- Peux- tu te relever?


Etelle se releva en se tenant le ventre et poussa un gémissement. Elle tremblait et s’accota à une poutre qui est juste à côté d’une porte glissante pour garder son équilibre. Ses jambes plièrent toutes seules, et elle était revenue à sa position de départ.


- Eh ben! On n’a pas d’autre choix de te porter.


- Approchez et vous mourrez! Je ne laisserai personne découvrir mon

corps. Je suis une alpha du Clan du Loup. Je n’ai pas besoin d’armes pour tuer des êtres de chair et de sang!


Même s’il ignorait comment l’étranger pourrait s’y prendre, ils le prirent au sérieux.


Le médecin en avait fini avec Sozumo, il ne pourra pas se servir de son bras pendant quelques jours. Kyuzo quant à lui n’avait rien de grave. Il restait près de l’étranger et l’observa. Plus que tout, il voulait le défier à nouveau. Il est plus fort de ce qu’il veut laisser paraître surtout quand il est en contrôle de lui- même.


Il a du subir un entraînement d’élite pour que son corps agisse sans qu’il s’en aperçoit.


Ayant entendu les menaces, le médecin approcha prudemment de KatanaChi qui tenait toujours son bras blessé. Il regarda son bras qui saigna toujours, mais il n’arriva pas voir s’il avait d’autres blessures graves à cause de cette cape, sauf un coulis de sang qui sortait sur le côté de ses lèvres. Il a de la difficulté à respirer.


Elle sut ce qu’il voulait, elle lui tendit son bras. Une partie du bandage noir était toujours présent. En l’enleva, il vit des plantes médicinales recouvertes d’une mousse. En dessous, il y avait une poudre une blanche. Il était surpris de voir un tel traitement, au fur et à mesure qu’il enleva chaque feuille. Il nettoya le bras avec de l’eau pour enlever cette poudre blanche. Il vit que le reste du bras était en bonne voit de guérison, on voyait à peine les cicatrises. Cette poudre en est sans doute pour quelque chose.


C’était une ancienne blessure. Il se concentra alors sur la nouvelle. Elle n’était pas infectée comme il le craignait. En la nettoyant, il vit qu’elle était presque fermée comme les autres cicatrices.


C’est un travail de pro! se disait- il.


Il regarda le garçon de nouveau et il se dit: Si jeune, et il a déjà un grand savoir sur les plantes médicinales. Où a- t- il acquis une telle connaissance? Seul un filet de sang persistait à couler.


Il la cotissait et la banda, laissant le reste à l’air libre.


Maintenant, il restait à l’examiner son ventre. Il a bien vu comment il le tenait quand il tenta de se relever et, en plus, ses jambes ne peuvent plus le supporter.


Il doit avoir quelque chose de grave, le sang coule toujours de sa bouche. Pourtant, son habit n’est pas taché, il ça doit être interne. Il tousse de plus en plus et sa respiration devient de plus en plus difficile, il doit souffrir terriblement.


KatanaChidevinait ses pensés. Elle pris les devant.


- N’y compte même pas! cria-t-elle


- Mais tu peux avoir une hémorragie! Tu n’es pas capable de te lever et tu as de la difficulté à respirer. Laisse-moi voir, au moins palper, tu me diras où tu as mal pour que je puisse faire un diagnostique.


Sortant un bruit guttural de sa gorge, comme un animal en signe d’avertissement, elle lança d’un ton enragée:


- Tu n’es pas du clan! Tu me palpes, tu m’observes, c’est la même

chose. Arrière!!! Lancça-t-elle et une crise de toux en suivie.


Il a de plus en plus de mal. se disait le médecin. Pourquoi une telle attitude? Je vais lui donner quelque chose pour le soulager.


Il lui répondit alors:


- Dans ce cas, je vais te donner un calmant.


Ilsortit une seringue et s’approcha pour lui infiltrer. D’un coup main, elle claqua la seringue.


- Je peux très bien m’en faire!


Aux aguets comme un animal, elle regardait aux alentours en écoutant ses

instincts.

Ils me surveillent, je dois partir d’ici. J’ai mal! Mais je peux le faire.


Elle lança:


- Haaaa.. jne vous fais pas confiance!


D’une propulsion vers le haut, elle sauta, agrippa la poutre de la porte et dans un élan sortit vers l’extérieur en défonçant la porte glissante en se dirigeant vers le haut. Elle atterrit sur le toit et courra vers le sommet. Ses jambes flamchèrent et tomber sur les genous. À genous, sur le toit, la douleur était insupportable, mais elle devait fuir. Elle tenta de se relever, mais glissa à nouveau. Ses jambes se sont rebellées contre elle, sa tête cogna brillamment le toit et perdit connaissance. Son corps glissa du toit et tomba dans le vide. Elle eut de la chance, Sozumo la rattrapa à temps avant qu’elle percute le violemment sol.


- Il est vraiment cinglé ce type. ^^ Même dans cet état, il estsurprenant. =)


Il l’étendit sur une civière de fortune sans trop le toucher et veilla que la cape reste en place. On amena le corps inconscient dans une autre salle, avec ses armes.


Le magistrat donna des instructions à ne pas le toucher ni enlever la cape. On respectait le souhait de cet étranger; le médecin lui donna une injection à forte dose, un calmant contre la douleur, car il avait de spasmes répétitifs. Il toucha l’artère à son poignet pour mesurer sa pression cardiaque, elle était normal. Kyuzo était chargé à ce que personne ne s’approche de lui. Il resta seul, écoutant la respiration de l’étrange garçon.


KatanaChi fut inconsciente pendant quelques heures. Elle se réveilla. Il n’avait plus mal au ventre mais sentait qu’elle avait une bosse à la tête. Elle vit l’homme au manteau rouge la surveiller.


- Ne t’inquiète pas, on n’a rien vu de toi. C’est à cause du calmant qu’on t’a injecté qui fait que tu n’as plus mal. La douleur va revenir tôt au tard.


- Dans ce cas, je pars tout de suite.


Elle ramassa ses armes ouvra la porte vers l’extérieur. Se retournant vers lui, elle lui dévisagea et lui dit:


- Un jour... Je te le promets!


Elle sortit en courant vers l’extérieur, sautant de toit en toit et disparue comme un fantôme.


Kyuzo sortit de la pièce. Il rencontra l’intendant


- Il est parti. J’ai besoin de repos.


Il a su mon intention, une promesse de combat.


Kyuzo en était plus que ravi. Il avait encore ses souvenirs d’échange d’arme.


Chapitre 5

Un mois plus tard, KatanaChi arpentait toujours les rues et les sous- sols de Kougakyo à la recherche de ce samurai. Pour ce qui est des Yakuza, elle leur donna une leçon en détruisant leur habitation principale après être parti du palais du magistrat.


- La prochaine fois. avait-elle dit. Ce sera un bain de sang! Je traquerais chacun d’entre vous dans la ville.


Depuis, ils ont abandonné toute menace proche ou éloignée contre Lame Ensanglantée. Elle savait qu’ Ayamaro la faisait quelquefois surveiller et très souvent, ils perdaient sa piste. Quelquefois, elle disparaissait pendant des jours. Les entrées de la ville étaient contrôlées. On reportait qu’ils n’avaient pas vu le fantôme ou la lame ensanglantée ait quitté la ville. On présumait qu’il enlevait sa protection de tant à autres.


Dans les rues, KatanaChi était rendue populaire. Il y avait plusieurs rumeurs: personne ne savait qui il était et d’où il venait. Les femmes disaient qu’il était mystérieux, qu’il était une sorte de chasseur de prime, car on disait qu’il recherche quelqu’un en particulier. Les hommes, quant à eux, prétendaient que c’était un ancien samurai qui est devenu ronin. Toutefois, certains avaient peur de cette «Lame Ensanglantée».


Depuis l’histoire avec les Yakuza qui s’est vite répandue, un bandit eut l’intelligenre d’utiliser ce nom pour se ramasser du butin. Il se proclamait être le véritable KatanaChi et il semait la terreur à ces victimes, les débouillait et se faisait un plaisir à les torturer avant de les tuer froidement.


* * *


KatanaChi était offensée! Elle se mit à la recherche de celui qui commentait des meurtres en utilisant son nom. Ce nom était l’origine de sa quête. Elle ne fut pas longtemps à le trouver, car il était un grand vantard.


Kyuzo et Sozumo pistaient ce KatanaChi, ils trouvèrent son repère. Les deux hommes arrivèrent en premier. C’était un homme massif portant un kimono bleu et gris. Il leur disait:


- Deux nouvelles proies! Ma lame à soif de sang. Elle en a besoin pour vivre.


Ils savaient que c’était le faux KatanaChi, car ils avaient vu tous les deux la silhouette de très près du véritable KatanaChi. Cet homme faisait trois fois son poids et il avait attaqué la demeure d’un dignitaire voisin, massacrant tout sous son passage. Seule une petite fille survécut, elle était cachée dans une pièce secrète de la maison. La faire parler fut difficile et ils eurent une brève description. Ils conclurent également que le véritable KatanaChi traquerait

aussi cet individu. Ils n’avaient pas tort, car elle arriva quelque secondes après eux. Pistant les pistes qu’il avait laisser derrière lui, en posant des questions sous sa forme original car les autres fois, les gens avaient peur d’elle. À cause de cette brute, elle ne pouvait pas continuer à bien sa quête. Kyuzo était sur le

point de l’attaquer.


Il entendit une voix:


- Non! Sa tête m’appartient!


Une silhouette blanche sauta du toit et atterrit sur le sol, ayant à la main un katana au pommeau de jade. La lame argentée aveuglait l’imposteur.


S’adressant à lui:


- Je te présente ma lame! La véritable KatanaChi et elle va te trancher la tête, car tu as troublé le pacte qu’elle porte.


L’homme trouva ce nouveau jeu amusant, il fonça sur ce nouveau venu. KatanaChi bloqua le coup et attaqua. L’homme évita de justesse cette lame aveuglante, et contre-attaqua de côté. Son adversaire l’esquiva en sauta et se mis en retraite, mais une lame perça son épaule gauche. L’homme est rapide et fort, il essaya de l’assommer d’un coup de tête, mais elle fut plus rapide que lui. Experte en combat rapproché, elle lui envoya un double uppercut qui le repoussa, se dégagea de la lame, pliant les genoux vers le sol et enfonça la lame argentée horizontalement vers elle sur le haut des jambes de l’imposteur. Elle retira sa lame brusquement en lui infligeant deux profondes plaies laissant un flot de sang coulé et elle envoya son adversaire sur le sol en lui faisait un balayage en lui frappant de ses jambes sur les nouvelles plaies de l’homme.


L’homme ressentit une énorme douleur lorsqu’elle lui retira sa lame suivit de la seconde attaque qui lui fit arracher un cri. Refusant être à la merci de cet inconnu, l’homme utilisa son fourreau pour ne pas tomber complètement sur le sol et en mettant instinctivement un genou à terre. KatanaChi était à terre, presque assise sur le sol. Pour lui faire perdre son équilibre, l’homme lui pointa son arme sur le devant en espérant à la fois de l’embrocher et il imagina lui plaquer au sol pour le torturer devant les hommes. Il prenait plaisir de cette scène à l’avance. Il exécuta son plan en poussant sa lame vers le cou de la silhouette blanche, mais ratera sa cible. À la place, il coupa un cordon. Ce cordon maintenait en place la cape blanche. Utilisant son pommeau de son katana, KatanaChi lui envoya un coup sur le torse de son adversaire afin de lui couper le souffle pour se libérer de cette situation dangereuse et se mettre hors de porter de son adversaire en sautant par en arrière.


Toutefois, l’homme l’avait touché! N’ayant plus rien pour maintenirt la cape, la capuche tomba à la renverse, la cape s’ouvra en s’envolant au vent, révélant ainsi la véritable identité de KatanaChi.


Kyuzoobserva les événements, surpris; Sozumo était bouche bée. Tous les deux les yeux grands ouverts! Ce corps, ils le reconnaissaient, c’était cette femme! Tous les deux étaient confus, se rappelant les événements après cet incident. Pourtant ça n’avait pas de sens, elle n’était pas si mal au point après le premier combat qu’ils assistèrent. Elle se serait infligée volontairement des blessures pour passer inaperçue? Ou était- ce vraiment accidentelle?


Ses cheveux longs et noirs battaient dans le vent. Elle porte un T- shirt féminin gris et un pantalon noir. À sa ceinture, elle avait un deuxième katana noir sur le côté droit; deux petits kodachi attachés à la base de son dos; sur chaque côté et une sacoche attachée sur le haut de ses jambes.


Tenant le sabre de jade dans sa main droite, elle retira d’un fourreau de son dos un kodachi à l’aide de sa main gauche en se positionnant en garde. Sans regarder la réaction de ces deux hommes, KatanaChi savait que ces deux hommes l’avaient reconnue. À chaque combat, elle prenait le risque d’être découverte. Pointant le katana de jade vers l’imposteur qui était à peine relevé, elle déclara:


- Regarde, tu as la chance de nous voir sur notre véritable forme. Tu as osé t’accaparer de mon nom, et de ce katana. Regarde bien, car c’est la dernière chose que tu verras.


(Puis, elle ajouta sur un ton hystérique) Comment oses- tu salir l’histoire de mes parents!!! Nous sommes tout ce qui reste d’eux!!


Elle fonça sur lui, l’attaquant de plein fouet. L’imposteur

l’évita et la repoussa en l’attaquant, il lui répondait:


- Tu m’amuses, lame ensanglantée va...


- Tais- toi!! Tu ne connais pas l’origine de ce nom, tu vas arrêter de le salir.


Bouillante de rage, elle fixa les pommeaux des deux armes en faire un seul et l’attaqua dans une pluie de lames tourbillonnantes, les détacha et en les fixant à sa volonté sans donner une chance de riposte à son adverse. Dans cette danse de sabres, elle révéla ses origines.


- Pendant la Grande Guerre, une paysanne trouva un samurai blessé et le soigna. Ils sont aimés une nuit. Il devait retourner au front. Alors le samurai a offert à la paysanne un katana, ce katana!!!! (Un choc instance fit jaillir une étincelle de feu sur la lame de l’homme en proie des katanachis). Il lui prometta qu’il reviendrait pour l’épouser. Sur la lame, ils ormèrent leurs promesses en versant leur sang et de la terre. Pour celler le pacte, ils le nommèrent KatanaChi...


L’imposteur avait du mal à contenir ces attaques puissantes et précises, il ne faisait que se défendreen bloquant du mieux qu’il peut la furie de cette femme. Ses attaques étaient trop rapides pour tenter une contre-attaque. Avec ses plaies aux jambes, sa vitesse en était réduite et les paroles de cette femmel’exaspéraient.


- ... Les mois passèrent, la paysanne refusa d’épouser quelqu’un d’autre. Alors, elle abandonna son village et parti avec KatanaChi pour retrouver ce Samurai. Mais, elle ne l’a pas trouvé, car elle est morte quelques heures après m’avoir mise au monde!


Sur ces mots, elle trancha les poignets de l’homme. La pointe d’une lame argentée près de la gorge de cet assassin, elle lui dit:


- Le clan n’a pas réussi à la sauvé, mais elle a eu le temps de raconter son histoire et elle m’a donné le même nom que ce katana.


Sepréparant à lui trancher la tête, croisant les deux lames près de la gorge de cet assassin, elle termina haut et fort:


- Je suis KatanaChi! 2e alpha du Clan du Loup!... (een xécutant son attaque)

et je viens de l’océan!


* * *

Se redressant, la femme se retourna vers les deux hommes. Il y avait également d’autres personnes qui avaient observé la scène, mais ils préférèrent de ne pas se montrer. Elle fixa Kyuzo et Sozumo, les lames trempantes de sang et pointées vers le sol. Renversa la tête en arrièrent, elle pris une longue inspiration en regardant vers le ciel et un hurlement d’un animal sorti de sa gorge, faisant écho à travers la ville. C’était celui d’un loup.


Ensuite, la tête basse, elle remit ses armes dans leur fourreau. On m’a enlevé mon pouvoir en me voyant. Maintenant je n’existe plus, je suis morte. Tout ce que je peux faire s’est chanter cette mélodie: la mélodie du Loup Agonisant.


Et ce jusqu’à ce que je renaisse avec la Cérémonie de la Lune.


Une main lui releva la tête. En face d’elle, elle vit cet homme vêtu de rouge qu’elle voyait pour la 3e fois. Il la regarda dans les yeux et pensa:


Oui c’est bien ce même visage et il est aussi pâle que la

dernière fois.


Quant à Sozumo, il ne savait pas quoi dire; il s’approchait et lui fit un bandage pour arrêter l’hémorragie. Il craignait qu’elle alla attaquer, mais n’y fit rien. Elle ressemblait à une coquille vide, il comprit qu’elle avait abandonné tout combat. Elle fixait toujours le même homme qui est un peu plus grand qu’elle. Dans une voix épuisée:


- Je le vois dans tes yeux. Tu m’as déjà vue sous cette forme. (Elle lui sourit) Je me demandais qui m’avait sauvée cette nuit- là.


Elle se rapprocha de lui en faisait un pas et posa la tête sur son

épaule:


- Il est juste là... je ne sais pas même ton nom...


Il la souleva dans ses bras, elle s’était évanouie.


* * *

Ils traversèrent la ville jusqu’au palais du magistrat.


- Encore cette femme?


La femme gémissait. Ouvrant les yeux, elle vit le magistrat et son intendant.


Elle leur dit:

- J’accepte!


Sortant une tige de métal d’une poche et appuyant un bouton. Elle dit:


- Lune (et) Solitaire.


Elle retomba dans les vapes, la tige tomba en se détériorant avant d’atteindre le sol.


Le magistrat était embrouillé.


- Qu’est- ce que ça signifie?


- C’est lui, c’est sa vraie forme. déclara Kyuzo tenant toujours son

fardeau.


Ils racontèrent les évènements et ce qu’elle a dit en tuant son ennemi.


-Ohh! Je vois! pensa Ayamaro. Alors, ce samurai qu’elle recherche tant serait son père. Il regarda la femme et pensa: KatanaChi, 2e alpha du clan du loup Qu’elle drôle de rang que tu as là.


Se retournant vers son intendant:


- Dis à Keisuke qui a une Lame en sang à remettre sur pied! ^^


* * *

Dans le désert, un vaisseau s’activa. Le carburant solaire n’était pas encore à son maximum, mais il en avait suffisamment pour sa destination. L’intelligence artificielle du vaisseau reconnut le son de la voix, l’ADN et les codes. Le premier (Lune) était la position du signal, le deuxième (Solitaire) envoya un message dans une citée engloutie sous l’océan. Elle indiquait que KatanaChi était morte.


Lorsqu’elle renaîtra, elle sera devenue une louve solitaire.


Cette nuit- là, le Clan du Loup pleura sa mort.


Chapitre 6

Saya était perturbée lorsqu’elle revit Ayla l’a voyant ainsi en sang et inconsciente. Elle savait que Sosumo et Kuyzo étaient à la poursuite d’un meurtrier, elle cru un instant qu’Ayla était une de ses victimes. Toutefois, ce qu’on lui révéla lui fit un choc. Elle était loin de se douter qui elle était véritablement. Cette femme était cette Lame Ensanglantée, KatanaChi. Elle était si gentille quand elle est venue Comme la dernière fois et elle avait l’air si innocente et si naïve.


Comment est-ce possible?


Saya se proposa comme aide, elle voulait en savoir plus sur elle, car cette femme lui était un mystère et maintenant elle était plus curieuse. Elle suivit de près cette femme, il n’était pas question pour ces hommes de la changer.


C’est vrai que ses vêtements étaient particuliers, mais j’ai cru que c’était pour le travail. Maintenant, elle est pratiquement habillée de la même façon. La première fois? Est- ce qu’elle était venue pour recueillir des informations ou était- ce vraiment une coïncidence? Sozumo m’a dit la première fois qu’il m’a parlé de ce KatanaChi, que c’était un personnage hors du commun, très agile et expert en combat. Elle aurait vraiment perdu pied dans un escalier et perdue connaissance par la suite? Elle était inconsciente lorsque Kyuzo l’avait ramené et très malade. En plus, cette crise étrange qui a fait arrêter son coeur! Elle ne se souvenait même plus comment elle était arrivée là. Elle avait l’air si sincère.


Oui elle était sincère et honnête. Elle m’a même fait confiance et elle a accepté mon amitié.


Saya en était persuadée et elle la changea après que keisuke l’est traité. Saya veilla sur elle et en plus dans la même pièce que la dernière fois, elle avait une impression d’un déjà vue.


- Ça va aller? J’ai confiance en elle, elle me fera pas de mal? déclara Saya lorsque le magistrat voulu poster un garde dans la chambre et elle ajouta: Si elle était si mauvaise, elle ne m’aurait pas laissée vivre la première fois.


Saya entendit les gisements de KatanaChi après qu’elle les renvoya dehors.


- Merci Saya,lui révéla KatanaChi. Essoufflée, elle continua: Je suis dé...


- Non! Ne parles pas! Garde tes forces!, ordonna Saya.


Katanachi allongé, lui sourit et lui apposa un doigt sur ses lèvres pour qu’elle puisse terminer.


- Pardon de ne pas t’avoir dit qui j’étais la première fois. Avoir une amie comme toi est rare.


Et KatanaChi lui prit la main et la déposa sur son coeur:


- Moi, Katachi, 2e alpha du Clan du Loup, je suis heureuse que cette femme devant moi, Saya, soit mon amie de coeur.


Saya était déboussolée, elle avait l’impression que cette femme lui fit un grand honneur, surtout de la manière qu’elle le lui révéla.


- Euhhh... je..., balbutia Saya.


- Tu as le choix d’accepter ou non. Rien ne t’y obliges. J’ai accepté ton amitié depuis ce jour et tu n’es pas mon ennemie. Je ne vois pas pourquoi que je te ferais du mal?


J’avais raison! Ce n’est pas quelqu’un de mauvais! pensa Saya et lui déclara:


- J’accepte avec joie! XD Mais si tu veux que je sois ton amie, tu dois m’écouter! Arrêtes de parler et dors!


Et KatanaChi éclata de rire.


- Tu es bien drôle, Saya. Ne t’inquiète pas pour moi, je suis guérisseuse et alpha de haut rang. (KatanaChi avait repéré son sac médicinal) S’il te plaît donne- moi ce sac et un verre d’eau.


Saya s’exécuta, KatanaChi prit dans son sac une racine brune et des feuilles sèches qu’elle mastiqua, elle bu tout le verre d’eau. Elle voulu se lever, mais Saya l’en empêcha.


- Saya fais- moi confiance. Aide- moi plutôt! Je dois accomplir cette tâche... (Katahachi ne laissa pas Saya rispostée) Il fait noir dehors et la lune me réclame. Je dois allée dehors, conduis- moi à ce jardin d’où il y a un petit étang.


Saya n’était pas d’accord, mais quand elle vit la détermination de cette femme sur son visage, elle su qu’elle irait même en rappant. Alors elle l’aida.

Elles passèrent devant le magistrat, l’intendant, Sozumo, Keisuke et Kyuzo. Tous surpris de la voir debout, dans cet état.


Comment peut-elle avoir la force de se déplacer?


Keisuke était en colère, mais il avait surtout peur qu’elle ouvre sa blessure. Ce qu’il la vit faire le surpris. Il voulut lui crier après mais s’y résigna. Il avait l’impression de rentrer dans un autre monde.


Elles étaient maintenant dehors, KatanaChi demanda à Saya de garder ses distances, elle se déplaçait désormais seule vers l’étang au milieu du jardin. Elle arracha le bandage et appliqua la mixture qu’elle avait mastiqué quelques minutes plutôt sur sa plaie. Levant la tête vers la lune et hurla comme un loup comme pour ouvrir une cérémonie. Des perles de sueurs glissaient sur son visage fiévreux, KatanaChi tenait bon et elle se mit a parler dans un langage inconnu. Puis, elle se mit à chanter suivit de plusieurs autres chants dans ce même langage en s’adressant à la lune. Cela dura toute la nuit et elle fini avec le Chant du Loup Agonisant. Ils virent ses gestes, l’entendirent et ils étaient tous déstabilisés.


Un d’entre eux pensa: Tu es étrange, mais tu as un grand sens de l’honneur. J’attend avec impatience cette promesse!


* * *


Tous les soirs, elle avait le même comportement aussi étrange soit- elle. Peut importe son état de santé, on aurait dit un devoir, comme si sa vie en dépendait. Elle était dehors, debout au centre d’un jardin en fixant la lune et elle chantait sans cesse la même mélodie. Personne ne comprenait les paroles; aucun ne s’en plaignait pas, c’était un chant calme et plaisant à écouter. Sauf un soir, elle le chanta en japonais suivant une requête de Saya, ce fut la seule fois qu’elle le traduit. Entendre ces paroles dans leur langue, on aurait dit que KatanaChi allait mourir, ce chant était déstabilisant et tellement bouleversant, il allait droit au coeur. Seul ceux qui contrôlaient leurs émotions pouvaient résisté à ce charme. Un soir, le magistrat Ayamaro était présent dans le jardin, l’intendant et Kyuzo aussi.


Comme à son habitude, KatanaChi allait au centre et regarda la lune comme fera une louve. Ils ne comprenait pas la signification de son comportement et pourquoi devait- elle accomplir cette tâche. Saya était toujours près d’elle au cas où elle se sentirait mal, car elle était loin d’être remise. Elle avait tellement perdu de sang et cela fait peu de temps qu’elle a retrouvé l’usage de son bras gauche. Les premières fois, elle faisait de la fièvre et même si elle était opposée, Saya n’a pas été capable de l’empêcher. Saya ne la comprenait pas au départ, mais quand elle entendit la première fois ce chant, elle en fut émue. Les sons étaient tellement jolis et doux. Ce style de chant était tellement différent des leurs. Dans cette langue étrangère, elle se demandait ce qu’était les paroles. On avait l’impression que c’était des pleurs. Quand elle entendit les paroles en japonais, Saya n’a pas pu s’empêcher de verser des larmes. Elle fut tellement prise dans le charme de ce chant qu’elle en avait éclater en sanglots.


Sozumo avait du mal à calmer sa femme qui lui avait du mal aussi à contrôler son trouble. Le pouvoir de ce chant était dangereux pour les esprits faibles, même les esprits fort avaient du mal à contenir leurs émotion. Kyuvo fut capable de résister à ce chant, ce chant qui lui fit penser à son propre passé. Telle une drogue, ce chant est si humain. Posséder un tel pouvoir est dangereux.


Comment fais- tu pour me troubler ainsi? K


yuzo vit Saya qui ne pouvait contrôler ses émotions. Nous voulions tous savoir et elle nous en a révélé les secrets! Elle chante toujours ce chant, ça lui doit être plus pénible que nous.


KatanaChi!! Tu as mal! Cesse de te torturer ainsi!! pensa-t-il la main sur le visage.


Retirant sa main de son visage, les yeux écarquillés, Kyuzo regarda en direction de KatanaChi qui chantait toujours en japonais et ayant toute son attention à la lune.


Hun! Pourquoi je pense d’elle de cette façon?? Qu’est-ce qu’elle est pour moi?


Pour la première fois, Kyuzo remarqua que KatanaChi était une femme, un être fragile, une beauté égarée. Il ne savait plus s’il voulait la combattre désormais. KatanaChi l’avait complètement désarçonné. Étonnamment, lorsqu’elle chantait dans cette langue inconnue, cela ne les affectait pas. Ils conclurent que c’était surement parce qu’ils ne comprenaient pas ces paroles, mais ils pouvaient se souvenir du trouble qu’ils ont ressentit. Ils ne comprenaient pas pourquoi elle chantait toujours ainsi. Cette fois, Saya posait la question avant d’atteindre le centre du jardin:


- Pourquoi-fais- tu ce chant sans cesse?


- Parce que je suis morte.


- Mais tu es vivante... pourquoi dis- tu ça?


D’autres oreilles écoutaient attentivement.


- KatanaChi du Clan du Loup n’existe plus et le clan a déjà pleuré ma mort.


- Ce que tu dis n’a aucun sens. Ça doit être la fièvre qui te donne des idées pareilles.


- Non Saya! Je ne viens pas du même monde que toi. Mon peuple est différent du vôtre. En perdant ma cape, le monde a vu ma véritable forme. Je demeure toujours une alpha, mais j’ai déshonoré mon clan. Je suis obligée de faire le chant du Loup Agonisant jusqu’à la Cérémonie de la Lune. Tous les clans sont représentés par un animal protecteur, nous avons tous les mêmes cérémonies de la vie et de la mort. Seulement, les chants sont différents.


Quand un membre d’un clan perd la vie, nous le pleurons par un chant que l’on fait tous ensemble.


Elle remarqua les trois autres et continua:


- Et les autres comme moi sont célébrés de la même manière rappelant à tous notre courage et nos exploits. Et nous, nous devons chanter, pour nous rappeler notre ancienne vie afin de passer à la suivante.


- Je vois, ce sont les usages de ton peuple. se convinqua Saya en pensait ce que ce chant lui avait fait lorsqu’elle entendit la traduction. Ma pauvre amie, tu dois tellement souffrir.


Et KatanaChi se mis à faire le chant. Après qu’elle fut terminée, elle entendit un hurlement.


- Un loup!


Fixant la lune, elle prenait une longue inspiration et de sa gorge sortait un hurlement de loup. Un autre hurlement venait d’ailleurs répondait à son appel. Et ensemble, comme s’ils communiquaient, hurlèrent une seconde fois.


S’adressant à Saya qui était toujours à côté d’elle:


- Il y a bien un autre loup dans la ville. Ce soir, c’est la Cérémonie de la Lune, je vais pouvoir renaître à nouveau, souriait-elle.


Au dessus de leur tête du vent souffla fortement et ils entendirent un bruit sonore, le vaisseau était arrivé à destination. Il était aussi grand que la moitié du jardin. L’alpha du Clan du Loup alla chercher cette louve alpha pour sa renaissance.


C’était inattendu! Personne n’entendit les moteurs de cette machine volante. Tous se demandèrent ce qui se passait. Un jet de lumière bleu, provenant du vaisseau, éclaira KatanaChi. Sur le vaisseau quelqu’un portant un masque céramique à visage de loup apparu et une musique de tambour répétitif jouait.


Elle se retourna vers Saya et lui dit à l’oreille:


- Dis- leur que je reviens tout de suite, je ne peux pas faire attendre cet alpha, il est là pour me faire renaître. Je vais pouvoir ensuite, commencer ma nouvelle vie. Ne t’inquiète pas, ça va aller! Observe bien, ce n’est pas donner à tous de voir ce qui se passe à la Cérémonie de la Lune du Clan du Loup.


Elle lâcha sa main, et en un élan, sauta sur le vaisseau rejoignant cet homme. La plateforme du vaisseau était éclairé par des jets de lumières, montrant les deux silhouettes. Saya et les autres voyaient parfaitement ce qui se passait sur cet étrange vaisseau. L’inconnu donna une écuelle à KatanaChi qu’elle bu.


Au centre de la plateforme, un feu gigantesque s’alluma et montra d’autres silhouettes. Certains portaient des masques comme l’inconnu ou avait le visage peint, ils portaient tous une fourrure de loup. Soumis à la drogue, KatanaChi rejoignit les autres au centre, ils l’encerclèrent. On lui arrachèrent c’est vieux vêtements pour la revêtir avec des nouveaux. Tout le monde ayant son rôle comme une meute de loup et dansèrent autour. Soudain tous arrêtèrent. La métamorphose fut complétée rapidement. Le chef de la cérémonie, prononça des paroles dans une langue étrangère. Les autres répondant à son appel en une seule voix. Ensuite, il donne une fourrure de loup blanc à KatanaChi avec un masque de loup en céramique. Elle les mis et se positionna. Une autre musique se fit attendre très différente de la dernière avec plusieurs de rythme.


KatanaChi se mis à danser au centre seule, imitant le comportement d’un loup solitaire. Puis les autres se mirent à l’accompagner. C’était une danse que la meute connaissait à la perfection et chacun des mouvements étaient parfaitement synchronisés. Avant la fin, KatanaChi enleva le costume du loup qu’elle jeta dans le feu et elle courra sur la plateforme en direction du jardin et sauta vers le sol.


Le vaisseau quitta rapidement quelques secondes en direction juste après qu’elle sauta, apportant au loin les occupants à son bord et leurs festivités. KatanaChi atterrit au centre du jardin, là où elle était une vingtaine de minutes avant. Prenant une respiration, elle salua la lune dans un hurlement montrant sa renaissance.


Elle portait d’autres habits: des chaussures mauves qui allait jusqu’à ses genoux, un pantalon jeans noir et un haut blanc aux manches longues qui laissait à découvert ses épaules; à sa taille, une ceinture noire ornée d’une boucle en forme de tête de loup; à ses oreilles, de longues boucles d’oreille composées en fines plumes; sur ses poignets, elle avait des bracelets en cuir lassé d’où une couture sur le côté en fourrure de loup blanc. Ses longs cheveux noirs étaient coupés à la base de son cou; au côté droit de son cou descendant jusqu’à son épaule droite, elle porte un tatouage noir composé de deux fines lignes qui s’entremêlent. Elle est équipée d’une nouvelle longue lame en forme de poignard (une épée claymore).


Saya s’approcha d’elle, elle n’avait jamais vu un spectacle comme celui- là, ni les autres d’ailleurs. La danse semblait tribale mais elle était sophistiquée. Ce vaisseau était très différent à ce qu’ils connaissaient, on avait remarqué qu’il était bien armé, et ils était étonnés que les personnes n’aillent pas perdu leur équilibre lorsque le vaisseau s’éloigna à grande vitesse. Et cette musique était tellement différente, ils savaient pas d’où elle venait mais ils savaient que personne sur la plateforme n’ont joué aucun instrument ou chanté de paroles. La société d’où provenait KatanaChi est très différent de la leur et ils avaient une technologie supérieur à la leur.


Le magistrat en était convaincu désormais. Si ce peuple le voudrait. il pourrait anéantir l’Empire comme si rien n’était. Il avait un meilleur avantage, car ils ont su trouvé facilement l’un des leurs et personne ne savait où ils se terraient.


Chapitre 7

Garde du corps, ce n’était pas trop compliqué. La manière de vivre en était une autre. Dans la citée souterraine, on parlait directement avec la personne en disant son nom et le rang n’avait pas d’importance chez elle, ce n’était qu’un titre rien de plus. En revanche, chez le peuple de la surface c’était le cas. C’était des mots qu’elle ne connaissait pas, pourtant elle parlait aussi bien la langue commune qu’eux, le japonais. C’était aussi le cas pour le matériel domestique. Des choses qui sont tellement simple pour eux qui l’émerveillait ou qu’elle trouve tout simplement stupide comme s’assoir par terre, manger par terre, des tables petites et basses et les lits ne sont pas des lits, ce n’est que des gros draps épais.

Elle avait du mal à dormir là- dessus au début. On dit qu’elle a de mauvaises manières et à son tour elle les traite de grossier et d’impolie. Sinon, on se moque d’elle pour des choses banales mais qui lui sont totalement inconnues. Il lui arrivé plusieurs fois de foncer dans les portes, car elle oubliait de se pencher, certaines étaient plus petites que d’autres. Katanachi était aussi habituée aux portes automatisé.


Au début, elle ne pouvait que manger que de la soupe, car le médecin ne la trouvait pas assez forte pour contenir des aliments plus solide. Elle buvait le contenu à même le bol sans ustensile, ce qui étonnait tout le monde et le riz, elle ne le mangeait pas, elle ignorait ce que c’était. Lorsqu’elle fut autoriser par le médecin à se nourrir avec d’autres aliments, on lui donna deux petites

baguettes. Elle se les mit à les observer et intriguée elle demanda:


- À quoi servent ces tiges?


C’était une question simple et directe. Ils n’étaient plus surpris d’elle et ces questions étaient toujours aussi surprenante les unes avec les autres.


Saya lui répondit:


- On s’en sert pour manger avec. Tu vois comme ça!


KatanaChi se sentit observée, mais ne s’en procurait pas. Elle essaya et elle avait du mal à saisir la nourriture avec cet outil. Elle laissa de côté les baguettes et sortie d’une de ses sacoches, une fourche à trois dents et piquait la viande et les légumes avec. Comme ça s’était beaucoup moins compliqué. La réaction des autres, elle s’en fichait complètement, surtout lorsqu’elle fait ses breuvages spéciaux à la vu de tout le monde.


La première fois, ils ne savaient pas ce qu’elle faisait, à l’exception de Sozumo qui la vu déjà faire dans ce bar. Toutefois, cette fois-ci c’était pire. Elle a non seulement mis l’oeuf cru, la sauce soya et le thé dedans avec le riz et tous les autres produits qu’elle n’a pas mangé avec sa fourchette et ajouta une poudre brunâtre qu’elle sortit de sa sacoche médicinale. Elle mélangea le tout et l’avala. Voyant ceci Saya, l’intendant, Ayamaro, Sozumo, Kyuzo et même le médecin avaient envie d’être malade.

Remarquant leur malaise, KatanaChi leur dit:


- Quoi?

-

Comment fais- tu pour avaler un tel truc? lui demanda Saya écoeurée.


- Tu veux que je te le montres? répondit- lle sarcastique ^^ en buvant de nouveau.



* * *


Un après- midi, un marchand à la tête d’une compagnie rencontre le magistrat pour un affaire urgente. Sa compagnie travaille sur un produit qui n’est pas encore sur le marché et il est venu se plaindre qu’un de ses scientifiques l’avait volé. Normalement, c’est aux affaires civiles qu’on devait faire la plainte, mais pour ce cas- ci, il s’agissait de la réputation d’Ayamaro, car le marchand fait partir des chef de guilde commercial. Pour ne pas ébruter l’affaire, le marchand tente d’utiliser la bonne foi du magistrat pour lui-même, on demanda à KatanaChi et à Kyuzo de le trouver et récupérer l’objet.


Chacun alla de son côté avec la description de l’individu et le produit est dans un valise grise portant le logo de la compagnie. Apportant seulement un kodachi, son katana noir et un fusil, KatanaChi piste le voleur, en allant dans les quartiers où elle sait obtenir des réponses. Sa première piste l’amène dans une boutique d’arme blanche.


Faisant la cliente, elle regarde la marchandise et discute avec le propriétaire tout en essaya une paire de saï. Il lui répond ce qu’il sait et que ce qu’elle cherche doit se trouver dans une boutique d’animaux de compagnie.


Au même moment, le voleur se fait voler par un pickpocket des rues. Lorsque le pickpocket fut assez loin, il regarda la marchandise, il décida de se diriger vers une boutique d’animaux. Le pickpocket arriva à destination pour faire vérifier sa marchandise par une marchande d’animaux, mais ce qu’il ignorait c’est que quelqu’un l’avait repérer. Il fixait un aquarium lorsqu’il vit une fille lui sourire lui faisait signe de se relever de l’autre coté. Quand il lui se releva, un fusil était pointé sur son nez, il leva automatiquement les mains.


- Alors Eiji, tu croyais t’en sortir aussi facilement hein?


- Quoi ? Vous vous trompez de personne, je ne...


- Ben voyons! Tu as beau être un rat de bibliothèque, mais tu n’as pas été aussi brillant sur ce coup là. Tu vois la valise, il porte le nom de la compagnie dans lequel tu travailles... non je veux dire que tu travaillais, car je pense que c’est un directe renvois quand on vole.


- Non! Écoutez c’est une erreur... je...


- Je ne sais pas comment tu as fait, mais se changement de look est plutôt réussi Eiji, ce faux masque a du te coûter un max! Vous la dame, ouvrez le coffre et pas de gestes brusques.


Elle s’exécuta et dit:

- Oh, comme il est mignon!


- Hunn??? Qu’est- ce que c’est ça? demanda KatanaChi stupéfaite.


- C’est un shiba, ils sont très communs. Celui-ci est encore un chiot.


- Combien ça vaut?


La dame réféchit et elle dit:

- 2 (tout en faisant le signe de doigt)


- 200 yen. dit le pickpocket


- Non! 2 yens


Rangeant son arme, KatanaChi mit la main sur l’épaule pickpocket en s’en allant.

- Euh désolée. C’est pas toi que je cherche! dit- elle déçue.


En s’éloignant, elle entend du grabuge dernière elle. Un homme qui correspondait à la description du voleur courait après le chiot. En s’allant, sur le côté inverse. Elle se mis à le poursuivre et elle

ini par lui barrer la route sur un pont.


- Eh bien Eiji, dit- elle tout essoufflée. Pour quelqu’un qui risque sa vie à voler un produit aussi dispendieux, qu’est- ce que ce chien correspond tant à tes yeux?


- Ah! Fiches le camp!


- Non, dit- elle, je t’arrête pour vole et donne mon le produit que tu as volé. Jolie le coup de la valise, mais tu me blufferas pas une deuxième fois.


Le chien jappa et sauta sur le toit d’un bateau de pêche qui venait de passer sous le pont. Eiji le suiva et KatanaChi sauta pour le poursuivre et puis, le chien qui était sur le toit de l’embarcation sauta sur la figure de KatanaChi l’arrêtant de son élan et elle tomba à l’eau, alors qu’Eiji tomba dans des cages à crevette. Le courant était fort, et il amena au loin KatanaChi où le chien était toujours accroché sur elle. Remontant à la surface dans un courant plus calme, le chien sur la tête qui jappa de joie. Elle le prit par la peau pour l’enlever de la figure et lui dit:


- Oooohhh la FERME!


- Besoin d’aide à sortir de là.


Elleregarda en arrière d’elle. C’était Kyuzo. Le courant l’a envoyé à l’autre bout de la ville.


- Merde! Je l’aurais eu si tu m’aurais pas sauter dessus. Ragea-t-elle en s’adressant au chien tout en le tenant devant elle dans ses mains quand elle fut sortie de l’eau.


Celui-ci jappa d’amusement et se mit à lui licher au visage.


- Yarkk! Commence pas ça! Atchoummm!


Kyuzotrouva ceci amusant.


- Que fais- tu avec ce chien?


- aAtch atchoommm!! Eiji lui courait après et il semble qu’il soit lié avec notre affaire. Pourquoi fait-il si froid?, frissonna-t-elle?


C’était le soir, Kyuzo n’avait rien découvert de son côté et il dit:


- Rentrons, on le captura demain. Il semble que tu sois allergique à ce chien.


- Non, je ne suis pas allergique aux animaux, c’est l’air qui est froid et humide.


Kyuzo prit les devant et elle le suivit tenant le chiot entre ses bras. Sur le retour, un orage éclata et la pluie tomba en rafale. Ce n’est pas la première fois que je vois ce phénomène, d’où vient toute cette eau? brrrrr comme elle est froide! Un autre coup de tonnerre cogna et KatanaChi vit les éclaires entre les nuages. Elle les trouva magnifique mais en tressaillie au son tout comme le chiot qui pris peur en se réfugia sous son vêtement. KatanaChi comprit le chiot elle aussi n’aimait pas non plus ce coup de tonnerre, car ça lui rappelait un terrible souvenir. Ils étaient presque arrivés.


Toujours derrière Kyuzo, tout comme lui elle était trempée jusqu’aux os, mais elle frissonnait de plus en plus et lui non.


Pourquoi fait- il si froid? Est- ce la peur qui me fait des frissons pareil? Non l’eau dans se canal était froide et cette pluie je la trouve plus froide que dans ce bassin j’ai failli mourir étant enfant.


Toute la journée KatanaChi a eu froid, elle pensait que le soleil la réchaufferai, mais elle ne connaissait pas les changements de température des saisons.

Mes jambes, elles sont lourdes, ces images me hantent! J’ai peur! Ce bruit me fait peur!


Elle n’arrivait plus à tenir la cadence avec lui et elle avait du mal à voir où elle allait comme l’orage était forte.


Elle demanda à Kyuzo d’arrêter parce qu’elle avait peur, qu’elle avait froid, se sentait mal et n’arrivait plus à lui suivre. Il ne l’entendit pas, car elle le dit dans une langue étrangère sans rendre compte et les sons de tonnerre masqua sa voix. Paralysée par la peur de l’orage, elle avait de la difficulté à respirer, elle s’arrêta les bras croisés tout en essayant de se réchauffer en se frictionnant les bras.


Un autre coup de tonnerre puissant frappa le sol, la pluie faisait rage et l’eau froide lui fouettait sa peau. Paniquée, elle tomba à genou, elle voulu crier. Rien ne voulait sortir de sa gorge, regardant Kyuzo s’éloigner d’elle, elle se mit à regarder le sol et murmurer un supplice.


N’attendait plus les pas derrière lui, Kyuzo fini par se retourner. Il vit une KatanaChi apeurée. Il rebroussa chemin, alla près d’elle se

demandant ce qu’elle avait, il l’avait jamais vu agir ainsi.


Est- ce l’orage qui la terrifie à ce point?


Il l’entendit dans un murmure son nom plusieurs fois suivi de mots qu’il ne comprenaient pas. Après un autre coup de tonnerre, un crie de terreur s’échappa de ses lèvres et elle lui agrippa le bras en le serrant contre elle éclatant en sanglots et parla en langue commune sans s’arrêter:


-Kyuzo, j’ai peur. J’ai peur, j’ai peur, j’ai peur. Kyuzo j’ai


Je ne peux pas croire que la terrible Lame Ensanglantée soit aussi

effrayée par un orage. se dit Kyuzo.


- Courage! lui dit- il en la relevant. On y est presque.


Tremblante de froid, elle le regarda, hocha la tête et se mis à tousser.


Cette pluie. se dit- il. Elle est pourtant chaude et elle est gelée.


En lui enlevant de l’eau de son visage, il sentit qu’elle a de la fièvre. Il vit quelque chose bouger et entendit un couinement. Lui aussi a peur. :)


Ils parcouraient les derniers mètres et ils entrèrent. Toujours terrifiée par les coups de tonnerre, elle était toujours accrochée à lui. On essaya de décrocher KatanaChi de son support, mais apparemment elle était bien cramponnée pour un bout au bras de Kyuzo. Elle était toujours aussi paniquée et s’exprima en langue inconnue. Le médecin lui injecta un calmant à forte de dose, le médicament la calma peu à peu et KatanaChi s’endormit.


- Elle a toute une poigne quand elle est terrifiée! dit Kyuzo, lorsqu’il vit les bleus sur son bras.


- C’est bizarre. dit Ayamaro. Seule son nom terrifie quiconque. Je ne l’aurais pas cru si je ne l’aurais vu. Dire qu’elle a aussi peur d’une petite averse.


Là défendant, l’intendant lui répondit:


- Ce n’est pas de la pluie, mais de l’orage qu’elle est effrayée. Pourtant on a eu d’autres depuis qu’elle est ici. Ça doit être quelque chose d’autre...


Soudain, un couinement l’interrompis! Quelque chose bougeait sous le vêtement de KatanaChi, une petite créature sortie de son gilet et lui licha le visage suppliant qu’elle se réveille. Il était tout ce temps coincé entre elle et le bras de Kyuzo.


- Que fait ce chien ici? demanda le magistrat.


- Selon KatanaChi, il est lié en quelque sorte à notre affaire, dit Kyuzo.


Saya le prit et elle vit à son cou du sang, elle l’essuya et elle vit un bout de métal sortie. Elle le montra à Keisuke, il l’observa:


- Oui, il a bien quelque chose. On dira une plaque à information.


Il tenta de l’enlever, mais le chiot cria de douleur. Il injecta un calmant moins fort au chiot pour qu’il s’endorme et ôta la pièce.



Ayamaro lisait le contenue dans son disque dure et dit:


- Je comprends pourquoi ce Eiji courait après ce chien maintenant.


Il fait lire le disque et les informations contenus dedans révélant la nature exacte du trouble du marchand.


- Très intéressant, mais il sera difficile de le faire taire et se débarrasser de lui.


Et il prit le chiot dans ses bras et le caressa.



KatanaChi somnolente parla:


- Alors ce connard nous a manipuler depuis le début, ragea- t- elle. Cet enfoiré, j’vais lui parler moi. Je suis sure qu’il est encore là! S’il pense qui va nous utiliser comme ça et s’en sortir! Va falloir faire une entente pour plus qu’il nous nuise.


- Tu ne peux pas, ceci n’est pas suffisant, lui faisant entendre l’intendant.


- Eh bien, on va en trouver! Et je sais très bien où les trouver. Ensuite, suffit de lui faire peur et ça je m’en charge tout de suite.


Le médecin s’interposa:


-

Ah non! Tu n’es pas en état de ...


- Ah ouais! Ben j’vais gênée!, en se relevant brusquement. Je connais mon corps mieux que toi et.... ahh une banque de données s’approche. Rester là et regarder comment les loups chassent.


Avec une telle autorité, personne n’osait s’interposer. Kyuzo sourit.


D’abord, elle est effrayée, paralysée, paniquée et dès qu’elle est enragée après quelqu’un, elle redevient en contrôle d’elle-même. Je suis bien content de ne pas l’avoir comme ennemis, pensèrent- ils.


Elle s’approcha du couloir, elle vit un des hommes de main du marchand. Elle prit un pot d’eau, elle entendis qu’il s’approche un peu plus. Ne sachant pas ce qu’elle va faire, les autres l’observèrent en silence. Il était suffisamment près pour sa comédie.


- Se tenant près de la porte, elle versa l’eau à terre, cria un GNiiaaaa en laissa tomber le pot par terre qui se fracassa et elle prit une voix féminine avec une intonation enfantine en s’adressant vers l’homme de main du marchand.


- Ohh non! Je suis toute trempée. En plus, je porte du blanc, on voiiittt même formmmeees! Ahh y a-t-il quelqu’un de l’autre côté?


Il arrêta. Elle ouvrit un peu la porte et continua en refermant:


- mmm comme il est charrrr- mant! IHihihi


Etelle ouvrit encore un peu et elle lui parla:


- S’ilvous plaît? Voulez me dire si... onn voit .. à peine mes formes.. aha!!


Il approcha. Et elle se laissa tomber en glissant sur l’eau.


- Aiiieeee! J’ai mal, je crois que je me suis cassée la jambe... voulez- vous regarder ? Ma ...blessure?


Ilouvrit la porte et s’approcha. D’un cou rapide, KatanaChi lui agrippa le collet et le plaqua au sol.


Elle lui dit en tenant un kodachi à son entre-jambe sous un air maussade:


- Si tu tiens à tes joyeux, réponds à toutes mes questions!


Il répondit à toutes ses questions.



Quand elle eut terminé. Elle l’assomma.


- Ça c’est de la persuasion!, lança Kyuzo.


- Ouais! J’aurai même pas penser moi- même. révéla Sozumo.


- Normal! Vous êtes des dudes! répliqua KatanaChi, et les mecs

feront n’importe quoi pour leurs shnoles!


Elle demanda à Kyuzo et Sozumo d’aller immobiliser les gardes avec elle. Quand le travail fut fait, elle se planta devant le marchand.


- Ahhh justement c’est vous que je cherchais!!! (KatanaChi le sourire aux

lèvres) Bonne nouvelle! On a retrouvé Eiji. Suivez- moi, le magistrat vous attend, elle ouvrit l’entrer d’une autre salle et le poussa à l’intérieur avec un clack sur le dos.


- OUppsss! Pardon! Il y a avait une abeille. Je ne voulais pas qu’elle

vous pique. C’est que je ne connais tellement pas ma force!


- Oui!


Ellereferma la porte derrière, bloqua le passage avec un meuble et s’essaya dessus.


- Qu’est- ce que ça signifie, il n’y a personne ici. J’exige uneexplication!


Danssa poche, elle se prit une tige et avec son briquet l’alluma.


- J’exiges une explicatiooonnnn!, répéta-t elle. Ouais ben nous aussi! Votre homme là, il est bien bavard! Il m’a appris beaucoup de chose sur de votre association avec le conseillé de la ville Nargo, ce serait dommage que le magistrat soit au courant. Il a bonne estime envers l’empereur et des chefs de guilde. Cet homme a bien fait de tout me dire tout ce qu’il savait, car sinon il aurait eu de la difficulté à se trouver une femme! Oh oui, et j’ai trouvé le disque dure, je me demande ce qui a l’intérieur.


- Ces informations sont secrets?


- Ohh des infoss! J’aime me renseignements! Voyons... comment on lit ce

truc?? Ahah, je vois.


- Vous n’avez pas les autorisation pour le lire!


- OUPSSS! Ah non! Jvais être dans la merde. Mon doigt à glisser. Ohhh, intéressant ça...


- Je me plaindre au magistrat de vos agissements!


- Hunhunn... (baillement) Ouais faîtes donc!


- Insolent. Je connais bien des personnes qui vous feront ravaler vos paroles.


- Vraiment! Ayamaro n’est même pas foutu de me faire taire, alors je me demande bien qui pourrait le faire!


- Les Yakuza, le feront!


- Pffwouhaha! Les Yakuza! Dès qu’ils entendent mon nom, ils vont se cacher sous la jupe de leur maman! C’est vrai qu’ils peuvent être persuasif mais moi je le suis plus!


- Non! Ne me dites pas que vous êtes...


- Ouaisss c’est moi. Hé vous n’êtes pas en train de vous pisser dessus au moins. Franchement à votre âge!


- Lame Ensanglantée, je suis marchand et si je vous proposer quelque

chose.


- Oui, un marchand corrompu jusqu’à la moelle!


- Pouvons- nous entendre sur une proposition

- Ouais on peut s’entendre...


- Je vous paierez la somme que vous voulez


- Ahh!! Tout ce que je veux, c’est ça?


- Oui dites et c’est à vous!!


- Sozumo, Kyuzo! J’ai bien entendu n’est ce pas? Il a bien dit tout ce que je veux?


- Oui, c’est ce qu’il a dit. répondit Sozumo.


- En effet. répondit Kyuzo


- Good! Alors monsieur le marchand, je ve...


-

Eh vous deux, sortez- moi d’ici, cet homme est fou, il me menace!


- Hunn? Eux? Il sont là depuis le début de interrogatoire! Et qui

croyez- vous qui a mis hors service vos gardes? Haha. Hé regardez ça,

on après plein de truc là- dessus. Qu’est- ce que tu en penses

Sozumo?


- Ah c’est vrai. dit Sozumo, il est écrit... (lisant le texte)


- Ouais! Qu’est- ce que tu en penses Kyuzo. demanda-t-elle


- Il est dans la merde. lui révéla-t-il.


- Que vous voulez-vous en échange de ses informations?, leur demanda

le marchand soumis.


- Ahh, il est peut être corrompu, mais au moins il tient parole quand il a la chienne. Eh bien! Voici ce que je veux! Êtes- vous près à l’entendre? Je veux que vous acceptez la proposition du magistrat.


- Mais?.... Qu’est- ce que ça signifie?


- Vous avez dit tout ce que je veux! J’ai même deux témoins qui vous a entendu. Quoi vous pensez que j’ai besoin d’argent?! Franchement, j’ai pas besoin de grand chose. Alors soi que vous respectez votre parole, soi je vous tue. Oui, je me ferais un plaisir d’aller chez vous un soir pour vous trancher la tête devant votre famille et je faciliterai des preuves contre vous disant traitre de l’empereur. Tuer un traître ici n’est pas un crime.


- C’est du chantage!


- N’est- ce pas ce que vous avez essayer de faire à Ayamaro? Vraiment, si vous pensiez que je n’avais pas des soupçons, je n’ai pas juste recherché des infos de votre voleurs mais aussi sur vous. Dans la rue, on apprendre tellement de chose! De choses tellement intéressantes


- D’accord! J’accept.


- Bien! Ayamaro maintenant, il est à vous!


- Quoi. dit le marchand! Vous avez dit que vous ne le lui direz pas.


- Mais j’ai rien dit du tout! Il a entendu notre conversation depuis le début et c’est vous qui a confirmé votre corruption et avouer que vous avez essayer de l’utiliser. J’ai respecté ma parole et il fallait y penser avant de me faire chier!


KatanaChi s’éloigna sans attendre le supplice du marchand, elle avait fini son

rôle. Maintenant c’est à eux de jouer. Keisuke la croisait sur le couloir, KatanaChi essuya des perles d’eau sur son visage et tenant une cigarette à la main en se dirigeant vers ses quartiers.


Chapitre 8

Le magistrat parla, le marchand accepta et signa un document. Le marchand ignorait qui était KatanaChi, il ne savait pas qu’elle était une femme et elle ne se trouvait pas avec eux lors de la proposition du magistrat. Lui, il avait si peur qu’il croyait que c’était un de ces hommes. Quand il quitta le palais avec tout son escorte amochée, KatanaChi était déjà couchée, mais elle ne arvint pas à se réchauffer et cela l’empêchait de dormir. Elle ne connaissait pas ce mal. Elle avait froid et si chaud en même temps, elle tremblait toujours et elle avait des frissons tout le corps.


Alors elle pris la seule chose qu’elle connaissait pour se réchauffer. Elle pris cette drogue, mais cette fois une légère dose, juste assez pour une heure. Cependant, elle faisait déjà une haute fièvre. Elle avait si froid, qu’elle ignorait qu’elle avait la fièvre. La drogue cette fois alla l’empirer. Cependant, KatanaChi ne le savait pas.



C’était le milieu de la nuit, tout le monde dormait à l’exception de KatanaChi, elle frissonnait de plus en plus. Pourtant la drogue était dissimulée depuis des heures. Elle n’avait plus de toux mais la drogue avait trop augmenter sa température, elle suait tellement que ses vêtements en était mouillés. Elle prit de l’eau pour calmer sa soif et une feuille de sa trousse médicinale, la mastiquait et l’avala. Couchée sur le sol, elle attendit les effets.


Ça seulement agi pour sa gorge, elle voulait parler et appeler de l’aide, mais sa gorge était en feu, aucun son n’en sorti et ses jambes ne la supportait plus. L’orage est terminée, cette fois ce n’est pas à cause de la peur. Je suis gelée!


Mais pourquoi toute cette sueur? Je ne peux pas avoir froid autant et avoir aussi chaud en même temps. Je ne suis même pas capable de me lever. Je me sens si mal, il fait si froid et je suis si fatiguée!


KatanaChi était habituée à une température ambiante contrôlée. Sa cité était sous l’océan, ils pouvaient avoir un climat standardisé en utilisant le magma de la planète. Ils en utilisaient une infime partie pour éclairer, oxygéner et chauffer les zones habitées. Les zones non habitées avaient très peu d’air, mais seulement assez pour les créatures maritimes qui y avaient. KatanaChi ignorait le changement de température des saisons et ce que le taux d’humidité pouvait causer.


Ils étaient en début d’automne et la saison des pluies commençaient. Pourtant, la chaleur était encore très présente, mais c’était suffisamment trop froid pour KatanaChi.


Elle était épuisée, elle réussit toute de même à changer de vêtement, elle tira sa couverture sur elle en espérant d’aller mieux le lendemain. Elle s’endormie tremblante de frisson et délirante de fièvre.


La matinée était déjà bien avancé. KatanaChi n’était toujours pas levée. La poursuite de la vieille, sa peur terrible de l’orage, son interrogatoire et sa persuasion avaient eut raison d’elle. On décida de ne pas la réveiller. Pendant ce temps, la fièvre de KatanaChi augmentait et elle tremblait de plus en plus de froid. Le milieu de l’après-midi, toujours pas de KatanaChi.


- KatanaChi dort encore? pensa tout haut Ayamaro,


- Je vais aller la chercher. proposa l’intendant.


- Non, laisse- là dormir. se souvenant de son épuisement de la veille, le magistrat continua: Kyuzo me suffit.


Le magistrat, et Kyuzo partirent avec un petit vaisseau de terre pour une réunion des guildes commerciales qui se trouvaient dans une ville voisine. Il serait de retour le soir. Les chefs de guildes auraient voulus voir à quoi ressemblait cette fameuse Lame Ensanglantée, sa réputation avait atteinte les villes avoisinantes.


Saya et Sozumo étaient sortis. Le couple s’était donné une journée d’amoureux. Keisuke lui était sorti pour acheter des plantes en vue de fabriquer des remèdes. Il aurait voulu les conseils de KatanaChi, elle en connaissait plus long que lui sur leurs propriétés médicinales. Il décida tout de même de la laisser dormir son état d’hier l’avait complètement épuisée. Puis, il s’arrêta et il repensa aux événements de la veille. Il se souvînt qu’elle était arrivée trempée et apeurée à cause de l’orage, il a dû utiliser un calmant pour qu’elle se décramponne du bras de Kyuzo. Ensuite, il a retiré la pièce de métal du chiot. Puis, elle a fait sa comédie pour obtenir des informations pour piéger ce marchand. Il frissonna à ce qu’elle avait fait à cette homme pour lui révéler des infos.


Je ne voudrais pour rien au monde être à sa place. Mais, ça me rappelle quelque chose? Non, je l’ai complètement oublié, elle frissonnait de froid quand elle est arrivée.


En cette chaleur comme c’est étrange! Mais elle faisait un peu de fièvre et suait beaucoup. J’ai cru au début que c’était de l’eau de pluie mais en y repensant, elle ne s’était pas changée, suite à ça je la vu s’essuyer le front après que tout fut terminé. Ses cheveux était mouillée, aurais- je confondu ou je m’inquiète pour rien?


Elle dort encore, la journée d’hier la fatigué. Je lui ai même donné un calmant, c’est peut- être ça qui faisait quel était un peu faible. Faible? Après avoir plaquer au sol cet homme. Mais si elle faisait de la fièvre, elle est fait surement encore. Même si ses connaissances sont plus grand que les miennes, elle aussi peut tomber malade. Je me souviens, la première fois que je l’ai vu, sa fièvre était incontrôlable et elle a chuté comme rien. Je n’ai rien trouver de ce qui clochait. Elle avait aussi dormi tout le jour. Ce n’est pas vrai! j’espère que je me trompe...


Keisuke parti en courant du sens contraire. Quand il arriva, il ouvra grand la porte de la chambre de KatanaChi. Il la trouva sur le sol, tremblante de froid et délirante. Ses draps et ses vêtements étaient mouillés. Elle sut trop, et la fièvre est haute trop haute. C’est pire que la première fois. Il la souleva du sol, elle ouvra les yeux et elle essaya de lui parler mais aucun son sorti. C’est grave! Elle n’est pas capable de parler, elle me fait signe. De l’eau. Keisuke lui donna de l’eau, KatanaChi essaya de parler à nouveau mais rien ne sorti.


- Ah tu trembles! Pourquoi tu n’es pas venue me voir?


En guise de réponse, il vit un larme. Elle lui fit des signes avec ses mains.


- Tu veux du papier et un crayon.


Elle hocha la tête pour une réponse positif. Dès qu’elle eut le bout de papier, elle lui écrit quelque chose, il le regarda, mais il ne connaissait pas ces caractères.


- Je ne comprends pas ce langage. Écris- le en japonais.


Elle laissa les yeux, et elle fit un signe négatif de la tête.


- Tu sais ni le lire, ni l’écrire.


En regardant son visage, il sut la réponse.


- Ce n’est pas grave. Tu fais trop de fièvre, il faut baisser ta température.


Elle lui fit signe de non de la tête, lui montra qu’elle a froid.


- Tu as froid! Ça pour ça que tu trembles, mais tu es brulante.


Keisuke prit sa température et profit en même temps pour examiner sa gorge, elle était écarlate. 43°C, elle plus forte que je pensais!


- Ne t’inquiète pas! Je vais m’occuper de toi! Il l’a prit dans ses bras et l’amena à l’étang


Il n’a pas compris ce que je lui ai écrit, mais il comprend ma détresse. Mais je ne fais pas de fièvre, j’ai seulement froid. Que fait- il! Non! Pas le bassin! Elle se mit à pleurer. Je suis trop faible, j’arrive à peine à bouger. J’ai peur! Je ne veux pas revivre ce jour! Quel genre de guérisseur es- tu?


Keisuke la vit paniqué.


Pourquoi pleure-t elle? Pourquoi paniques- tu ainsi? N’as- tu pas conscience de ta fièvre?


Il descendit avec elle dans l’eau froide, la soutenant sur lui assise, la tête hors de l’eau. Avec un bol, il prit de l’eau et la versait sur sa tête, régulièrement.


Dans cette eau, elle tremble de plus en plus? Pourtant c’est supposé de lui faire du bien. Elle est si brulante et elle est toujours consciente. Elle a peur, je peux le voir sur son visage. Je n’ai pas de glace, ce serait trop long de remplir un bain d’eau plus frais. Cet étang est le seul point d’eau ici ayant une eau fraîche constante, elle vient du ruisseau de dehors. Peu importe ce que dit Ayamaro. C’est lui qui a décidé de la laisser dormir, s’il aurait voulu l’amener, elle ne saurait pas dans cet état. Non, tout le monde aurait pu venir et aller la voir. Kyuzo et elle sont ses meilleurs garde du corps. Je pense qu’elle ne sent pas la chaleur de son corps. Elle a plus froid que chaud, mais elle doit y rester encore plus longtemps, sa température n’est pas encore assez basse.


Et il continua à lui verser de l’eau sur la tête. Il prenait sa température à toutes les demis heures. C’est au début de la soirée qu’elle a commencé à baisser, mais ce n’était pas suffisant.


L’intendant attendit Keisuke près d’une heure, il lui avait dit qu’il allait chercher des plantes médicinales mais il ne s’était pas présenter. Puis, il décida d’aller le chercher pour lui demander des explications. Il entra et le chercha, par hasard il passa près de l’étang et il vit Keisuke versé de l’eau sur la tête de KatanaChi.


- Qu’est- ce qui se passe? demanda l’indentant.


- Sa température est encore trop haute, c’est le seul endroit où l’eau est la plus froide.


- Depuis quand elle est comme ça?


- Surement depuis hier! répondit Keisuke exaspéré. Tu te souviens, je lui ai donné un calmant pour qu’elle lâche Kyuzo. Je pensais c’était à cause de ça qu’elle était faible, je me suis bêtement trompé. Je me suis souvenue qu’elle frissonnait de froid et qu’elle avait un début de fièvre. Ensuite, j’ai repensé comment elle était la première fois qu’on me l’a amené avec cette fièvre étrange. Cette fois- ci c’est pire. Elle tremblait de froid et suait énormément quand je l’ai trouvé. Je ne comprend pas pourquoi elle n’est pas venue me voir?


- C’est une guérisseuse et elle connait mieux les plantes que toi.


- Ça ne lui ai pas aider cette fois. Elle n’a pu de voix et j’ai du la transporter jusqu’ici. Elle peut à peine bouger. Sa médecine n’a pas fonctionné.


Toujours incapable de parler, elle lui toucha la bouche, et la tête en signe négatif pour lui dire qu’il avait tort. Non tu te trompes Keisuke, ça l’ai fait mais je savais pas que ça allait empirer, je ne savais même pas que je faisais de la fièvre tant que j’avais froid, et j’ai si froid.


- Ça fait l’effet que tu voulais!? Mais, tu as fait qu’empirer.


- J’ignn...rais..... aavit fi fiiiaiivee. en s’arrachant la gorge


- Tu ignorais que tu avais de la fièvre?? Comment ça?


- Frrrroiddddd. dit- elle en se frictionnant les bras.


- Tu avais froid...


Elle lui fit signe de la tête.


Quelques heures plus tard, sa température avait suffisamment baissé.



Keisuke se leva, l’intendant la prit en l’enveloppa dans une couverture et

alla la ramener à sa chambre. Keisuke la changea et lui mis plusieurs couvertures sur elle et brancha une petite fournaise électrique pour qu’elle est plus de chaleur possible. L’intendant resta près d’elle le temps que Keisuke change de vêtements, il remarqua un papier où il y avait d’étranges caractères, lui aussi ne savait pas ce qu’il est écrit. Il revint avec du thé vert, dans une coupe, il la mélangea avec un médicament et fit boire le contenue à KatanaChi. La fièvre était encore très présente, mais au moins elle ne suait plus et lui mit un linge d’eau fraîche sur le front.


Quandle magistrat était arrivé, il faisait nuit. Il demanda Keisuke de venir soigner Kyuzo. Au retour, il fut blessée après une attaque. Keisuke arriva, l’entaille était profonde, il lui fit des points de suture et le banda.


- Reposes- toi pendant deux jours, le temps que ça cicatrise. À la 5e journée, je te les enlèverai et lui prescrit un médicament contre une quelconque infection .


Le magistrat ajouta:


- Finalement, j’aurais du amener KatanaChi.


- Elle n’aurait pas pu y aller de toute manière. répondit Keisuke.


- Comment ça? lui demanda Kyuzo.


- Elle est malade. Je ne sais pas si elle va passer la nuit.


- Qu’est- ce que tu dis là? répondit la magistrat inquiet.


- Quand je l’ai trouvé, elle tremblait de froid et sa température était si haute que j’ai du la baigné dans l’eau froide pour baisser sa température. Je ne peux rien faire de plus. Maintenant, il faut juste attendre et compter sur ses forces.


Lemagistrat et Kyuzo entrèrent voir KatanaChi. L’intendant, Saya et Sozumo se trouvèrent toujours près d’elle, la supportant par leur présence. Elle avait de la difficulté à respirer, poussait des gémissements de souffrance dans son sommeil et elle tremblait toujours de froid malgré la chaleur qui avait dans la chambre. Elle était très mal au point. Le magistrat remarqua un papier avec d’étranges caractères et demanda:


- Qu’est- ce que c’est?


- C’est ce qu’elle m’a écrit, répondit Keisuke. Je ne sais pas ce que ça veut dire.


Sur un réflexe, KatanaChi sortit la main et agrippa une près d’elle en la serrant en prononça des mots inconnus et un nom: Aiko. Le supplice dura quelques minutes ,ils se demandèrent ce qu’elle pouvait bien dire et quelle était ce rêve. Puis, ayant une respiration plus régulière, KatanaChi parla dans leur langue:


- Aiko! Comment va Aiko?


Puis, elle ouvra les yeux.


Ellevit des gens près d’elle et elle sentit qu’elle serrait la main de quelqu’un. Pivotant la tête, elle vit un homme lui tenir la main. Ce n’était pas Aiko, mais Kyuzo. Elle vit que tous étaient présent, toujours en tenant la main de Kyuzo et parla dans une voix faible:


- Hé! en souriant. Vous n’avez pas autres choses à faire? Je ne me rappelle pas d’être une attraction touristique. Épuisée, elle se rendormei tout de suite après desserrant sa poigne.


KatanaChi était désormais elle-même et hors de danger. Sur ce, elle soulagea plus particulièrement une personne et pensa:


Elle a vaincu la maladie. Sa main est si douce, malgré sa forte poigne. Mais qui est ce Aiko?


4 jours plus tard

KatanaChipu reprendre complètement la parole et à se déplacer. Saya lui donna un manteau et un foulard pour la garder au chaud. Avec ceci, elle avait un peu moins froid, mais sa fièvre était toujours présente et elle un peu faible. Elle décida tout de même de bouger et d’accompagner le magistrat et Kyuzo.


- Ce n’est que le début de l’automne. lui dit Saya. Que vas- tu faire

en hiver?


- C’est quoi automne et hiver?


- Voyons!! Tu me fais marcher là?


KatanaChi baissa la tête toujours frissonnante et avoua:


- Je n’ai jamais connu un froid pareil. Je ne connais pas ces mots, je ne sais pas ce qu’ils veulent dire. gloussa- t- elle. Ne te moques pas de moi! Je ne connais pas ce mal, c’est la première fois que je suis autant malade. Nous n’avons pas ça chez moi.


Keisuke écouta la conversation des femmes, il était contre qu’elle se lève, mais un peu d’air lui ferai du bien. À condition qu’elle en fait pas trop.


Saya ne peut lui répondit pas. C’était si bien ancrée en elle qu’elle ne pouvait l’expliquer.


La question lui brula les lèvres:


- KatanaChi, lui montrant le papier, qu’est- ce qui est écrit?


Ellele regarda et lui dit:


- Il est écrit, «Je ne veux pas revivre ce jour».


- Quel jour? demanda Saya inquiète.


KatanaChi lui dit seulement:


- À cette époque, je n’étais qu’une petite fille... cette créature m’a agrippée et m’a emporté dans ce bassin... il faisait si noir et si froid...


Elle se leva, prit ses armes et les quitta.


Aujourd’hui, elle alla accompagner Ayamaro et Kyuzo pour une deuxième réunion des guildes commercial. Cette fois-ci, elle ne laisserai pas le froid et l’orage lui paralyser. Elle monta dans le petit vaisseau, elle le trouvait primitif. Ça pris la moitié de la journée pour se rendre à destination, elle suivait dernière Kyuzo et surveilla les alentours. Eux aussi sont des gardes du corps et ils m’observent, ils me regardent bizarrement se dit- elle. La pluie commençait à tomber et l’orage à gronder, Kyuzo se demanda comment elle alla agir et si elle allait tenir le coup.


Elle était encore tellement faible, mais son obstination les a convaincu. Elle s’était arrêtée à côté de lui et surveillait aussi les alentours. Elle tremble, mais ce n’est pas à cause de la peur. Aujourd’hui ça ne lui affecte pas, elle agi normalement. Ce manteau n’est pas suffisant, elle est gelée. Ils continuèrent leur chemin, et ils rentrèrent dans la bâtisse. Avec Kyuzo, KatanaChi surveillait l’endroit; lui il n’était pas soucieux pour elle. Ces abrutis la fixe, elle la seule femme garde du corps dans ce complexe et ils ignorent qui elle est vraiment. Elle tremble tellement, ils doivent croire qu’elle a peur, quelle erreur :). La réunion commença, tous les gardes prenaient place derrière leur maître, KatanaChi fit de même tout comme Kyuzo. La plupart était habillé légèrement, ils étaient habitués à ce climat, contrairement à elle était à sa première année à la surface. Intérieurement, elle remercia Saya de lui avoir prêter ce manteau et ce tissus autour du cou, même à l’intérieur du bâtiment elle avait froid.


Je pense que c’est à cause de l’humidité. Dans la cité, on avait des secteurs plus fraîche et sec, mais pas aussi froide et humide. Mon mal viendrait alors de l’humidité, c’est tellement différent de ce fameux jour. Ce jour là, j’avais failli mourir à cause de cette eau froide et aujourd’hui, je suis envie à cause de cette eau froide. C’est tellement étrange, j’aimerai tellement rentrer et partager cette nouvelle connaissance avec les miens.


La réunion est terminée, ils se levèrent. Elle sentit quelque chose dans son dos. Un coup d’acier tomba sur le sol, Kyuzo était pour bloquer l’attaque, mais il fut un peu tard pour réagir, car un kunai avait pénétrer dans la gorge de l’assaillant. Le bruit était le sabre qui tomba par terre suivi d’un cadavre. KatanaChi ne pouvant pas contrôler ses tremblements, mais elle réussie tout de même à viser juste. Se retournant, elle se penchait pour ramasser son kunai, et bloqua instinctivement les projectiles venant sur elle avec un autre kunai dans son autre main. Celui qui jeta ses petites couteaux était un homme ayant un bras en fer qui avait l’avant bras en forme de canons d’où la provenance de projectiles.


Voulait- il se venger de quelqu’un qui ne connaissait pas ou c’était un test pour connaitre ma fiabilité?Non, c’est un piège! Un piège qu’ils ont tendu! Ils me visent autant que Kyuzo et moi. Le magistrat n’est pas la cible aujourd’hui. Qu’est- ce que ça signifie? Ayamaro n’a pas l’air être au courant et puis, pourquoi poserait-il un guet-apens à nous? Je suis sure que cette réunion est pour se débarrasser de nous. Ce marchand a du se plaindre ailleurs, mais sans preuve je ne peux rien.


Ils étaient pour attaquer, KatanaChi les sentait tous, ils voulaient la défier, mais elle ne pouvait se prêter à ce jeux, elle devait protéger le magistrat Ayamaro. Ils sont nombreux, Kyuzo et moi, on peut les battre, mais avec c’est trop risqué avec le magistrat dans les parages et c’est autres chefs de ville. Aussi, je ne suis pas encore rétablie. La seule manière c’est de leur avertir et leur donner une peur instinctive. Elle sorti quelque chose de son sac, elle en donna à Kyuzo et à Ayamaro en leur disant:


- Bouche tes oreilles avec ça.


Elle s’en mis aussi un appareil dans sa bouche. Pour tester le son, elle se mit à grogner comme un loup. Les personnes entendirent le grondement et ils n’osaient plus attaqués se demandant qu’elle bête était rentrée. Elle alla leur montrer, elle grogna plus fort, comme une louve voulant protéger sa meute. Il la fixèrent et vit qu’elle prit une longue inspiration, leva la tête par en haut et hurla comme un loup. L’appareil dans sa bouche amplifiait le son, comme si une meute de loup venait d’arriver vers le centre. L’ennemi se bouchait

les oreilles, car le son fut aigu pour leur tympan, certains leurs oreilles internes saignait ou perdant l’équilibre due à une perforation. Même les nobuseris, des hommes qui ont remplacé leur corps en machine, cela perturbait un peu leur circuit. Même s’ils portaient des protections, Ayamaro et Kyuzo sentirent ces vibrations de l’air provoquer par les sons.


Laissant ces étrangers à leur martyre, elle invita le magistrat à passer et à Kyuzo. Elle hurla à nouveau en guise d’avertissement à ne pas les suivre et partit rejoindre les autres à son tour. Quand elle sortit, le vent souffla, elle le trouva glacier et elle se mit à trembler comme une feuille. Elle enlevait l’appareil et le remis dans son sac tout en courant vers l’embarcation, ils étaient déjà à bord. Elle sentit des gardes lui courir après, elle sauta vers le haut et leurs lancèrent des shurikens ce qui stoppa leur trajet et elle atterrie sur le vaisseau. Ils décollèrent en direction de Kougakyo, elle sortie huit kunais pour les lancer, mais le décollage du vaisseau lui fit perde l’équilibre et tomba par derrière.


- Ahh! Que leurs véhicules sont si primitif!


Quand elle se releva, ils étaient déjà loin. Sur le trajet, elle

urveilla les horizons, elle eut une quinte de toux. Kyuzo l’observa, du sang coulait de ses lèvres, le hurlement lui avait fait mal à sa gorge. Il la vit prendre des feuilles dans son sac, elle les mâcha et vint vers lui. Le visage proche du sien, elle le regarda droit dans les yeux et elle porta attention sur son cou.


Elle examina l’égratignure sur le cou de Kyuzo, tout en mastiquant. Kyuzo vit plissé ses sourcils et elle se rapprocha plus pour sentir. Elle se redressa et examina encore le visage de son compagnon. Sans donner l’avis de Kyuzo, elle lui appliqua une poudre blanche et sur sa blessure tout en observant la réaction chimique. Kyuzo sentit un effet de brûlure sur son cou. KatanaChi le retint pour l’empêcher de faire un geste brusque et lui dit:


- Restes tranquille! lui ordonna- t-elle, ta blessure est petite, mais elle est empoisonnée. Assis-toi, je vais te débarrasser de ce poison.


Kyuzo, la croyant sur parole. il lui obéit et demanda:


- Comment peux- tu savoir?


- Je suis guérisseuse. Ayla m’a formé depuis mon enfance. Je sais très bien faire la différence entre les effets d’un médicament, d’une drogue ou d’un poison chez un sujet. (Sortant un kunai, elle mit dessus la même poudre sur la lame) Ne bouge pas.


Avec son couteau, elle lui entailla un peu plus la blessure pour faire sortir le poison avec le sang. Elle lui suça la nouvelle plaie et recracha le mauvais sang au loin, recommençant plusieurs fois. Ensuite, elle enleva la mixture de feuilles qui étaient encore dans sa bouche, celles- ci l’avaient protégé contre les effets du poison. Après avoir ajouter la même poudre blanche dans de l’eau, elle nettoya ensuite les deux plaies avec une tige de plante sèche pour stopper le flot et pour prévenir toute infection.


Ensuite, elle retira de son sac médicinale des pétales de fleur-des-rois, les mastiquèrent et les déposèrent sur la blessure pour empêcher le sang de couler et autour pour permettre la neutralisation du poison. Elle attendit quelques minutes, le temps que ça agisse. Pendant ce temps, elle examina son patient. Elle observait ses réactions, son visage, ses yeux et plaça son oreille sur son torse pour écouter sa respiration et dit:


- Bien! Ça va aller, tu guériras vite.


Avec une large feuille sèche, elle retira la mixture de son cou, les plaies étaient désormais refermées et leurs cicatrisations avaient débutées. Satisfaite du résultat, elle mit de nouveau la même poudre blanche par-dessus et autour,

suivit de feuilles de trèfles sèches. Elle banda le cou avec un bandage noir et ajouta un peu d’eau sur la partie où était la plaie.


- Laisses agir! Remets un peu d’eau propre sur le coté de la

plaie sans enlever le bandage si tu as des démangeaisons, ne grattes pas. Demain matin, tu pourras enlever le bandage. Surtout, ne laisse pas Keisuke détruire le traitement, sinon ça va être à recommencer. (Elle lui donna petite boule noire) Mets-là sous la langue et laisses- là fondre, ça éliminera le poison qui est dans ton système.


- Merci pour le bandage, Lui dit Kyuzo en prenant cet antidote


- Tu n’as pas à me remercier pour ça. C’est le rôle de tout guérisseur de soigner.


Retournantà son poste tout en se frictionnant les bras, pour se réchauffer. Elle fixait l’horizon, elle était épuisée.


Comment font- ils pour vivre dans un tel climat? Saya a dit, que vas- tu faire à l’Hiver? Parlait- elle du changement de température? Mais si le climat change tout le temps, ca veut dire qu’il va faire de plus en plus froid. Je

ne peux pas imaginer plus froid que ça! Elle toussa une fois de plus...


Quelqu’un est là! Ça va, c’est Kyuzo. Une autre quinte de toux... elle bu de l’eau, le mixage des plantes a un peu aidée à calmer la douleur. Ce mal est si étrange! Quelle plante dois- je prendre pour ça, comment la préparer? Ahh si les autres étaient là! Quelqu’un sait peut-être ou trouverai une idée.


Kyuzo s’approcha, il su qu’elle l’a senti venir.


Elle est dans ses pensées, une fois encore. Je me demande bien de quoi il peut s’agir. Elle est toujours souffrante, et ça ne lui ai pas affecter dans sa mission. C’était un piège grossier, cette réunion n’était que pour la provoquer en duel. :) Elle les a montrer qu’elle louve elle était.


Il sentit les effets du traitement sur son cou, le médicament n’avait aucun goût et il avait déjà fondu, Kyuzo ne sentit pas le contre-poison, mais il savait que cela avait fait effet. Il ne se sentait pas souffrant.


Ça ne chauffe plus! Elle est remarquable, je ne le savais pas que j’avais cette égratignure et elle a détecté qu’elle était empoisonnée.


Il la vit tousser de nouveau et de la sueur perlée sur son visage. l s’approcha d’elle et lui enleva le sang qui coulait de sa bouche. Elle ne l’avait pas remarqué qu’elle saignait. Puis, une quinte de toux lui arracha la gorge, elle vacilla de côté mais quelqu’un la retint pour ne pas qu’elle tombe. Kyuzo remarqua qu’elle avait un peu plus de mal à respirer, apres cette crise de toux.


Elle frissonne de plus en plus et tousse un peu trop. Cette fièvre l’épuise, elle n’aurait pas du venir.


Il lui toucha le front et lui déclara:


- Même les meilleurs guérisseuses peuvent tombées malades. Ta fièvre a augmentée.


- e ne sais pas... je ne l’a sens pas. Il fait si froid... mummra-t-elle.


-Vas dans la cabine, ta fièvre t’épuises!


Elle se retourna, le regarda et lui obéit


.Il a raison, je sers à rien dans cet état.


Ayamaro avait suivi le traitement que KatanaChi fit à Kyuzo. Il savait qu’elle était une experte en plante, mais il ignorait encore tout son talent de guérisseuse. Il l’aida entrer dans la cabine, l’aida à s’allonger et la couvrit d’une couverture. Il ignorait ce guet-apens, s’il aurait su, il ne saurait pas allé.


Il la regarda, elle avait les yeux fermées. Ils ne savaient pas à quoi ressemblait KatanaChi, ils ignoraient surement que c’était elle, la louve qui leur a percé les tympans. Il la regarda un peu plus.


Comme tu es jolie. Aujourd’hui ces hommes ont remarqué ta beauté et toi tu n’as pas hésité à les combattre. pensait- il en essuyant le visage d’un tissu humide pour enlever la sueur sur son visage, elle ouvrit les yeux et les referma à

nouveaux.


Pauvre petite louve, tu as de la difficulté à respirer. Ça me peine de te voir dans cet état et tu fais toujours autant de fièvre. Je n’aurais pas du te laisser venir.


Il lui humecta un mouchoir propre avec de l’eau fraîche et lui déposa sur le front.


D’où viens- tu petite louve? J’ai seulement entrevu ton peuple sur ce vaisseau, cette étrange musique et cette danse, c’était incroyable! Comment peux- tu avoir si froid en cette saison? Il doit vraiment faire très chaud chez toi pour que tu trembles ainsi.


Voyant qu’elle tremblait toujours autant après quelques minutes, il la couvrit avec une seconde couverture, mit le chauffage et il sortit.


Le chauffage est à son maximum, c’était une véritable fournaise dans la cabine. KatanaChi se sentit bien depuis des jours, elle n’avait plus froid. Elle était épuisée et pour la première fois, elle senti sa fièvre. C’est moi normalement qui est supposée d’être dehors à surveiller. Elle les observa tous les deux. Ils n’ont pas l’air d’avoir froid. Si eux, ils sont capable et bien moi aussi je pourrais, souriait- elle. Elle se prit quelques racines de champignon blanc séchés, les mâcha et les avala.


Lui c’est le bon remède pour les fièvres. La dose était forte, elle ne pu se garder en éveil, elle s’endormie peu de temps avant d’atteindre le palais.



Kyuzo, entra dans la cabine pour l’amener, la chaleur était étouffante, mais cela ne gênant pas KatanaChi. Elle est enfin réchauffée mais j’étouffe ici. Il l’enveloppa quand même dans les couvertures et l’amena. KatanaChi sentit qu’on la souleva et ouvra les yeux.


- Je ne veux pas être un fardeau.


- Tu ne l’es pas, reposes- toi.


- Kyuzo?


Il la regarda


- Kyuzo, ... euhhh... merci... merci de m’avoir aider dans cet orage.


Il lui sourit et KatanaChi se sentit toute rouge.


Je me demande quel âge il a? Est- il plus vieux ou plus jeune? On a peut- être le même âge. Il a l’air d’être seul :) Il parle peu, mais il est gentil. Je ne l’ai jamais vraiment vu combattre, à part cette fois là. J’ai à peine vu ses mouvements, mais je sais qu’il est plus fort que moi. Je ne sais pas si je vais faire cette promesse, mais un loup tient toujours parole! Je me mettrai pas à agir comme les gens de la surface, ça non! Elle sentit son katana de jade. Son coeur se mis soudain à battre comme jamais. Qu’est ce qu’il m’arrive? Nous sommes dehors, et je n’ai plus froid, j’ai chaud maintenant. Comme il sent bon. Elle s’endormie et rêva de Kyuzo.


Chapitre 9

KatanaChi était complètement remise. Elle était plus vivante que jamais. Les semaines passaient, l’automne s’installa et KatanaChi fini par s’habituer au changement de température. Un jour, elle kidnappa Saya et l’emmena à la ville, laissant les hommes à leur sort. Saya a été complètement amener de force, ce n’était même pas l’aube quand elle la réveillé


- Allez viens! On sort! lui dit- elle tout bas pour ne pas réveillé Sozumo. Allez dépêches- toi!


Elle avait prit des vêtements qu’il n’allait pas ensemble, la traina hors de la chambre et l’habilla. Ensuite, elle l’a trimbalée comme un sac sur elle de toit en toit. Saya ne pensa pas qu’un jour qu’elle traverserait la ville de cette façon là.


KatanaChi lui acheta le p’tit déj et elle lui posa des questions comment s’en est-elle prit avec Sozumo? Fatiguée et choquée de l’avoir trainée si loin pour une telle question, elle lui raconta tout de même.



- Hun? Hé mais? KatanaChiiii... toi tu es amoureuse?


-

Peut- être bien... Souriait-elle


-

Wooooo!!! Comment est-il?


- Hmmm, courageux, fort, très beau et il sent si bon!


- Ah je pourrais dire la même chose pour Sozumo. mais j’y pense,

qu’as-tu préparé aux hommes? Et pourquoi m’as tu demandé d’écrire

tant de copies.


- T’inquiète pas j’ai fait de la bouffe pour eux et servi au chambre.


- On non!! Tu ne lui a pas fait ce breuvage!!! Ohh je les plains!!


- Il n’y a que du nutritif et ils vont pouvoir tenir jusqu’à ce qu’on revienne. Et là j’vais leur préparer quelque chose que tu me diras des nouvelles.


- Tant que ce n’est pas ce breuvage!


Et elles rirent toutes les deux en imaginant leurs têtes.


Chez le magistrat

Chacun se réveilla dans leur chambre. Devant la porte, Kyuzo vit une petite table ayant dessus un récipient qui contenait une sorte de mixture blanche et jaune avec un mot.


«Contentez- vous de ça, on revient cet après- midi! Bisous KatanaChi et Saya»


Il n’était pas sure de boire ce breuvage, il sortit avec de la chambre quand il vit Sozumo, Keisuko assis devant leur verre. L’intendant et le magistrat arrivèrent à leur tour eux aussi avec breuvage à la main. Il s’entendait à ce qu’on lui explique, mais voyant les autres, il voyaient bien que tous ignoraient où était passer les femmes.


Apparemment, aucun ne voulait le boire et sur ce coup là, il ne faisait pas

confiance à KatanaChi. Ayant déjà vu ses mixtures, ils décidèrent donc de ne pas le boire et de les laisser à elles lorsqu’elles seront de retour. Keisuke et Sozumo firent donc la nourriture. Celle de Keisuke était trop épicée et ils durent la rincer à l’eau tandis que Sozumo l’avait brûlé. Apparemment cuisiner était plus difficile qu’il paraissait! Mais tous refusèrent de boire ce

breuvage.


Toute la journée, les femmes discutèrent. Saya aida à choisir un manteau pour KatanaChi pour passer l’hiver. Elles choisirent un manteau long violet avec un capuchon et un foulard noir assortie avec des gants noirs. Vêtue ainsi elle redonna le manteau de Saya.


- Ahh Saya tu es la meilleure! Ce manteau me va bien et le violet est ma

couleur préférée! XD


-

N’est-il pas temps d’y retourner?


- Oui, mais je dois achetée de la bouffe, pour faire le pâté à

viande et de la farine pour le pain!


- Ahh! Je n’ai aucune idée de ce que c’est? C’est surement meilleur

que tes breuvages.


- Tu ne les a jamais bu! Comment peux- tu le savoir?


- Avec tout ce que tu mets dedans, on n’a pas envie d’y goûter. Je te

pari qu’aucun l’ont bu!


- On madame, veux parier! Alors si c’est le cas, tu dois les boire et

moi aussi j’vais les boire. Combien es-tu prête à miser?


- Bon d’accord! Je mise 200 yen!


- 200 yens!! té folle!!!


- 200 yens oui, si tu veux que je bois ce truc!


- D’accord! :) Ce saurait dommage! Je les ai fait du milkshake aux fruits avec cacao!


Elles achetèrent ce qu’il faut et rentra.


Les hommes les virent arrivés, ils étaient de mauvais poils! L’un d’eux parla:


-

Ou étiez- vous passé?


Elles souriaient toutes les deux, elles s’attendaient à un comportement

semblables. Elles passèrent leur chemin vers la cuisine en lui disant:


- Choses féminines qui ne concernent pas le genre masculin, répondit

KatanaChi


- Ahh les hommes! Ils s’en font tellement pour rien!


- Ouais, qu’est- ce qu’il a de mal d’aller s’acheter des serviettes

sanitaires.


- Et des tampons!


- Regarde, on ne fait parler de choses tellement banales qui en sont

déstabilisés. ^^


Et elles éclatèrent de rire.

Toute de même, ils avaient bien remarquée le marteau de KatanaChi. Saya lui a sans doute donnée un coup de main stylistique.


- Nah, j’ai demandé des conseils à Saya, et je voulais que ce soit entre femmes seulement.


- Oui, n’avez vous pas remarquer. Dans ce manteau, elle n’aura pas

froid!


L’intendant leur dit:


- Bon d’accord, mais nous aussi on a quelque chose pour vous!


Keisuke leur présenta un plateau de deux grands verres avec un breuvage laiteux dedans:


- Vous devez avoir soif!


- Ahaha! Ils ne l’ont pas bu!, s’exclama Saya. Elle présenta sa main à son

amie, Ka- ta- na- Chi, j’attend!


- Gnaaaahhh! (la main sur le visage et en sortant l’argent de sa poche)

200 yens..., dit- elle découragée.


(o0 » Réaction des hommes)


- J’en reviens pas ! dit Sozumo en leur pointant, elles ont parié sur votre réaction! Dîtes dont les filles? Quand vous jouez, vous jouez dure!


Saya dit:


- Bon t’as respecté ton pari, je fais pareille.


Elle en prit un et lui donna l’autre à KatanaChi.


- Shinn!!!, disent- elle



- Miamm! C’est vraiment bon!, s’exclama Saya


- Je te l’avais dit qu’ils auraient eu tort!


Et elle vidèrent leurs récipients et les replaça sur le plateau.


- Saya vient m’aider, les dudes ont faim!


- Je te suis


Et elle éclatèrent à nouveaux de rire, voyant leurs visages de leurs compagnons.


Au final quelqu’un des mecs décida de boire le contentu du verre. En le goutant, il le trouvait assez bon. Il en ramassa un deuxième.


-Je ne douterais plus de sa cuisine maintenant.


Le soir

- Ah, c’est bon!! Ça faisait tellement longtemps! s’exalta KatanaChi


- Ah, ça de goûte pas pareil à ton milchaque! C’est doux et bon!

lui complimenta Saya.


Encoreune fois aujourd’hui, c’est elle qui a fait la nourriture. La présentation était étrange. Voyant Saya qui aimait, ils goutèrent à leur tour.



- C’est pas mauvais! dit l’un


- Je m’entendais à pire, dit un autre


- C’est bien, affirma un dernier


- C’est différent, et tellement moins qu’épicé que la cuisine de

Keisuke, répondit Sozumo


- Et tellement moins brulé que celle de Sozumo, répliqua Keisuke


- C’est Milshake, MIIILLLL SSSSHHHHAAAAAAKKKKE


- Miilshhake, Mishake! Qu’est- ce que ça veut dire?


- Lait brassé! Aujourd’hui, j’ai ai mis des fruits écrasés et un peu de cacao!


- Cacao, qu’est- ce que c’est.


- C’est une grosse noix qui pousse sur le haut des palmiers. Un arbre qui a des longues feuilles palmé à son sommet.


- Eh bien, je dois avouée que tu es une excellente cuisinière. lui complimenta Saya.


- Ben voyons, tu es bien meilleur que moi,


- Tadada! Ne sois pas si modeste! Avec cette cuisine, tu rendras ton homme sera heureux.


- Hé qu’est- ce que vous racontez vous deux? Comment ça un homme? questionna Keisuke


- Elle a dit ça.... pour le fun,.lui réponda KatanaChi embarrassée.


- KatanaChi est amoureuse! avoua Saya


- Absolument pas! rougit KatanaChi


- Je dis que Saya a raison. dit Sozumo. Regardez comme elle rougit à vue d’oeil.


- Saya! Tu avais promis de te taire!


- Désolé, j’ai oublié hihi ^^


- Ohhh ! Comment est- il ce chanceux?, questionna Sozumo


- Gentil


- Oh voyons! Tout à l’heure tu l’as décrit grand, courageux, fort, très beau et il sent si bon!


Et KatanaChi était encore plus rouge!


- Le pauvre ignore qu’il a une admiratrice! Elle ne sait pas comment s’y prendre pour lui avouer sa flamme.


- Parce que l’espionner sur un arbre et tomber dessus pour attirer son

attention c’est mieux? Oh c’est vrai! Fallait pas que je le dise.


- Ça plus d’importance maintenant, car je suis mariée avec! ;p Demande leur à eux. Ce sont des mecs non?



KatanaChi s’étouffa: No way!!


- Faut que j’y aille, dit- elle en se sauvant.


Alors la louve est amoureuse! se dit Ayamaro. :)


Quelques jours passèrent et KatanaChi pleurait toutes les larmes de son corps. L’homme qu’elle aimait ne s’intéressait pas à elle pour la même raison. Il ne voulait que la défié dans un combat, mais elle ne voulait plus le défier dans un tel combat. Elle ne pouvait pas faire cette promesse, elle ne voulait pas lui faire de mal, lui qui a été si gentil avec elle, les fois qu’elle n’allait pas

bien. Quand elle su ce qu’il pensait d’elle et lui a avoué qu’il attendait toujours ce défi, elle a du faire un grand effort pour cacher ses sentiments.


Elle lui dit:

-Je ne peux pas maintenant, je lui ai donné rendez-vous, menti-t-elle et partie vers la ville.


Elle y resta longtemps dans ce bar et elle discuta avec un jeune homme. Il était très ennuyant, mais elle savait qu’on l’avait suivit. Il fallait bien qu’elle parle avec quelqu’un. Quand il est parti, quelques minutes plus tard, elle parti les larmes aux yeux. Elle fuyait de toit en toit et ensuite sur la route, elle ne regardait pas où elle allait, et étrangement elle se retrouva à l’endroit où elle avait fait sa fausse chute. Elle percuta un coin et elle tomba cette fois pour vrai dans cet escalier. Elle accrocha la tuile et elle eu une profonde entaille au bras gauche. Elle glissa le reste de l’escalier jusqu’à son bas. Elle mis la main sur sa blessure, s’accotant sur le mur, assise mis la tête sur ses genoux et pleura. Elle n’avait pas mal à son bras, elle s’en fichait, tout ce qu’elle voulait s’était lui.


Kyuzo, son Kyuzo.


Qu’avais- je en tête? On est garde du corps, il vit pour le combat et c’est un maître d’armes. Moi je suis juste Lame Ensanglantée, je ne suis qu’une arme. Je ne suis qu’une louve solitaire. Jamais, il ne pourra être mon alpha.


La personne qui la suivait la regarda, elle vit qu’elle est allée vers ce jeune homme, un jeune marchand, mais celui- ci l’a rejeté. Sans doute peut-être à cause de son nom. C’est étrange, sa course l’a ramener jusqu’ici. C’est ici que je l’ai vu la première fois et elle s’est entaillée avec cette même tuile. Alors, c’était accidentelle, elle ne s’était pas infligée des blessures volontairement pour masquer son identité.


Il s’avança près d’elle, toujours pleurante et inconsolable. Il lui prit son bras, et lui banda. Étrange! Elle est plus sur ses gardes normalement. KatanaChi releva la tête.


Que fait- il là? Mon bras, il l’a bandé. Cet endroit? C’est ici que j’ai fait ma fausse chute et je me tient au même endroit quand je suis tombée en transe. Je saurais venue instinctivement ici... Mais pourquoi est- il là? Est- ce que c’est lui qui m’a suivit? Il doit me trouver ridicule.


Ellese leva, essuya ses yeux, mais coulèrent malgré elle. Et elle gloussa à nouveau, sans s’en rendre compte, elle mit la tête sur le torse de Kyuzo, l’endroit qu’elle se sentait bien. Il la serra contre lui. Elle se sentait totalement idiote, la personne qui la consolait était la même qui avait provoquer ses pleures.


C’est mieux comme ça! Mieux qu’il ne sache rien de tout ça. Kyuzo si tu savais, si tusavais combien je t’aime tant.

Et en sanglotait plus fort.


Quand elle se calma, elle se dégagea et ils prirent le chemin de retour marchant côte à côte. Ses larmes coulèrent à nouveau lorsqu’elle se trouva dans sa chambre. Keisuke voulu voir sa blessure, mais elle le dissuada en envoyant un kunai à côté de la tête. Saya entra et ne reçu pas de kunai. Elle consola son amie, elle apprit qu’au début, il disait être intéresser et parlèrent longtemps mais dès qu’elle lui dit son nom, il s’est trouvé une excuse et parti.


- Serais- je pour les hommes qu’une arme? Je ne suis qu’une arme! cria- t- elle en gloussant.


Quelqu’un se tenant près écouta.


Non KatanaChi, tu n’es pas une arme. Toi, tu es unique! Des femmes comme toi, elles sont rares. Tu es La Lame de mes rêves! Tu es une louve, ma Louve.


Sozumo l’interpella:


- Kyuzo? Elle ne fera pas de mal à Saya, c’est sa seule amie et si elle aurait voulu tuer Keisuke, elle ne l’aurais pas manqué.


Chapitre 10

Plus les journées passaient, plus elles étaient froides. Désormais, KatanaChi n’enleva plus son manteau, même pour dormir, même avec ce tas de couvertures, elle avait toujours aussi froid. Cette fois, il faisait plus froid que d’habitude, une mousse blanche était sur le sol. Elle ouvra la porte pour le magistrat sorte dehors et Kyuzo.


Elle regarda cette mousse intriguée, elle ne vit pas qu’il en avait sur la toiture. La neige glissa et tomba sur elle et sur son cou, lorsqu’elle referma la porte. Elle lâcha un cri de stupeur:


- Ah qu’est- ce que c’est froid!


Elle s’empressa de l’enlever et entendit des rires, mais elle ne trouvait pas ça drôle.


Je les verra moi à côté d’une éruption volcanique sous- marine ou tout simplement à des milliers de km en profondeur sous l’océan, ils paniqueraient c’est sure.


Lecontact sur la peau lui brulait et elle remarqua que cette mousse blanche se changea en eau à la chaleur. Après, l’avoir complètement enlevée, elle mit sa capuche pour ne pas subir un autre incident de ce genre et éviter qu’on le se moque d’elle à nouveau. Mais aujourd’hui, ce n’était pas son jour, dans la rue elle surveillait les alentours, à l’exception ce qui avait sur le sol. Elle cru remarquée quelque chose, elle voulu prendre un kunai sauf qu’elle piétina sur quelque chose de glissant.


BANG!!


En une seconde près, elle se retrouva sur le dos, face contre ciel. Elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. Pourtant il n’avait pas plu pendant des jours, ça ne devait pas être de l’eau.


- Jolie chute!!!! Wouhahahahaha!


Voilà que des adolescents se moquaient d’elle! Elle se releva, portant une main à la tête, elle sentit une bosse et ne prenant pas attention une fois de plus la surface du sol, elle glissa de nouveau et tomba à genoux. Deux fois, devant cette foule, comme c’est embarrassant! En se relevant de nouveau, elle vit sur le sol une étrange vitre, une vitre glissante encastrée dans le sol.


D’où venait- elle?

Cette fois, elle fit attention où elle mettait les pieds, mais remarqua aussi que cette mousse aussi était parfois glissante. Le vent se leva, KatanaChi se mit à trembler terriblement de froid. Du ciel tomba des petites mousses et en quelque minutes, elle en était recouverte. Le magistrat Ayamaro et Kyuzo remarquèrent qu’elle se comportait bizarrement.


-Atchou!


Elle entendit quelque chose, elle lança un kunai en sa direction et il traversa une couche blanche qui tombait sur le sol.


- Hunn! J’étais persuadée quelqu’un était là. Cette mousse m’a réduite en erreur.


- Mousse?? C’est de la neige! fit Ayamaro


- Hun?


- Ne me dit pas que tu en n’a jamais vue?


KatanaChi ne répondit pas... elle éternua plutôt. Ils continuèrent la route. Dernière Kyuzo, elle le suivit la tête baisse.


Pourquoi ne me croient- ils pas, je dis la vérité. Il n’y a pas de neige dans l’océan. Je me demande pourquoi je suis encore ici parfois. Je n’aime pas ces températures, je veux rentrer, là où il fait toujours chaud! Normalement, en ces temps- ci, nous somme tous réunis et regardons le feu de roche. C’est toujours un spectacle magnifique, et nous faisons des compétitions de cascade près de la montagne de feu. Les vainqueurs des clans reçoivent une pierre de ce feu. Les armes fabriquées de ces pierres sont uniques et très résistantes quand elle sont mélangés avec de l’acier. Tout comme mon katana noire, il est facilement maniable et il coupe presque n’importe quoi et il est tellement résistant. Mais au lieu de ça, je suis prise dans ce froid, avec des gens qui ne me comprennent pas que je côtoie depuis quelques mois et ils se moquent de moi ou ils ne me croient pas. Depuis quand apprendre est- il quelque chose de mauvais? J’ai appris quelques-unes leurs coutumes, je ne les comprend pas très bien mais je m’efforce de les appliquer. Ça y est on est arrivé. Une fois encore je vais être coincée dans ce froid, à surveiller que personne ne les trouble. Au moins Kyuzo est proche, ça me fait un peu de compagnie. Il est silencieux mais bon, c’est ce qui fait son charme. Il y en a d’autres, certains je les reconnais, ils étaient à cette guilde et ils nous ont attaquer. Ils se tiennent loin de moi maintenan. Ils ont raison et non pas aimée les sons de ma meute.


KatanaChi les avait repéré tout comme Kyuzo. Ces gardes du corps se souvenaient de cette équipe leur avait fait la dernière fois et surtout cette femme. Ils pensaient que c’était la petite amie du magistrat, un des fils de leur maître voulait la connaître en l’invitant de quitter ce lieu, ses tremblements indiquaient qu’elle était effrayée. Il n’a pas eu le temps de s’approcher pour parler à cet autre garde du corps, celui en rouge, qui fut tuer par elle.

Alors qu’on essaya de l’éliminer, elle évita et arrêta facilement tous les projectiles et ensuite hurla comme un loup. C’était comme si une meute était rentrée et le son perça nous a percé les tympans.


- Je suis resté sourd pendant des jours.


La réunion était justement pour savoir pourquoi le fils de cet ancien samurai était mort par sa main, il fut présent lors de son assassinat devant ses yeux. Jamais, il ne vit quelqu’un réagir aussi rapidement. Tout comme tout le monde, il pensait que cette femme avait peur d’être entourer d’autant de guerriers à cause de ses tremblements. Le magistrat lui expliqua que ce n’était pas une demoiselle de compagnie, mais de sa garde personnelle et qu’elle ne

tremblait pas de peur mais de froid.


- Tu te moques de moi? Il faisait encore de grosse chaleur en cette saison! Et tu dis qu’elle est ton garde de corps. C’est une femme! Où est dont cette Lame Ensanglantée que nous avons tant entendu parlés? Ne portait- il pas une cape blanche.


- Oui, elle portait une cape blanche qui masquait sa véritable identité. Nous avions tous cru qu’il s’agissait d’un adolescent. Kyuzo et mon chef de brigade sont témoins. Ils ont vu la cape blanche se déchirer lors d’un de ses combats contre le Faux KatanaChi et c’était elle sous cette cape. Moi même j’avais du mal à y croire au début, mais les faits sont là. Je suis désolé que votre fils soit décédé, mais elle a sans doute cru qu’il en voulu à ma vie. KatanaChi était malade cette journée là, elle a surement mal jugé son intention premier. Dès qu’elle sens un danger, son corps réagis hors de son contrôle. Je ne pense pas qu’elle a mal jugé toute fois, elle a senti un danger. Votre fils était au mauvais endroit au mauvais moment, elle la sans doute confondu avec le véritable danger qu’elle a ressentit. Je dois vous dire qu’elle avait de la fièvre, elle s’est surement tromper de cible.


- Pour quelqu’un qui était dans un état maladif, ses réflexes étaient surprenant. Je me souviens qu’elle était aussi bien pâle, j’ai cru que c’était de la peur.


Il réfléchissa un moment.

-Dans ce cas, elle a reçu une formation d’élite au combat! Elle utilise des armes ninjas, elle doit venir d’un clan de shinobi. Une shinobi qui porte une cape blanche et qui hurle comme un loup, je ne connais pas de clan qui ont ses manières. On aurait dit que c’était une meute qui était entrée et ça nous a réveiller des peurs instinctives. Le cri était si perçant que j’ai été sourd pour un temps. Je dois savoir de quel clan elle vient, comme ça je pourrais surement en engager un comme elle.


Je me demande bien comment Ayamaro a pu lui convaincre de travailler pour lui. Lame Ensanglantée se présentait comme un jeune fougueux, sauvage et indomptable.


Puis, il dit:


- Je veux la voir!


Un garde demanda qu’elle rentre, leur chef voulait lui parler.


- Déclines ton identification. lui demanda le doyen


-HUN!! répondit- elle, se croisant les bras en se tournant la tête de côté colérique. Elle le regardait de côté. Je rêve ou quoi? Arggg!!! Il est plus grossier que le magistrat la première fois quand il voulait savoir qui j’étais.


Toujours debout, elle s’adressa à Ayamaro:


- Hé Ayamaro, je suis désolée. Finalement tes manières n’étaient pas si mal la première fois.


Elle pointa du doigt l’hôte sans le regarder et en haussant la voix: Celui- là, IL EST PIRE!


Le magistrat s’attendait d’une telle réponse. Elle se croisa les bras et regarda de côté


- FRANCHEMENT, c’est quoi ses manières! Peut importe quelle maison que je vais, je me fais brutalisée et on me porte aucun respect.



- Salle petite chienne, c’est toi à me montrer du respect.


Elle se boucha le nez et parla en s’adressant à lui indirectement:


- En plus, il sent mauvais. Atchoumm! Bon géniale me voilà allergique!

Tchouuu


Elle se mit à trembler de froid et à tousser. Elle lança:


- L’odeur est irrespirable ici, je préfère finalement d’avoir froid qu’étouffer dans ces airs pestilentielles.


Onessaya de lui barrer la route, elle n’eut aucune difficulté à les pousser de son chemin. Elle était de retour dehors avec Kyuzo, colérique. Elle prit une bouffée d’air frais et elle se remise à tousser. Kyuzo avait tout entendu, il se souvenait de sa réaction la première fois. Cette homme fut plus directe, elle l’a vraiment pris personnelle.


L’ancien samurai était surpris et outragé. Jamais on lui avait parler de cette façon.


- Magistrat Ayamaro, vous devez contrôler vos chiens? C’est une effrontée! Elle plus, elle ne vous porte pas de respect!


- Son peuple a des coutumes différentes que les nôtres. Elle s’est seulement sentie offensée de la manière que vous vous êtes adresser à elle. la défendit-il.


Intrigué, le samurai lui demanda:


- Quel peuple? D’où vient- elle?


- Elle m’a dit qu’elle vient de l’est. Je ne sais pas où ils sont situés, mais ils existent. Je les ai aperçu une fois sur leur vaisseau. Ils ont fait une étrange cérémonie à KatanaChi, elle nous a dit que c’était une cérémonie d’une renaissance de son clan, car en connaissant sa véritable identité, elle était devenue morte. Ils agissaient comme des loups et leur vaisseau, c’est un modèle que je ne connais pas, il est aussi mystérieux que son peuple. Tout ce que je sais d’eux c’est qu’ils parlent une langue différente, et qu’ils ont surement une technologie supérieure à la notre.


- Étrange je ne connais pas pareil cet endroit. Je suis prêt à passer par- dessus pour cette fois son insolence. Pour ce qui de mon fils, elle a fait ses devoirs de garde du corps. À cette époque, nous ignorons qui elle était vraiment. Tu dis qu’elle avait froid, comment est-ce possible?


- L’explication la plausible sera que KatanaChi doit venir d’un environnement qui doit faire extrêmement chaud. Elle a commencé à trembler de froid depuis la journée la première réunion des guildes et elle a eu une terrible fièvre, elle en a failli mourir. Elle n’a pas été capable de parler et se déplacer pendant quatre jours. Elle est toutefois venue avec nous la cinquième journée. Je sais aussi quelque chose d’autres. Vous êtes un des organisateurs de ce plan, cet homme n’était pas votre fils, mais unde vos gardes.


L’ancien samurai ne dit plus rien, et laissa le magistrat parler. Comment

a-t-il su?


- Oui pendant cette 2e réunion, vous vouliez tester les habilités de Lame

Ensanglantée, vous saviez déjà que c’était une femme et elle était encore très faible et brulante de fièvre cette journée là. Votre guets- apens n’a pas fonctionné, vous avez tenté de tuer mes deux meilleurs garde du corps, mais votre plan n’a pas fonctionné. Vous ne vous attendiez pas à ce que KatanaChi puisse hurler comme un loup. Cette petite louve est aussi une guérisseuse, elle a tout de suite su que Kyuzo fut empoisonné. Malgré son était de santé

affaibli, elle vous à tous vaincue. Maintenant, je vais conclure avec ceci, on peut domestiquer un chien mais les loups restent sauvages.


Le magistrat de Kougakyo en sait plus de ce qu’il dit! Où a- t- il eu ses

informations? se dit l’ancien samurai.


- Ah, j’ai oublié de vous dire, c’est grâce à l’expertise de KatanaChi que je connais toutes ces informations et elle m’a fait un rapport complet sur bien autres choses après qu’elle venu jusqu’ici en vous espionnant. Aussi, elle a trouvé plusieurs informations dans vos archives et de vos collègues. Il ne faut pas mettre ma louve en colère, car quand elle l’est je ne peux rien faire pour l’arrêter. Maintenant, elle vous a senti et elle peut vous tracer où elle le veut. Rappelez-vous des Yakuza.


Sur ce, Ayamaro prit congé.


Il était tard, la noirceur était déjà tombée. KatanaChi respira mal, elle était épuisée par ce froid, elle suivit le magistrat à côté de Kyuzo. Sur le retour, elle était à peine là. Elle ne voulait pas tombée en pleine rue, elle surveillait, mettait ses sens en alerte et essaya de faire la différence entre le bruit de la neige qui tombe à une personne qui l’attaque. Sur le retour, elle l’appris vite, ses sons n’avaient maintenant plus de secrets pour elle. Cependant, elle ne comprenait pas la provenance de ces mousses blanches qui tombaient du ciel au lieu de la pluie et des vitres glissantes sur le sol. Elle voulut poser une question mais s’abstint. Elle ne voulait pas être le sujet et le centre de moquerie une fois de plus. Elle ignorait encore tellement de chose sur la surface qu’elle sentit qu’on lui pointa du doigt, qu’elle était une idiote. Son coeur était gros, elle décida de se taire à l’avenir. Si elle devait apprendre seule, elle apprendra seule et par l’expérience. La pluie de neige tomba sans arrêt, cette mousse recouvrait son corps comme son esprit, son esprit qui se perdit dans de sombre pensée.


En arrivant, le magistrat prit congé de ses gardes et il parti avec son intendant. KatanaChi ne parla pas, elle quitta seulement les lieux et se dirigea droit vers sa chambre. Elle mis son manteau à sécher et se changea de vêtement. Elle les lava et les mis eux aussi à sécher. Elle demanda à ne être pas la déranger, qu’elle était épuisée. Elle prépara tout de même une potion pour calmer sa toux .En attendant que l’eau tiède soit épaissi par une mixture de poudre, elle s’enveloppa avec des épaisses couvertures et fini par ’endormir sans prendre son remède et de nourriture.


Le lendemain, elle n’avait pas plus faim, mangea quasiment rien de la journée et parla peu. C’était le même cas, les journées qui suivirent et cela n’affecta pas son travail. Elle était plus vigilante sur les conditions climatiques de la région et elle était constamment en garde pendant son service. Quand elle décelait un danger, elle lançait un kunai en sa direction soit en guise

d’avertissement ou l’abattit et continua sa route sans regarder. Si une personne voulant à la vie du magistrat ou les attaquait directement, elle les neutralisait sans jamais vraiment les voir. Elle agissait comme si on l’avait programmé.


Dans la rue, si quelqu’un était trop près, il suffisait de croiser son regard pour qu’il prenne la fuite. Plus les journées avancèrent, moins elle parlait, moins elle se nourrissait et elle ne dormait presque plus. Elle maigrissait à vu d’oeil et elle était de plus en plus abattue. Voyant son comportement, anormale, ils croyaient au début qu’ils s’agissaient d’un truc féminin, car ils savaient comme elle pouvait être maussade pendant ses règles. Ensuite, ils commencèrent à s’inquiéter un peu plus de son état. Elle disait qu’elle n’avait rien, mais elle était plus pâle, plus maigre et plus dépressive à chaque jour. Keisuke lui fit un examen complet, elle n’avait rien, tout était dans la tête. KatanaChi s’isolait de plus en plus, Saya la secoua lorsqu’elle était assise lui demandant ce qu’il n’allait pas. Souvent elle la serra contre elle et la suppliant de lui parler, elle n’obtenait aucune réponse d’elle. Elle ne reconnaissait plus son amie, plus personne ne l’a reconnaissait, cette femme si pleine de vie avait disparue, elle n’était rien de plus qu’un corps sans âme.


Une nuit, KatanaChi fit un rêve du passé. Elle était dans un bassin, une créature maritime lui avait empoignée le poignet et l’avait également empoisonnée. Elle s’était retrouvée seule après un effondrement d’une galerie souterraine. L’eau monta vite, elle prit la fuite dans un couloir pour rejoindre les autres, mais elle se trompa. Elle a erré pendant des heures, elle s’était retrouvée dans une zone non habitable. L’air était rare, la zone moins chauffée et il y avait peu de lumière. Elle sentit une tentacule gluante sur elle, l’entraînant dans le noir et le froid.


KatanaChi se réveilla en sursaut. Elle enlevant son bracelet de cuir de son poignet gauche et elle vit les marques de la créature et les toucha. Ce rêve l’avait réveillé! Elle se regarda dans un miroir, et elle vit une femme qu’elle ne connaissait pas. Qu’est- ce que je suis en train de me faire?


- Ça c’est pas moi!! Hurla- t- elle


Elle s’habilla à la hâte, mit son équipement et courra en cet fin d’après-midi oubliant son manteau et son foulard! Elle fini par le rattraper, ils étaient hors du palais du magistrat. Elle dédaigna son sabre noir et un kodachi devant lui et lui cria:


- Moi! KatanaChi, 2e alpha solitaire du Clan du Loup de l’Océan, je te

défi Kyuzo!


Son regard, il a changé, se dit- il


- Qu’est- ce que tu attends Kyuzo? Je t’ai fait une promesse (elle

chargea) et les loups tiennent toujours parole!!!


Kyuzo dégaina ses deux katanas de son dos et bloqua le coup à temps.


Quel changement brutale de son comportement!


KatanaChi fit une petite retraite et chargea de nouveau sur lui avec le katana noir et utilisait le kodachi comme arme défensive. Elle bloqua une attaque avec l’aide de son kodachi, avec son pied repoussa Kyuzo créant une ouverture de quelque centimètres et feignis une attaque avec son katana noir alors qu’il s’avança sur elle. Il prit de plein fouet le pommeau du kodachi à un point de pression de son épaule droit, car il n’avait pas fait la différence du leurre à une vraie attaque. Sur cette distraction, elle attacha les deux pommeaux ensemble et elle s’engagea à un tourbillon d’attaques.


Incroyable!

Elle a utilisé un leurre pour m’atteindre! J’ai cru que c’était une attaque. Mon bras est engourdi, mais je peux l’utiliser. Je l’ai déjà vu en action avec se tourbillon de lames, elle les détache et les remet ensemble à sa guise. Cette méthode est presque parfaite, sauf qu’elle a un point faible: son centre! Non, je l’ai manqué. Elle a encore utilisé un leurre. La noirceur va bientôt tombée, ce katana noir sera invisible, il faut que je lui désarme!


KatanaChi vit son attaque, elle sauta par en arrière et croisa ses lames pour se défendre, elle bloqua les coups de Kyuzo.


Il est rapide, mais il ne peut pas m’atteindre, mon kodachi lui coutera cher sinon! Que fait- il?

Kyuzo mis un pied sur le genou de KatanaChi se qui l’éleva au dessus d’elle, et l’attaqua à son centre. Elle ne pouvait pas esquiver, il était trop proche pour son katana et trop loin pour son kodachi.


Il vise ma gauche, mon kodachi est trop dangereux pour lui!


Dès que la hanche de Kyuzo fut sa hauteur, elle fonça à son intérieur en se baissant, le kodachi levé près de son avant- bras gauche, et se déplaça rapidement sur la droite, elle alla le frapper par derrière avec le pommeau de son katana noir lorsqu’elle sentit une piqûre sur la main droit. Elle lâcha son

katana et s’éloigna.


Il commence à faire noire. se dit- elle.


- Je vois! Tu m’as eu! déclara-t-elle, mais ce n’est pas suffisant!


Ellesortie son deuxième kodachi et prit une position kenpo.


Il est trop excellent! Un vrai maître de sabre! Comment est- il en combat de

rue?


Kyuzo attaqua, elle le bloqua facilement ses lames avec les kodachi. Elle avança rapidement un pas pour lui donner un coup de pied dans le ventre, mais le rata. Il avait vu venir le mouvement. Il essaya de nouveau et recula tout de suite après. Les Kodachi lui donne un bonne défense, et elle peut répliquer à tout moment, que se soit avec ses jambes, ou ses petits sabres. Elle a l’avantage, se disait- il en reculant. Soudain, KatanaChi assembla ses deux kodachis et les fit tournoyer devant elle et fonça sur lui. Elle les détacha avant de faire contact sur lui, les mis en croix devant elle.


C’est une attaque suicide! Elle ne pourra pas me vaincre avec ce genre

d’attaque, mais...0__0


KatanaChi, se pencha à la dernière minute et glissa vers le bas. Kyuzo sauta, craignant une attaque vers le bas, tournoya sur elle-même et atterri plus loin. KatanaChi se releva et replaça un de ses kodachis. Elle se positionna de nouveau, et fit un mouvement que Kyuzo ne voyait pas bien, son dernier kodachi semblait voler dans les airs.


Quel est ce mouvement?


Le soleil était encore à l’horizon, lorsqu’elle attaqua, il vit le katana noir. Elle fit virevolter ses lames agressivement sur lui, en changeant ses attaques à sa guise. Utilisant des leurres et des vrais attaques, elle trouva une ouverture en position le pommeau vers le cou de Kyuzo, mais l’arrêta d’un coup sec et s’éloigna. Tournoyant toujours son arme devant elle, elle resta en position et l’observa.


La neige commença à tomber et la température chuta.


Elle a hésité, elle doit commencer à fatiguer.


Ça ne m’étonne pas, ça fait plusieurs semaines qu’elle est dans un état lamentable. Elle a beaucoup maigri, elle ne se nourrit presque plus, son corps devient faible chaque jour. Mais, elle est arrivée dans une telle rage! D’où sort- elle cette énergie? Faible? Non! elle ma déjà touché plusieurs fois, avec des coups puissants... et elle a utilisé les pommeaux depuis tout ce temps. Je comprend! Elle veut ni me tuer, ni me vaincre. Elle cherche à savoir mon niveau et... surement à se défouler... Et moi, ça fait depuis que je l’ai vu en blanc que je veux la combattre. Je l’ai déjà vu à l’oeuvre, c’est une combattante redoutable et elle est encore mieux de ce que je pensais. Si formidable! :)


Il l’attaqua et réussi à dévier le katana qui était aussi sombre que les ombres et le kodachi.


Elle est rusée, elle utilise des feintes pour me tromper une fois encore. Elle est si rapide que je ne sais pas si c’est un leurre ou non.


Il trouva une ouverture, il fit semblant de l’attaquer, c’était bien un leurre et cette fois- ci, il l’utilisa contre elle et lui toucha le bras en utilisant le dos de son sabre. Le coup fut fort, elle ne broncha pas.


Elle attaqua plusieurs fois, Kyuzo réussi à la toucher plus souvent, les coups étaient puissants, ce qui la fit reculer. Elle fonça sur lui, vit une ouverture et hésita de nouveau. Kyuzo remarqua et la chargea, elle ne fut pas longtemps sous la défense, car elle utilisa un leurre, en faisant semblant de remettre les pommeaux ensemble. La réaction de Kyuzo fut comme elle espérait, il lui offrit un belle ouverture. Profitant de son élan, elle rentra en collision vers sa gorge, Kyuzo savait qu’il ne pouvait pas éviter cette attaque, mais elle dévia la trajectoire. La voyant réagir, en baissant ainsi le bras, il cru qu’elle était sur le point se s’évanouir.


Non! Ce mouvement était parfait! Toutefois, ton corps t’a lâché, tu as atteint ta limite. Ce coup. Si tu aurais été sérieuse m’aurait été fatale, comme tu es douée...Hunnn!


Tout à coup, il sentit ses lèvres sur celles de KatanaChi. Mal à l’aise, il cru que c’était un accident. Toutefois, il la vit se retirer et cru un instant qu’elle alla le gifler, mais elle sauta sur lui en l’embrassant de nouveau, les yeux fermés et il vit des larmes coulées sur les joues de KatanaChi. Ensuite, KatanaChi laissa tomber lourdement sa tête sur le torse de Kyuzo, en pleurant de rage:


- Pourquooooiiii? Pourquoi TOII? Pourquoi faut- il que ce soit TOI?, sanglota- t- elle en tremblant, J’ne peux pas!! J’ne peux pas!! ... J’suis incapable de te faire du maalll!! .... Pourquoi faut- il que ce soit toi?.... Si tu savaisss, si tu savais !!!.... Pourquoi faut- il que ce soit la personne que j’aime le plus au monde soit celle qui veut tant me combattree.???!!!..... ragea- t- elle dans son sanglot et ajouta en une plainte désespérée: Kyuzooo! Je t’aime tellement Kyuzo!!!


Et KatanaChi libéra son chagrin avec des cris rageurs et désespérés.


Kyuzo écouta et il n’en revenait pas lui- même.


KatanaChi ajouta à travers ses sanglots:


- J’en ai assez qu’on se moque de moi! J’en ai assez que personne ne me crois! Je déteste cet endroit! Ma tribu me manque!! Je veux rentrer chez moi!!!


Il rangea ses armes.


Après quelques minutes, KatanaChi s’écarta. Se tenant près de lui, ne le regarda pas. Ses joues toujours baignés de larmes, elle rangea ses armes songeuse. Le vent souffla plus fort et la neige tombait de plus en plus. Elle lui dit:


- Finalement, j’avais bien raison la première fois. Tout ce que tu veux c’est de me combattre comme tu m’as déclaré. Tu m’as tellement brisée le coeur cette fois- là. (Larmes aux yeux) Je pensais,.... au fil du temps...., que tu me verrais d’une manière, autre chose qu’une arme. Tu es comme les autres, tu t’en fiches!


Dansun nouveau sanglot, elle lui lança:


- Je te hais! Oui jte déteste Kyuzo....


KatanaChidisparaissait en courant.


Kyuzo resta là, seul et regarda cette mystérieuse femme partir au loin.


- Tu n’as pas pu!, songea Kyuzo


C’est dont ça ce que tu avais! Comment peut- elle croire à tout ce qu’elle

dit? Elle est en colère. Elle va se calmer, elle a besoin de temps.


* * *


Cela faisait deux heures que le combat pris fin, la tempête faisait rage dehors. Kyuzo la croyait rentrée, il sait qu’elle ne supporte pas le froid bien longtemps. Ça lui a étonné de la voir arriver sans son manteau et son foulard, qu’elle ne quittait pas, même pour dormir. Personne ne comprit le comportement de KatanaChi ces derniers temps. Elle s’isolait presque tout le temps et d’un coup, elle alla défié Kyuzo dans la rue. L’intendant et le magistrat entendirent les explications de Kyuzo. Puis, il était complètement ailleurs.


- Il revit surement son combat avec KatanaChi. Ça faisait longtemps qu’il voulait la combattre. expliqua l’intendant au magistrat.


- Kyuzo? J’espère que tu ne l’as pas trop amochée.


Saya vînt vers eux et leur demanda, s’ils avaient vu KatanaChi:


- Ses armes ne sont plus là, mais cela m’étonne qu’elle soit sortit son manteau et son foulard sont toujours ici et je trouve étrange qu’elle ne les porte pas.


Kyuzo se parla:


- Elle ne les portait pas quand elle est venue me défier. Elle est toujours dehors.


- Mais qu’est- ce qui lui prend d’agir ainsi? répliqua Saya


- Elle a dit qu’elle en avait assez. Qu’elle voulait rentrez chez elle.


Chapitre 11

La tempête faisait rage dehors, KatanaChi avait du mal à avancer dans cette neige. Le vent composé de neige la gifla et griffa la peau. Elle était résolue, elle allait retournée chez elle. Ça fait des heures que je marche, je vois le village. Mon vaisseau n’est pas loin, il juste après ce village. Courage, je vais y arriver. Les paysans virent passer une jeune femme peu vêtue. Ils lui dire qu’il n’avait que l’océan là- bas. Ils lui offrirent l’hospitalité pour la nuit et des vêtements chauds. KatanaChi refusa et elle passait son chemin.


Au bout d’une heure, elle arriva. Elle vit un rocher, sortie le katana de jade et le planta dans le roché. Le signal de son vaisseau indiquait qu’il était près du large dans la mer. Elle plongea dans l’eau glacé. Plus elle s’approcha de sa position plus le vaisseau lui envoya des lumières colorées, l’intelligence artificielle reconnue le signal de son appareil ADN. Elle nagea jusqu’à une petite grotte sous-marine, passa au travers et remonta à la surface.


Elle était rentrée dans son vaisseau. Complètement gelée, elle dit à l’intelligence artificielle de régler une température plus chaude. Elle se mit nue, s’enveloppa dans une couverture et rentra dans une capsule qui allait la réchauffer afin quelle ne meure pas d’hypothermie.


* * *


Le lendemain


KatanaChi avait fui, on ne pouvait le croire. Kyuzo leur raconta l’histoire, ils ignoraient qu’elle souffrait autant. Comme ça KatanaChi a une famille, se disait- il. Il pris soin d’éloigner l’épisode de sa déclaration d’amour pour lui, lui- même ne pouvait imaginer qu’elle a des sentiments si fort pour lui que lui en avait pour elle.


Kyuzo souvint de la première fois qu’il l’est vu. Une mystérieuse femme aux habits hors du commun était étendue et inconsciente sur le sol après une chute sévère; d’un jeune shinobi recouvert d’une cape blanche qui cachait si bien ses formes déviant facilement un coup de fusil à une si courte distance. Il l’avait combattu dans un état second; ils ont affronté l’invasion des Yakuza ensemble et le sauva du nobuseri rose. Des coutumes si étranges, qu’il refusa que Keisuke le touche et le soigne après être terriblement blessé par le nobuseri. Enfin le combat contre le faux KatanaChi révélant que ces deux êtres mystérieux étaient bien et bien la même personne. Elle accepta la proposition du magistrat et plus ils la connaissaient plus elle était mystérieuse tout comme ses origines. Sa façon de se comporter, ses usages tellement différent des leurs et ce vaisseau qui lui fut des honneurs en la métamorphosant dans cette drôle cérémonie. Ils se comportaient comme des loups et ils parlaient dans une langue qui leur était inconnue.


Je ne peux pas imaginer qui lui était si difficile de vivre ici. Elle a toujours le sourire aux lèvres, même lorsqu’elle est sévèrement malade ou blessée. J’étais terriblement inquiet cette fois là. Ma louve avait failli mourir de cette fièvre. Si Keisuke n’aurait pas été là, elle saurait morte. À peine quelques jours plus tard, elle nous a sauvé de ce guet-apens et elle a vu que j’avais contracté un poison sans que je m’en rendre compte et sa santé s’est détériorée davantage. Il lui a fallu du temps pour s’y remettre... et elle a toujours eu aussi

froid.


Dèsque la tempête se fut calmée, Kyuzo parti seul vers l’est, les autres la recherchait dans la ville car ils ne pouvaient pas croire qu’elle soit allée bien loin dans cette tempête. C’est ce qu’elle a dit qu’elle venait de l’est, là-bas il y a tout près un village de pêcheur et après ce village, il y a l’océan. Il était dans un petit vaisseau de terre, à mi- chemin il repéra des traces de pas venant d’une personne en direction du village. Il en était sure, c’était ceux de KatanaChi. Il les suivit et il arriva au village. Il questionna les habitants et il avait bel et bien vu une jeune femme qui correspondait à sa description. Elle portait des vêtements étranges et elle étaient armée d’un katana noir un autre d’un éclat argent. Ils lui avaient offert le gîte, car elle était frigorifiée, mais elle a continué son chemin même après qu’ils lui avaient dit qu’il n’avait rien d’autre que l’océan. Il sorti du village en direction de l’océan et il repéra à nouveau les traces. Au loin, une lueur de métal argenté lui fit mal au yeux

et il vit sur un roché un katana planté sur un roché un peu avant l’eau, un fourreau sur le sable. Il descendit à terre et il vit les traces se terminaient sur le bord de l’océan.


* * *


Cela avait pris toute la nuit pour que KatanaChi se réchauffe, elle sortie de la capsule à la moitié de la mâtiné et elle n’avait pas dormi. Elle avait lutée contre la tempête et contre le sommeil. Elle était complètement épuisée, vêtue d’autres vêtements, elle était habillée semblablement en été. Un pantalon jeans noir avec ceinture intégrée et trouée comme elle les aimait et un petit gilet gris brillant avec des petits motif linéaire et des écritures dessinées dessus décolleté dans le dos. Elle mis aussi une veste bleuté longue qui descendait jusqu’à ses genoux sans manche et qu’elle laissait ouverte.


Elle avait sommeil, mais elle est pouvait bien dormir dans sa communauté lorsqu’elle sera de retour. Elle porta à ses lèvres une boisson chaude qu’elle n’avait pas bu depuis une éternité.


- MMiiaaammmm !!! Que c’est bon! Du café, du vraiiiiieeee café!! et pas de thé! Ce n’est tellement pas buvable du thé.


Elle s’installa aux commandes du vaisseau et mis les moteurs en marche, elle n’avait plus rien affaire ici. Tout ce qu’elle voulait s’était rentrer auprès de personnes qu’elle aimaient et qui l’appréciaient pour ce qu’elle était vraiment. Cela importait peu si elle était devenue une solitaire, elle était toujours une alpha et une des meilleurs, car cela arrivait souvent que les alphas devenaient

solitaires. Certains quittaient le clan pour fonder un foyer avec un partenaire venant d’un autre clan. Les défis entre clan arrivaient souvent et dès qu’un perdait leur cape, il avait perdu. Les blessés qui n’étaient pas vaincus devaient retirer leur cape et la cacher à un endroit pour se faire soignées, peut importe le clan qu’ils appartenaient ou leur rang, tout le monde était égaux et avaient droits à des soins. Si un n’était pas en position d’enlever la cape et la cacher, il la gardait. On faisait appelle à quelqu’un qui venait du même clan pour le soigner, sinon on le soignait comme on le pouvait sans trop le toucher et on le plaça dans une capsule de guérison. Il arrivait que parfois que certain perdait leur cape accidentellement sur la vue de tout le monde. Quelques fois, c’était très gênant et la personne était souvent souvenu non par ses exploits, mais de la façon qu’il avait perdu sa cape. Elle était plus sujet de moquerie pendant un temps.


C’est ce qui était arrivé au premier alpha du Clan du Bouque: il avait perdu pied sur un escalier, tomba sur une statue sur lequel sa cape brune s’était accrochée le suspendant dans les airs quelques minutes. Son poids déchira la cape, l’alpha tomba à terre et sa cape resta accrochée sur la statue. Toutes les personnes présentes venant d’autres clans ou de celui du Bouque qu’ils soient alphas, solitaires ou sans rang qui virent ce spectacle éclatèrent de rire. Un autre cas très anodin: deux alphas de deux clans différent s’affrontèrent dans un défi: une femelle et un mâle. Ils se détestèrent tellement qui n’arrivaient pas à battre l’un ou l’autre. Au finale, le combat pris fin lorsqu’ils s’embrassèrent vigoureusement déshonorant en même temps leur clan.


Quelques mois plus tard, le couple eu des jumeaux et ils enseignèrent les arts martiaux aux jeunes enfants des divers clans et les enfants solitaires Tous les enfants pouvaient devenir alpha une fois adulte, seulement les solitaires devait choisir un clan et ils n’avaient pas droit à la cape. Leur histoire fait parti des plus romantiques dans l’histoire de la cité. Ce qui différenciait les solitaires des alphas non solitaire c’était qu’ils ont un tatouage qui marque de quel clan furent-ils alpha, leur statut et qu’ils ne peuvent plus porter la cape. Ils bénéficiaient aussi d’autres objets qui marquèrent leurs statues guerriers et d’une épée qui démontrait comment ils avaient perdu la cape. KatanaChi était une des seules alphas d’avoir une épée claymore, elle correspondait à ceux qui furent découvert sur la surface en plein combat.


Elle était sur le point de partir lorsque l’ordinateur a détecté du mouvement sur la surface près de sa position. Grâce au capteur sophistiqué du vaisseau, elle vit sur son écran des images de l’extérieur. Elle vit une forme qu’elle connaissait bien: Kyuzo.


Kyuzo prit le sabre, l’enleva du roc et il le trouva bien lourd. En regardant vers le large, il prononça quelque mots:


- Tu as dit que tu venais de l’est, que tu viens de l’océan. Tu avais une quête, tu cherchais quelqu’un et tu ne l’a pas trouvé. Je sais maintenant que cette personne était ton père et tu es restée avec nous pour savoir s’il était toujours en vie. Tu as laissé ton sabre, son sabre. Maintenant, tu es partie et tu ne reviendra pas. Oui, tu ne reviendras pas parce que tu as décidé de te noyer. Souffrais- tu tellement à en perdre la vie. Je sais que son peuple existe, mais où? Je ne peux pas croire que tu t’es suicidée. Pourquoi ne pas avoir dit plutôt d’où tu venais. Ayamaro t’aurais autoriser à t’y rendre si ta famille te manquait à ce point. Si tu savais à quel point tu as changé les personnes autour de toi. Tu avais le sens de l’honneur, tu me l’as prouver hier en respectant ta promesse. Tu étais loin d’être une arme, tu étais une louve, ma

louve et je t’ai perdu à jamais.


KatanaChi était déchirée. Elle ne savait plus si elle devait retourner auprès des siens ou rester. Il est venu jusqu’ici, il a du suivre mes traces et, en plus, il est seul. Mes radars détectent personne d’autres aux alentours. Il tient mon sabre, le sabre de mon père celui qui a donné à ma mère, ma vraie mère. Je me souviens ce que cet ancien alpha m’a dit:


«KatanaChi, tu n’appartiens pas complètement ici. Tu appartiens également à la surface. Tu dois choisir si tu veux rester ici ou là- bas. Tes parents étaient de la surface. Quand nous t’avons vu naître, ta mère était très jeune, je pense qu’elle n’avait que 15 ans lorsqu’elle ta enfanté. Son corps était tellement faible que nous étions incapable de la sauver. Nous t’avons amener avec nous et maintenant, tu es une alpha des rangs premiers et la plus jeune d’entre nous. En plus, tu es la première disciple de la première guérisseuse. Tu as sauvé Aiko, le 3e alpha du Clan de la Panthère Noire en donnant ton sang. Ton sang est rare, il sauve des vies. Cela fait cinq ans, tu n’étais pas encore une alpha, tu n’étais pas non plus autoriser en devenir une. C’est pour ça qu’Ayla première alpha solitaire du Clan du Loup t’a choisi comme disciple et tu étais une de ses rares disciples. Elle n’a pas pu sauvé ta mère, alors elle t’a enseigné tout ce qu’elle savait avant de mourir et à reconnaître les propriétés de nouvelles plantes. En donnant obstinément ton sang à Aiko, tu as faillit mourir tant que tu lui en as donné. En plus, tu as fui ta chambre de rétablissement pour savoir s’il allait bien et les autres alphas de bas rang mon clan ne voulaient pas que tu t’approches de lui, toi enfant de la surface. Ils croyaient que tu faisais ça pour devenir alpha, mais tu t’es mise à chanter pour lui. Tu as chanté le chant de l’Esprit du Loup pour qu’il l’aide à guérir. C’est là que nous les premiers rangs alphas notre clan ainsi qu’Aiko, nous t’avons entendu et nous n’avions pas entendu nos jeunes alphas chanter pour lui le Chant de la Panthère Noire. Quand je t’ai approché, moi Joshua premier alpha du Clan de la Panthère Noire, tu étais si pâle et si faible. Tu as demandé qu’on le prenne ton sang à nouveau pour le sauver en proclamant qu’il était en premier un humain qu’il faisait partie de notre peuple:


"Si mon sang peut sauver des vies, alors je vous donne la mienne!" Tu n’as pas hésité à prononcer ses paroles et tu as eu un malaise. Nous avions compris que tu désirais le sauver, que tu ne faisais pas ça pour avoir un statut. Ce que tu ne savais pas, c’est que tu l’avais déjà sauvé et on avait plus besoin de ton sang. Je te tenais dans mes bras quand tu as réouvert les yeux, tu as levé ton bras et tu souhaitais encore qu’on t’extrait du sang. Tu ne voulais pas nous écouter, ton obstination à le sauver t’avais pris toutes tes forces. C’est le Clan du Loup qui a pris soin de toi et tu lui as fait tellement honneur. Ensuite, tu as tombé dans le coma pendant des semaines. En te réveillant, tu demandais encore qu’on prenne ton sang pour soigner Aiko, alors que c’était lui qui était devant toi. Je me souviens de sa tête, quand tu t’es mise à l’examiner s’il allait bien lorsqu’il t’a dit que c’était lui. Il t’a laissé faire, même s’il portait la cape et il a montrer son identité à toi qui n’était pas encore une alpha et en plus d’un autre clan. Il te faisait déjà confiance et il te considérait comme une des nôtres. Avec le statut qu’Ayla t’avais donné et ton lien avec Aiko, tu as eu droit à toutes les disciplines de tous les clans et leurs spécialités. Aiko allait souvent te voir durant ton sommeil, il demandait à l’Esprit de la Panthère Noire de te ramener parmi nous et il voulait tant t’avoir comme disciple pour t’intégrer dans notre clan. Le fait d’avoir sauver un des nôtres, tu pouvais choisir entre les loups et les panthères noires. Cependant, tu as choisi de rester parmi les loups, les quatre meilleurs alphas de nos deux clans réunis t’ont formé et

grâce à toi nos clans sont alliés. En une année, tu es devenue la 2e alpha du Clan du Loup. Encore une fois, c’était ta naïveté et tes actions qui ont fait que tu es l’une des meilleurs. Nous sommes les premiers à avoir vu ta valeur et nous envions tellement le Clan du Loup d’avoir une telle alpha. KatanaChi, un jour tu vas devoir faire un choix plus difficile et ce choix sera le bon.»


-Oui et ce choix est arrivé. prononça-t-elle prète malgré tout à partir.


Elle vit Kyuzo se retourner

Mon coeur! Il bat si fort!!


Kyuzo fit quelques pas et remis le sabre d’argent dans son fourreau. Soudain, il entendit quelque chose sortir de l’eau, et un respiration derrière lui. Il se retourna et il cru voir un fantôme. Ce n’était pas un fantôme, elle était bel et bien là.


- KatanaChi, dit- il surpris


Elle porte d’autres vêtements, elle est trempée, d’où vient- elle? Comment a-t-elle fait pour respirer sous l’eau? remarqua Kyuzo.


Puis, derrière elle, une forme cristalline avec une surface lisse recouvert d’algues et de coraux monta à la surface de l’eau.


Un vaisseau? Sous l’eau! Elle vient bien de l’océan!


KatanaChi le regarda, elle frissonna de froid, l’eau était si glacée que sa peau était devenue bleu, elle respirait fortement. Elle était désormais sur la plage et elle ne bougea plus vers lui. Kyuzo ne pouvait le croire, elle était là devant lui. Il s’approcha d’elle, prit les épaules et l’embrassa.


Elle recula et le gifla.


- Pourquoi es- tu ici? demanda-t-elle colérique. Pourquoi me fais- tu ça? lui reprocha-t-elle la tête baissée vers le sol, les yeux fermés.


Et moi pourquoi je suis là? Pourquoi suis- je devant lui? Il y a un instant, j’étais prête à partir d’ici. Et pourquoi suis- je venue sur la surface? Voulais- je tant savoir d’où venait mes parents? Mon père, je ne sais même s’il est encore en vie. Ma quête était déjà perdu d’avance!


Elle sentit une main chaude lui relevé la tête et des lèvres touchées

es siennes. Kyuzo l’embrassa de nouveau. Les larmes coulèrent sur les joues de KatanaChi comme elle était émue. Ne pouvant lui résister, elle s’abandonna à lui en le serrant contre elle et en répondant à son baiser. Le vent se leva et de la neige se mis à tomber, KatanaChi tremblait de plus en plus. Kyuzo l’enveloppa dans son manteau rouge pour la réchauffer en la ramenant près de lui et dit:


- Tu es glacée! Viens je te ramène.


Elle vit le vaisseau de terre et répliqua:


- Pas dans ce tas de ferraille!



Elle se retourna et dit :


- Approches Fluffy!


Le vaisseau s’approcha d’eux et ouvra une ouverture. KatanaChi rentra

dedans suivit de Kyuzo impressionné. Dedans, tout était d’un blanc éclatant et il faisait aussi chaud qu’en été. Tous les deux mouillés, ils enlevèrent leur vêtement pour les sécher et mirent une robe de chambre blanche.


- Le meilleur moyen de nous réchauffer, c’est le corps à corps. lui dit- elle. Elle l’invita à dormir avec elle. KatanaChi se blottit contre Kyuzo, elle ne voulait pas cette fois aller dans la capsule chauffante.


Couchés dans un hamac, ils restèrent dans cette position tout le jour, se réchauffant et à s’aimer. Le vaisseau était de nouveau sous l’eau. KatanaChi heureuse, finie par s’endormir, elle était désormais réchauffée. Kyuzo la regarda dormir, il fini par se lever, il eu de la difficulté à sortir de cette étrange lit. Il regarda autour de lui et il vis à travers d’une épaisse vitre qu’ils étaient sous l’eau. Je n’ai pas senti le vaisseau bougé. La lumière de l’extérieur commença a baissé, le soir était venu. Dans le vaisseau, là où dormait KatanaChi la lumière était éteinte et le sol était devenu noir. Là où se tenait Kyuzo, la lumière était avait diminuée mais pas éteint, et le sol devenue gris.


- Voulez- vousquelque chose à manger et à boire? dit une voix.


- Qui est- là? répondit Kyuzo surpris


- Je ne suis pas là. Je suis Fluffy, l’intelligence artificielle de ce vaisseau. J’appartient à KatanaChi, 2e alpha solitaire du Clan du Loup. Pardon de vous surprendre, je n’ai pas d’incarnation artificielle pour me représenter. Mais je peux me montrer en hologramme.


Une image transparente apparue devant lui en forme d’une adolescente habillée d’une drôle de façon.


- Pardonnez mon apparence. lui dit l’hologramme, je n’ai pas beaucoup d’images dans ma bande de données. KatanaChi préfère me parler sans hologramme. Selon mes capteurs vous avez faim et soif, désirez- vous vous nourrir?


Kyuzo était perdu. Ce vaisseau était en train de lui parler. Il se retourna vers KatanaChi.


- Ne vous inquiétez pas, sa température corporelle est normal. Je ne détecte aucun virus dans son système. Elle n’est pas non plus fécondée.


Fécondée! pensa Kyuzo mal à l’aise. ()()’


- Mes capteurs indiquent que votre taux cardiaque a accéléré, vous

vous sentez mal?


Du mur, une table en forme de lit transparente sortie


- Étendez- vous un instant, vous sentiriez mieux après.


Derrière lui, il entendit un gémissement. KatanaChi se réveilla et dit:


- Fluffy, cette image ne te fait pas! Ferme l’hologramme. Je suis désolée

Kyuzo, Fluffy n’est pas un vaisseau protocolaire. :) Elle est plus humaine qu’une machine et elle se comporte quelque fois comme une ado, elle dit parfois des choses qui ne faut pas. C’est ce qu’il arrive quand on prend un vaisseau qui n’est pas encore mature. Ohh! C’est vrai, tu ne connais pas ce genre de vaisseau.


- Elle est amusante!, lui dit- il., Je ne pensais pas qu’un tel vaisseau puisse exister.


- Tu en as déjà vu un avant elle, mais lui c’était un mature et un vaisseau protocolaire. Fluffy, annule les coordonnées du clan. Je ne rentre plus, je vais restée sur la surface à présent. Demain, tu prendras cape sur Kougakyo après notre réveille et ramasse le vaisseau sur la plage.


- La relique?


- Oui, c’est ça.


-Rien t’empêche de rentrer chez toi. lui dit Kyuzo


KatanaChi se leva et alla vers Kyuzo. Elle se blottit contre lui et lui dit:


- La première fois que je t’ai vu, moi aussi j’ai voulu te combattre et tu es venu à mon secours. C’est après cette réunion que je me suis aperçue que j’étais amoureuse de toi. En faîte, je l’ai toujours été sans le savoir.


Elle prit la main de Kyuzo et lui dit:


- Quand tu combattras, je nettoierai le sang sur toi, en embrassant son

poignet. Je choisi de vivre à la surface. Ce soir soyons seulement nous, faisons qu’un. Tu es mon alpha.


À ces mots, Kyuzo la serra contre lui. Profitant de leur intimité, ils

s’aimèrent et s’endormir l’un contre l’autre.


* * *


Le lendemain en fin d’après- midi, ils rentrèrent à Kougakyo avec Fluffy. Le palais était en alerte, un vaisseau avec une surface cristalline déposa un vaisseau de terre dans la cour. Puis se dirigea, vers le plan ouest du palais du magistrat. Le vaisseau inconnu ressemblait à une énorme raye mais dix fois plus grosse (60m2) avec une queue d’un mètre. Le vaisseau avait détecté le canal d’eau sous marin pour rentrer à l’intérieur du palais. Il en trouva une vers l’ouest. Les gardes virent cette énorme raie volante rentrer dans le canaux, dans le palais à la salle où se tenait l’étang intérieur, il y avait aussi un énorme aquarium qui s’y connectait. Le magistrat fit un saut lorsqu’il vit cette énorme raie cristalline dans son aquarium qui remontait vers la surface de l’étang. Elle sortit un peu sur le bord. Soudain, sa bouche ouvra, et ce qu’il vit le surpris. Il voyait ses deux gardes du corps en sortir.


- KatanaChi!!! cria soudainement Saya en courant vers elle. Saya l’a prit dans ses bras et lui dit: Ne me fait plus une frayeur pareil!! Voyant le vaisseau: Cette raie est énorme!


- Ce n’est pas une raie! C’est Fluffy, mon vaisseau. Je vous ai dit que je venais de l’océan, mais personne ne m’a cru. (Un son aigu sorti du vaisseau) Elle vient de te saluer. Pardonne- là, elle est un peu enfantine. (Se retournant vers le magistrat elle lui dit:) Pardonnez- moi de vous avoir causé du soucis, je ne savais plus ce que je voulais. Mais j’ai choisi de rester parmi vous, j’ai appris à aimé la surface. (Un son aigu retentit derrière elle) Ohh et vous avez une nouvelle locataire dans votre aquarium, mon vaisseau Fluffy. Ne vous inquiétez pas, elle se nourrit seulement de carburant solaire.


Et Fluffy rentra dans l’aquarium et y restait au fond.


Chapitre 12

Oui, il y avait assez de place pour que Fluffy reste dans cette aquarium. Sa splendeur égaya l’aquarium, plusieurs nouvelles espèces sous- marines séjournaient désormais dans cet aquarium. Cette énorme raie les attirait et elles se collaient à elle comme les coraux et quelques algues. La couleur du vaisseau refléta la lumière du soleil et des salles. Le soir, c’était une boule de luminosité, elle n’était pas agressive. Lorsque KatanaChi était près de l’aquarium, Fluffy bougea et venait près de la vitre, la salua en faisant des sons aigus et la suivait jusqu’à la limite de l’aquarium comme un animal domestiqué. Au début, les gens faisaient un saut en voyant cette énorme masse bougée, mais ils finir par s’y habituer.


Alors c’est vrai! Nous ne l’avions pas crue. KatanaChi vient bien de l’océan. Pas étonnant qu’elle soit devenue dépressive. Ce vaisseau en forme de raie géantes en ait la preuve. Alors, cela veut dire que son peuple vit dans une ville sous- marine. Pas étonnant que nous en avions jamais entendu parlé. Maintenant, je comprend pourquoi elle ne connait pas certaines choses qui pour nous sont si simple comme la pluie, la neige, la glace, les orages... Dans l’océan, il ne pleut pas, ne neige pas, il n’y a pas de glace, il n’y a pas de saisons. Sa cité est entourée d’eau et d’espèces maritimes. Leur technologie est tellement plus avancé que la notre et une cité sous- marine qui contient une population. KatanaChi est toujours frigorifiée. Dans ce cas, ils sont capable de régler une température constante. Ce vaisseau, ce vaisseau communique avec elle, il porte même un nom. KatanaChi nous a dit que c’était une intelligence artificielle que son vaisseau se comportait parfois comme un enfant, qu’elle n’a pas encore atteint sa maturité et qu’elle obéissant seulement à elle car elle fut conçue avec son sang. «Quand je mourais, Fluffy mourra aussi. Si Fluffy est détruite, moi je virai toujours. » Comme c’est étrange! se disait le magistrat. La seule personne qui est allée dedans est Kyuzo. Tout ce qu’il a dit que tout était blanc à l’intérieur pendant le jour et lorsque KatanaChi dormait dans son lit suspendu, la lumière était éteinte et le sol devenu noir. Là où il était la lumière avait diminué et le sol était devenu gris. Fluffy, le vaisseau, est comme une personne vivante qui nous parle.


KatanaChi était épuisée, mais heureuse. Ça ne lui a pas pris de temps qu’elle eut froid tout de suite après que son vaisseau soit au fond de l’aquarium. Saya la reconduisait immédiatement à sa chambre, toute résistance était inutile. KatanaChi regrettait de devoir quitté Kyuzo.


- Saya va lui passer un savon. lança Sozumo,. Quand elle s’y met elle

est terrible. Kyuzo, comment t’as su?


- Elle nous la dit. Elle venait de l’est et ce qui a l’est, c’est l’océan.


L’intendant lui demanda:


- Comment tu as fait pour la convaincre de revenir? Kyuzo?


Kyuzo ne répondit pas, il quitta les lieux en direction de la chambre de KatanaChi.


* * *


- KatanaChi! Je te parle, s’exprima follement Saya.


- Ne t’inquiète pas Saya, maintenant tout va aller bien! Je te promet que si je ne vais pas bien, je t’en parlerais. lui sourit KatanaChi


- J’étais inquiète à ton sujet! Tu ne prenais plus soin de toi, tu ne parlais plus, tu avais tellement changé. Du jour au lendemain, tu décides d’affronter Kyuzo sur un coup de tête et ensuite, tu fuis dans la tempête. Quelle idée t’as pris?? Tu aurais pu mourir de froid.


- Si je n’aurais pas défié Kyuzo, je ne saurais pas ici aujourd’hui.


- Co...


- Saya. lui coupa KatanaChi. Je suis s’y heureuse! Tu te souviens de cet homme que je t’ai parlé, et bien lui aussi m’aime. La dernière fois, je ne l’avais pas compris et lui non plus ne m’avait pas compris. Il m’avait fait mal et il ne le savait pas. Je suis allée en ville et je savais que j’étais surveillée, alors je me suis mise à parler avec quelqu’un d’autre. L’histoire que je t’ai dite était vrai par contre. Saya je vais te demander de sortir, je veux être avec lui ce soir.


Saya ne comprenait pas, elle avait invité un homme, mais elle ne savait pas qui c’était. Elle sortit et elle vit que Kyuzo était là.


Au même moment

- Eh bien! Je pense qu’on aura les détails demain..dit le magistrat


- Il doit être aussi étonné que nous. affirma l’intendant, il a été dans ce... vaisseau- raie, je ne sais quoi.


- Il doit être épuisé, il n’a pas dormi de la nuit hier, confirma le magistrat


- Ouais, mais ses appartements sont à l’opposé. ajouta Sozumo, c’est

par là qu’il est allé.


- La fatigue l’a trompé! ajouta Keisuke. Finalement? Non! Kyuzo se tromper, j’y crois pas. À moins..


- À moins quoi? interrogea Sozumo


- Ne me dit pas que tu n’as pas remarqué? La manière qui se sont

regardé1 lui lança Keisuke.


- Haha, Kyuzo et KatanaChi ensemble?? Ça marchera jamais!,répliqua

Sozumo


La magistrat failli s’étouffer.


- Non! C’est deux là ensemble, j’ai de la misère à le croire! lança aussitôt l’intendant


- Mais c’est lui qui la ramener! Et il n’a pas répondu à votre question., dit Keisuke, et là il va vers elle.


- Tu délires Keisuke! se moqua Sozume, quoique...??? Regardant par

derrière, jeeeeii quelque chose à faire.


Et Sozumo prit la direction de la chambre de KatanaChi. Les autres interrogateurs suivirent.


Quand ils arrivèrent, Saya était seule, et elle écouta prêt de la porte pour savoir ce qu’il se passait à l’intérieur. Elle les vit et leur fit signe de se taire.


La lumière n’était qu’un petite bougie. Elle portait son manteau, son foulard et se blottit contre l’homme qu’elle aimait. Il était recouvert d’une épaisse couverture. Ils ne se disait rien, le fait d’être ensemble suffisait. Elle écoutait sa respiration et la musique de son coeur:


- C’est une douce mélodie. dit- elle, je ne me lasserai pas de l’entendre.


Kyuzo lui prit la main gauche et lui embrassa le poignet. Elle avait enlevé son bracelet de cuivre et elle l’avait laissé dans sa chambre depuis. Il remarqua qu’elle avait des cicatrices. Ces cicatrices étaient anciennes et s’était mal refermé. Kyuzo se souvient lorsqu’elle l’avait soigné son cou. Quand il avait enlevé le bandage au bout de 3 jours, il en paraissait plus. Ça devait être important, si elle n’a pas été capable de la faire guérir complètement. Ses autres blessures, aucune cicatrices y sont visibles. Il lui caressa le

poignet.


- ahhh ssssss... émit- elle, en tremblant.


Ça lui fait encore mal?


- Ce poignet te fait encore souffrir. C’est une veille blessure.Qu’est- ce qui t’es arrivé?


KatanaChi frissonna à la penser. Kyuzo la calma, KatanaChi lui prit la main et la sera.


- Une galerie s’est effondrée. Quelque chose a provoqué un éboulement près de la montagne de feu. Certains passages de la cité sont sous terre et ils communiquent entre des tunnels de la cité, certaines zones n’ont jamais été exploré car elles sont coupées par des secteurs inondés ou non habitable ou trop dangereuse à cause des séismes sous-marins. À cette époque, je n’étais qu’une petite fille et naïve des dangers qui m’entouraient. J’ai été séparé de mon clan lors de l’éboulement, et l’eau montait rapidement. J’ai du prendre un tunnel pour monter, j’étais dans une zone que je ne connaissais pas. C’était la première que j’y allais. Je savais qu’il y avait d’autres tunnels pour rejoindre les autres mais cette fois je n’ai pas pris le bon. Je me suis retrouvée plus loin que prévu, il y avait tellement de secousses, j’étais si effrayée. Je me suis retrouvée dans une zone non habitable. L’air y était rare, c’était humide et à peine éclairé. J’étais pour quitter cette endroit, mais j’ai senti une tentacule m’agrippé le poignet. Cette créature a injecté son venin et elle m’a entraîné dans l’eau. Dans cette chambre, j’étais paralysée à cause de ce poison, il faisait si noir et si froid. J’y suis restée pendant des heures, cette créature attendait que je meure pour me dévorer. Après, j’ai vu des alphas du Clan du Coyote et ils m’ont sortit de là. Ce jour là, j’ai failli mourir.

Elle prit une pause et continua:


- Cette orage, ça m’a rappeler les sons du séismes, et la pluie était si froide, que j’avais peur de mourir de froid comme cette fois là..... Je sais, ça fait longtemps qui sont là. Je me fiche d’eux, qu’ils pensent ce qu’ils veulent. Tout ce qui m’importe c’est que tu sois près de moi. Kyuzo, tu es mon maître d’armes, mon alpha.


De l’autre côté de la porte, 5 grosses oreilles écoutaient. Keisuke était le premier à partir.


Il se dit: Maintenant je sais pourquoi elle ne voulait pas aller dans cet eau quand elle avait cette fièvre. Elle a peur de revive ce moment, cette épreuve l’a traumatisé à vie. Cette plaie ne guérira jamais.


Ayamaro et l’intendant partir peu de temps aussi. Les deux ne pouvaient croire que c’est deux là était amoureux. Il est vrai qu’ils ont beaucoup en communs, Kyuzo ne nous a pas tout dit et je doute de le savoir un jour, pensèrent- ils.


Saya et Sozumo se regardèrent, se sourient et partirent ensemble.


Ils avaient décidés de les laisser seuls.


Chapitre 13

C’était le printemps, KatanaChi voyait la neige fondre et elle sentit la chaleur revenir, mais elle avait toujours froid. Elle ne résidait plus dans la même chambre, elle dormait dans son vaisseau qui était enfoncé dans l’étang, car si on avait besoin d’elle, ils ne voulait pas se jeter dans l’aquarium. Il y eu un méga boom dans la résidence à cause des explosif lorsque KatanaChi agrandi l’étang avec les canons de Fluffy. Il était désormais plus grand et plus profond pour que Fluffy puisse aller au fond. C’était le seul endroit où elle n’avait pas froid la nuit et le seul endroit qu’elle pouvait passer du temps avec Kyuzo en paix, sans que de grosses oreilles écoute aux portes. Il y arrivait parfois à Fluffy de quitter les lieux, elle allait à l’extérieur pour aller se générer en carburant solaire dans l’océan ou pour trouver des sources de chaleurs magma pour satisfaire un meilleure température ambiante pour le confort de KatanaChi.


Désormais, ils utilisaient le vaisseau de KatanaChi pour aller dans une ville voisine. Le spectacle de voir un tel vaisseau en jalousait quelques-uns. Chacun voulait savoir d’où il venait, mais ils eurent aucune réponse. Fluffy n’était pas autorisée à leur parler et KatanaChi demanda aux passagers de se taire à propos d’elle et de son vaisseau. Il s’agissait de la suivie de son peuple, Fluffy n’obéissait qu’à elle. Cette technologie appartenait au peuple de KatanaChi, et leur science était utilisée pour la survie et non pour être utiliser comme une arme ou une marchandise pour le commence.


- La vie sous l’océan est plus cruelle que sur la terre. C’est grâce au savoir des ancêtres que nous avons survécu depuis des siècles. Nous ne vivons pas dans le luxe, nous nous prenons soin les uns des autres. Peut importe de quel clan nous sommes, nous sommes tous pareil. Les rangs et les titres n’ont aucune importance. Tout le monde est nourrit, à des soins et à l’éducation. On ne laisse personnes mourir de faim ou vivre dans souffrance. Si quelqu’un meure, même si c’était un rival, nous le vénérons et nous le pleurons dans nos chants qu’elle soit du même clan ou d’un autre, d’un solitaire, tout le monde. Notre survit vient en premier, les clans et les rangs viennent après et la richesse en dernier. Les vaisseaux sont fait pour nous aider en cas d’accident naturel ou pour transport, que soit des réfugiés ou d’aller d’un point à un autre de notre cité. Un alpha de haut rang à son propre vaisseau et si Fluffy m’apprend que la cité a besoin de mon aide alors, je partirais immédiatement.


Sur cette exposé, le magistrat disait que le vaisseau appartenait à son garde du corps et seulement elle pouvait le piloter. Encore, une fois les dirigeants des villes avoisinantes et les marchands des guildes se demandèrent d’où cette femme venait et quel peuple pouvait avoir des vaisseaux aussi sophistiqués?


Puis, on croyait que cette venaient suremenet d’une famille très riche pour posséder un appareil aussi personnalisé. Pour les aristocrates de la surface, ce vaisseau était unique et tenta souvent de l’accaparer pour l’étudier. Mais Fluffy a peut-être une personnalité d’adolescente, elle n’est pas idiote et ne tombe pas dans leurs pièges primitifs grâce à ses détecteurs de mouvements et d’anormalités.

* * *

Un jour en milieu d’après-midi, on convoquait KatanaChi qui était de retour après avoir garder des enfants pendant trois jours dans un orphelinat, car le nouveau responsable n’était pas encore arrivé. Ces gamins lui avait complètement enlever son énergie et tout ce qu’elle voulait c’était un bon bain et dormir. Sauf que le projet de KatanaChi tomba à l’eau. Cette fois, un magistrat d’une autre ville voulait prouver que son garde du corps était le meilleur des villes du sud. Toutefois, il avait entendu des histoires d’une lame

ensanglantée qui était à Kougakyo. Puis, cette même lame était devenue un des gardes du corps du magistrat Ayamaro. Le garde du corps, un certain Takeshi, défia KatanaChi pour démontrer que toutes les histoires racontées sont des foutaises. Alors, un combat chez le magistrat fut organisé, convoquant en même temps les chefs de guilde commerciale avec leur escorte ne voulant pas manquer cette événement. Certains avaient déjà goûter les capacités de KatanaChi, mais jamais ils l’ont vu servir de ses armes.


On raconta la tournure des événements à KatanaChi


- Hunn!!?? Qu’est- ce que ça peut me faire!


- Tu dois combattre!


- Quoi?? Je déclare forfait!


- Ah non! Beaucoup de gens se sont déplacés! Tu dois y aller! argumenta le magistrat.


- Eh bien, beaucoup de gens vont retourner chez soi! soupira-t-elle. De plus, c’est moi la défiée et je me souviens pas d’avoir accepter tout simplement parce que pendant ce temps, je faisais le boulot de quelqu’un d’autre!


30 minutes plus tard

KatanaChi était dehors pour combattre et elle était de mauvaise humeur.


Cette eau, son arrière goût est bizarre. Pourtant, je venais juste d’aller la puiser. Tiens! Je me sens bizarre tout d’un coup! Surement la fatigue!


KatanaChi attendait que tout commence, les bras croisés. Cette fois, elle avait très chaud. Elle ne portait pas de foulard et de manteau, seulement un petit gilet féminin noir comme haut et des pantalon noir.


J’arrive pas à croire qu’il m’ont convaincu! AHHHH! Ce Takeshi est un sexiste!


- OOfff je trouve ça stupide. Franchement, je ne vois pas l’intérêt. Tout ce que ça va rapporter une discréditation.


- C’est ça l’idée! rappela Sozumo. Et puis, ce n’est le meilleur contre la meilleur.


- Mais Kyuzo est plus fort que moi. Il aurait pu le choisir à la place.


- Il a choisi Lame Ensanglantée. C’est à cause de ton nom.


- Ouais! Si tu le dis.


Takeshi arriva sur la place. Il était grand et massif. Il aimait se vanter d’être le meilleur à cause de ses muscles. Son katana était un peu trop gros, mais il s’agissait seulement pour faire une impression.


Je doute que son arme soit si maniable.


KatanaChi n’avait pris qu’un son katana noir et ses kodachis.


On appela les combattants au centre de la place, une arène de forturne. Les autres prirent place sur les estrades, Kyuzo et Sozumo regardèrent Kodachi aller au centre. Ils n’étaient pas inquiet pour elle, car ils l’avaient vu plusieurs fois vaincre ses ennemis. Cette fois, cela allait être intéressant. Ils avaient entendu parler de ce Takeshi aussi, on disait de lui qui était très résistant et costaud. Mais qu’en était-il de son agilité.


Au même moment


Dans la cuisine du magistrat, un serviteur dit:



- Hé, où est passé la cruche de saké?


- Elle est juste là, sur la table.


- Non, tout ce qu’il y a c’est une cruche d’eau!


À l’extérieur


KatanaChi était maintenant en face de son adversaire, et elle senti un Brouuuttt dans son estomac et quelque chose y remonter. Elle le ravala tout de suite.


Oh mince! J’ai mal au coeur! Ils auraient pu prendre une autre journée.


- Hé la fille. dit Takeshi en la regardant de haut. J’ai demandé Lame

Ensanglantée. Pas toi!


- Pfff... Tout dans les muscles et rien dans la tête!, répliqua-t-elle. Apparemment il s’est pas du tout informé.


- Quoi! Femme retourne à tes tâches domestiques, sinon tu vas te faire mal!


- (Bâillement) Ben c’est toi qui m’a défié. (Bâillement) Chuis- là. Alors déniaise qu’on en finisse!


- Allez montres lui de quoi tu es faite KatanaChi!! cria quelqu’un.


- Non mais quel idiot! Il ne savait pas que c’était elle! haha! laissa un autre.


Takeshi sentit qu’on se moquait de lui.


Non je ne savais pas que c’était une fille. Dans ce cas, ça va être facile!


Il la chargea! Certain l’emporte facilementr. KatanaChi ne regarda pas et elle

ne dégaina pas non plus. Tout ce qu’elle lui donna était un croche pied en se tassant sur le côté.


Bang! (Il tomba lourdement sur le sol)


Elle dit:


- Plus c’est gros, plus que ça tombe durement!


- Je ne suis pas gros! répliqua-t-il en se relevant fâché.


- Ha ouais!... Bah! Tu es énorme! Un vrai grosse vache!


Takeshi la chargea de nouveau avec son lourd katana la visa et frappa à plusieurs reprises et tous ses coups touchèrent absolument rien. KatanaChi ne dégaina pas, elle ne faisaient que l’éviter toujours les bras croisés et elle ne le regarda même pas. La manière qu’elle agissait avec lui ne faisait que l’insulter davantage et le fait de la manquer aussi faciilement l’exaspérait au plus haut point. KatanaChi l’observait quand même, elle vit une ouverture, même plusieurs. Trop d’ouverture, un véritable amateur, mais elle choisit son moment.


Ce coup-ci, il était tout près d’elle. après l’avoir évité elle s’avança sur lui en lui donnant un coup de pied devant elle dans son ventre qui le propulsa dernière.


- Pouffff... C’est tout ce que tu sais faire! (bâillement) Même avec une arme! Découragée elle ajouta: Bon! Je vais être gentille.


Elle prit son katana, ses kodachis et les jeta au loin vers Kyuzo et Sozumo, qu’ils les rattrapèrent.


La foule ne comprenait ce qu’elle avait en tête! Elle n’allait pas utiliser d’arme! Par contre, les chefs de guilde et leurs escortes s’étaient préparés, ils avaient apporter des bouchons qu’ils placèrent immédiatement dans leurs oreilles.


Takeshi était rage de colère, elle se moquait délibérément de lui:


- Tu vas le regretter d’avoir jeter tes armes.


- À date, ils m’ont servi à rien. Franchement, tu ne vaux pas grand chose. lui répliqua KatanaChi en se mettant en posture de combat.


- Kenpo... soupira Takesh.i Alors c’est ça ton style? De la défense!


KatanaChi sourit:


- Ah! Tu viens juste de le remarquer! Il était temps! lui dit-elle.


Il fonça sur elle de nouveau. Non, mais il n’a rien appris encore. Faut- il que je lui refasse une leçon.


Elle évita son coup, agrippa le poignet en rentrant dans son centre en lui un cou de coude à la gorge pour lui bloquer le souffle et lui chargea un coup de pied haut sur le torse pour le repousser un peu et tournoyant sur elle-même pour lui donner un coup de pied sur la tête. Takeshi avait à peine vu ses mouvements tant qu’ils furent rapide. Ce coup de pied à la figure était puissant. S’il aurait été de faible constitution cette attaque l’aurait assommé du premier coup. Il chancelait mais il ne tomba pas. Il sentit que ses coups avait touché des points spécifiques et cela avait fait des dommages.


mmm il est plus résistant à ce que je pensais. Ça veut que c’est la résistance son point fort. Il est lent mais ses coups peuvent être très puissant. Il a fortifié son corps pour endurer des coups brutales. Cela veut dire que ses points faibles sont la lenteur et ses articulations.


- Hun! J’avais raison. C’est cette masse de grasse qui te protège! en le provoquant en bougeant en danse de combat de rue.


- Quel impertinence! Tu me déshonores en n’utilisant pas tes lames, et tu dis t’appeler Lame Ensanglantée. Laisse- moi rire!


- KatanaChi est mon vrai nom et ce n’est pas Lame Ensanglantée, mais Lame de la Terre. C’est vous qui avez créer ce surnom en l’interprétant comme bon vous semble, car vous craignez ce que vous ignorez. Tu dis que je te déshonores et toi alors? Tu t’es dit que je serais un combat facile parce que je suis une femme. Tu es plus coincé que que je le pensais. En passant, je n’ai pas besoin d’arme pour tuer.


Lame de la Terre se disait quelques personnes dans la foule après avoir entendu. Il est vrai que «chi» veut aussi dire «terre» et «sol». Lame de la Terre s’était beaucoup moins effrayant en effet.


Takeshi crachait du sang, elle lui avait fait mal quelque part. Il commença à prendre ses distances. Cette leçon lui mis en garde sur les capacités de son adversaire et commençait à la prenre au sérieux. KatanaChi ne le trouvait pas si fort que ça, après tout. Elle le trouvait gros tout simplement. Quelque chose encore lui remonta dans sa gorge, elle le ravala en mettant sa main sur sa bouche en arrêtant de bouger.


Je me sens pas bien, j’ai mal au coeur. Je commence à voir la vue brouillée. Ces gamins m’ont surement donné un virus.


Voyant son geste, Takeshi pensait qu’elle se moquait de lui. Il la chargea de nouveau. KatanaChi se concentra pour ne pas vomir sur son adversaire. Je dois faire vite je ne tiendrai pas longtemps. Elle prédit facilement son geste, elle bloqua son attaque, lui prit le collet en même temps et le projeta en utilisant le mouvement de son adversaire. Il n’avait pas complètement tombé qu’elle le rua de coup de pieds. Pour finir, elle se rua sur lui, lui prit la tête et la jeter sur le sol en utilisant le poids de son adversaire sur le côté qui était le plus près du sol. Ce coup l’assomma, mais il ne perdit pas connaissance.


Il est coriace! ahhhh Ça me remonte encore.


Automatiquement, elle mis sa main sur la bouche. Kyuzo remarqua que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce geste. Katanachi se comportait plus étrange que d’habitude.


Takeshi l’avait-elle touché? Pourtant, elle ne semble pas blessée.


Takeshi aussi remarqua son geste, profitant de cette distraction, il pointa sa lame vers elle. KatanaChi avala de nouveau, elle vit le geste de son adverse. Elle bloqua l’attaque en brisant le poignet de l’homme et la pointe de la lourde lame tomba par hasard sur la jambe de Takeshi. Il hurla de douleur. Il s’était blessé lui-même et cette femme lui avait en plus brisée le poignet. Jamais il s’était senti aussi humilié. Rageant, il lui agrippa le cou pour l’étrangler. KatanaChi sentie une nouvelle monté, cette fois cet idiot lui avait levé le coeur en agrippant la gorge. Elle venait de se dégager en appuyant tout le point de son coprs sur la blessure de la jambe de son adverse quand l’improbable arriva. Elle ne pouvait plus se retenir. Une chute de vomi tomba sur le visage de Takeshi.


Takeshi était sans dessus-dessous. Non seulement il avait perdu contre une femme et en plus elle venait de lui dégobiller dessus. De sa main valide, il enleva la solution sur son visage et déclara:


- Tu sais que tu es dégoutante!



KatanaChi se tenant le ventre parla:


- Ohhh... je suis désolée.... (sentant l’odeur) Je me sens pas très bien. Ça doit quelque chose que j’ai mangé.


Il la regarda et vu qu’elle était sur le point de vomir à nouveau.


- Wooohohooho Nonnn Vas fait ça ailleurs!!! Ahhhhhhhhhh!!!


Et une seconde couche tomba sur lui.


KatanaChi s’excusa à nouveau embarassée, s’éloigna en vacillant de la cour en direction des toilettes.


Les spectateurs étaient cois, ils plainèrent la victime. Takeshi avait honteusement perdu. KatanaChi l’avait battu sans arme mais en plus elle lui a offert tout un bain. Cette femme les avait surpris, elle avait battu cet homme comme un insecte dans cet état. La main sur la bouche indiquait bien qu’elle voulait se retenir pour ne pas être malade sur lui, mais les circonstances ont été contre lui.


* * *


KatanaChi fini par sortir des toilettes, après s’être rincée avec de l’eau à la mente. En sortant, elle vit Kyuzo qui était embrouillé, vacillante elle alla vers lui. Elle se blottit contre son bras ignorant qui l’entourait.


- Hééé! saluttt!


Keisuke fit son diagnostique juste en la voyant:


- Elle est saoule!


- Saoule!! dit le magistrat.


En regardant KatanaChi, il voyait bien qu’il ne l’avait jamais vu comme

ça et elle avait les pommettes rosées.


- KatanaChi. lui demanda Keisuke en asseyant d’avoir son intention.

Est- ce que tu as pris quelque chose avant le combat.


- Euhhmmm J’avaaais soifff. Je suis allée chercher de l’eau fraîche. mmm haha.



- J’imagine que tu as pris une cruche.


- Ouiii, j’avais une grande soif. dit- elle en simulant avec ses bras en manquant de peu de frapper le magistrat.


- Tu l’as bu au complet?


- mmmOuiiii! Cé pas ma faute! On m’a pressé. On m’a dit que je devais faire quelque chose et on m’a raconté une histoire... mais ahhaaa, euh.. ohhh m’en souviens plus?? et j’ai tout bu, tout coup! Ouais c’est ça ! expliqua-t-elle dévergondée.



- Eh bien, on sait où est passé le saké maintenant! sourit Keisuke. Elle s’est trompée cruche! KatanaChi, ce n’est pas l’eau que tu as bu, mais du saké.



- mmm Saké?? mmm cé quoi??


- Oooff, elle ne sait peut pas ce que c’est mais elle tient bien l’alcool! du moins pour un temps!, remarqua Sozumo. Haha, j’arrive pas à croire qu’elle dégobillée sur lui!!


- mmm Kyuuzzooo dit- elle en s’agrippant à lui les yeux presque fermée., mmmm, tu m’as manqué mmm (bâillement) zé zommeil. Ce soir, jveux être avec toi., elle lui donna un baisé sur son épaule.


Elle s’écarta pour prendre les devant marchant tout croche vers les appartements de Kyuzo et elle heurta fermement un mur.


- mmm fit- elle cherchant la sortit. Depuis, quand ya mur là?... ahhh c’unne portte.. Bahh où elle la poignée... Gnaa jtrouve pas la poignée...


Kyuzo lui pris la main et dit


- Tu ne marches pas sur le bon chemin.


- Naa chui pas capable de marcher toute seule...


Elle se retourna et Kyuzo du la retenir à temps afin qu’elle ne fonce pas dans un autre mur et la guida dans l’allée. À peine, est- elle couchée qu’elle s’endormit.


- À ce soir, lui murmura- t- il


Lesoir venu, Kyuzo la retrouva dans la position qu’il l’avait laissé. Il se coucha près d’elle, la regarda dormir et écouta sa respiration régulière. Il l’embrassa sur la joue et lui dit:


- Toi aussi tu m’as manqué!


* * *


Le lendemain matin

Kyuzo se réveilla et il embrassa son aimée pour la réveiller. KatanaChi ouvra les yeux et lui sourit:


- Dis- moi est- ce que je suis en train de rêver?


- Peut- être bien?


- Alors c’est un très beau rêve! (Elle prit sa main et l’y déposa un baisé)

Mmm J’ai mal à la tête? Elle s’assit. Je ne me souviens pas d’être entrer ici.


Kyuzo l’étreignit:


- J’ai découvert quelque d’autre de toi hier.


- ??? Au oui?


La regardant en caressant ses cheveux et le cou et lui dit à l’oreille: oui.


* * *


- Ahhh voilà notre championne! s’exprima fortement Sozumo


- Ohhh pas si fort!!,lui bougonna KatanaChi.


- Hier! Tu as fait fureur! lui révéla Ayamaro le sourir aux lèvres, il avait fait forturne avec les paris.


- Ah! Est- ce que vous êtes obligé de parler aussi fort!, leur lançait- elle.


- Il faut savoir si tu es bien réveillé!! lui lançait Sozumo


- Je disais avec ce que tu as accompli hier, presque plus personne va surement s’en prennent à toi!


- Vraiment?, lui déclara- t- elle.


- Moi aussi, j’aurais peur! déclara Kyuzo.


- Hé! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi?


- Hier tu étais saoule! lui laissa entendre Ayamaro.


- Mais je ne me souviens pas d’avoir pris de l’alcool.


- Tu as vidé une cruche de saké, c’est l’alcool. lui affirma Kyuzo


- Ben je me souviens qu’hier j’avais soif


- Tu t’es trompée, tu as bu le saké plutôt de l’eau! lui affirma Ayamaro


- Mais la bière ce n’est pas transparent? Même chose pour le vin? Et puis, de toute manière, moi je ne bois que du rhume. Alors, non c’est impossible que j’aurais bu de l’alcool hier. Et puis, je m’en souviendrais. Je me souviens bien toutes les défis de boissons, … eh bien je les ai tous perdu.


- Eh bien hier, si Kyuzo n’était pas là pour te guider, tu aurais défoncer tous les murs. se moqua Sozumo. Et puis, le saké c’est transparent.


- Alors, cet alcool n’est pas très forte. Sinon j’aurais fait la différence.


- En tout cas, tu tient peut- être bien l’alcool, mais pas quand tu combats. Haha! Tout nous a bien donné un spectacle., lui dit Sozumo


- Hun?? Me semble que je devais faire quelque chose??, soupira- t- elle. Ah! ça ne devait pas être important!


- C’était le défi avec Takeshi. KatanaChi ne me dit pas que tu t’en souviens pas? demanda Sozumo.


- De quoi tu me parles? interrogea KatanaChi, Un défi? Quel défi? Je ne

connais pas de Takeshi.


- Oh ce n’est pas vrai! s’exprima Sozumo en riant. KatanaChi hier tu as combattu dans un défi laissé contre toi. Tu l’as battu sans arme. Eh bien, le saké t’a frapper plus fort que tu le penses pour ne pas que tu te souviennes ce qui s’est passé, rigola- t- il.


- Quoi! Tu ne te souviens vraiment de rien? l’interrogea Ayamaro


- Ben je me souviens pas de ce que j’ai fait dans la soirée non plus.



Une heure plus tard

- Ahhh, je vois que votre garde du corps se sent mieux aujourd’hui. déclara un chef de guilde accompagné d’autres. Dame KatanaChi, votre victoire nous a fait gagné gros hier. Lorsque nous avions vu que vous n’utiliserez pas d’armes, moi et plusieurs avions un peu peur pour notre bourse. Toutefois, même si votre victoire était du moins les plus originales, nous envions le magistrat d’avoir une si jolie shinobi dans sa garde personnelle.


- Je ne suis pas ninja, monsieur. Et je ne sais pas de quoi vous parlez?


Voyant des regards interrogateurs, le magistrat parla.


- Vous vous souvenez-vous hier, lorsque nous entendions le saké lors de son combat. Eh bien, KatanaChi, avait soif avant son combat et elle a confondu la cruche d’eau à celle du saké. Du coup, elle s’est trompée et elle a vidée toute la cruche. En faite, ce que je veux en venir, elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé hier.


- Êtes- vous en train de nous dire qu’elle était saoule? Eh bien, jeune demoiselle, vous êtes impressionnante. Où est- elle?


KatanaChi s’était éloignée, elle ne se souvenaient pas de ces mérites, alors c’était comme elle n’avait pas être complimenter pour ce qu’elle ne se souvenait pas. En plus, ils disaient d’elle qu’elle était la meilleur, alors que c’était faux. Il y a beaucoup plus fort que moi et même si j’ai battu ce Takeshi, il devait être bon tout de même. Elle vit Kyuzo, elle alla vers lui:


- Kyuzo? Comment était- il ce Takeshi?


Il lui raconta tout.


- J’ai vraiment fait ça? lui dit- elle. Eh bien, il le mérite finalement. Il m’a sous-estimé après tout. Mais je ne suis pas la meilleur, je ne le saurais jamais.


- Pourquoi dis- tu ça?


- Parce qu’il y a beaucoup fort que moi et tellement plus douée, elle lui prit la main, Tu es tellement plus fort que moi, je l’ai vu la première fois que je t’ai vu.


Kyuzo se penchant et l’embrassa:


- Toi, tu te sous-estimes. Tu es une formidable adversaire.


- Ahh tu exagères! en se pressant contre lui.


- La prochaine fois lit l’étiquette sur la cruche avant de la boire.


Comment? Je ne sais pas la lire ou l’écrire.


Se regardant dans les yeux, le couple s’étreignit silencieusement ne

laissant personne entrer dans leur univers.


Chapitre 14

bientôt dispo